Lac Tchad : Le chef de canton de Bol salue le PAM pour les aménagements agricoles

 
En visite au polder de Mélea, qui a permis de récupérer pour plus de 500 hectares de terres dégradées, le chef de canton a souligné l’importance de tels aménagement : « C'est un polder de 502 hectares exploité par 5.126 Tchadiens des 25 villages tout autour dudit polder. C’est depuis la première construction de cette digue que les gens ont commencé et continuent à l’exploiter. Elle contribue à une autonomie alimentaire de la population locale grâce à la culture de céréales et de légumes », a souligné Sa Majesté.
 
 

Une reconnaissance sincère
 
« Je voudrai au nom de ma population, remercier et exprimer toute notre gratitude envers le Programme Alimentaire Mondial, qui nous a appuyé, parce que cette agence a réglé un problème fondamental », a-t-il ajouté. « Les populations qui dépendaient de l’assistance humanitaire peuvent désormais subvenir à leurs besoins alimentaires »
 
Un appel à l'extension du projet
 
Soulignant l’impact direct de ces aménagements sur la sécurité alimentaire et nutritionnelle des bénéficiaires, Sa Majesté a cependant souligné que la superficie du polder de Melea reste insuffisante pour l'ensemble de la population. « Qui dit merci en demande d’avantage », a-t-il fait remarquer. Il a exprimé le souhait de sa communauté de voir le gouvernement et ses partenaires construire d'autres aménagements, car les besoins de la population ne cessent d'augmenter.
 

Un avenir à construire ensemble
 
Le témoignage de Sa Majesté Youssouf Mbodou Mbami met en lumière l'impact positif des polders agricoles du PAM sur la sécurité alimentaire des populations du Lac Tchad. Il souligne également la nécessité de poursuivre et d'étendre ces initiatives pour répondre de manière efficace et durable aux besoins croissants des communautés locales et assurer un avenir meilleur pour tous.