Le Comité pour l'annulation de la dette du tiers-monde (CADTM) a décidé de dégrader la note du Fonds monétaire international (FMI) pour sa lourde responsabilité dans la détérioration des conditions de vie des populations dans les pays appliquant l’austérité qu’il impose au grand jour ou dicte en coulisses, la forte hausse du chômage, l’aggravation de la crise et l’augmentation de la dette publique des Etats appliquant ses recommandations injustes et contre-productives. Sa note passe donc de NNN à NON, avec perspective très négative…
Le FMI a été très actif dans les pays du Sud des années 1980 au milieu des années 2000 et a imposé des plans d’ajustement structurel au service des créanciers : réduction drastique des budgets sociaux, privatisations massives, libéralisation de l’économie, ouverture des marchés favorisant les multinationales au détriment des producteurs locaux. La potion a été très amère !
Totalement délégitimé par l’échec social de ces remèdes empoisonnés, le FMI s’est retrouvé au bord de la faillite en 2007-2008 parce que la plupart de ses principaux débiteurs l’avaient remboursé de manière anticipée pour se débarrasser de sa tutelle encombrante.
Avec l’éclatement de la crise actuelle, c’est en Europe que le FMI a fait son retour, grâce aux sommets du G20 qui l’ont remis au centre de l’échiquier international. Grèce, Irlande, Portugal, le FMI a multiplié ses interventions, acceptant de prêter des fonds aux pays en difficulté en contrepartie d’une austérité brutale et injuste.
Les mêmes causes produisant les mêmes effets, l’Europe est donc maintenant touchée mais, fort heureusement, les peuples ne se laissent pas faire. Même si le FMI compte mettre à profit ses 30 ans d’expériences inégalées dans le sauvetage des intérêts financiers privés au détriment des peuples, l’émergence de collectifs pour un audit citoyen de la dette publique dans de nombreux pays pousse le CADTM à dégrader la note du FMI et à lui adresser une solide mise en garde.
Souhaitons que toutes ces résistances citoyennes pour contrer cette institution de plus en plus impopulaire et illégitime nous incitent très prochainement à abaisser encore cette note…
Le CADTM revendique l'abolition immédiate du FMI et son remplacement par une institution radicalement différente, c’est-à-dire démocratique et centrée sur la satisfaction des besoins humains fondamentaux.
Le FMI a été très actif dans les pays du Sud des années 1980 au milieu des années 2000 et a imposé des plans d’ajustement structurel au service des créanciers : réduction drastique des budgets sociaux, privatisations massives, libéralisation de l’économie, ouverture des marchés favorisant les multinationales au détriment des producteurs locaux. La potion a été très amère !
Totalement délégitimé par l’échec social de ces remèdes empoisonnés, le FMI s’est retrouvé au bord de la faillite en 2007-2008 parce que la plupart de ses principaux débiteurs l’avaient remboursé de manière anticipée pour se débarrasser de sa tutelle encombrante.
Avec l’éclatement de la crise actuelle, c’est en Europe que le FMI a fait son retour, grâce aux sommets du G20 qui l’ont remis au centre de l’échiquier international. Grèce, Irlande, Portugal, le FMI a multiplié ses interventions, acceptant de prêter des fonds aux pays en difficulté en contrepartie d’une austérité brutale et injuste.
Les mêmes causes produisant les mêmes effets, l’Europe est donc maintenant touchée mais, fort heureusement, les peuples ne se laissent pas faire. Même si le FMI compte mettre à profit ses 30 ans d’expériences inégalées dans le sauvetage des intérêts financiers privés au détriment des peuples, l’émergence de collectifs pour un audit citoyen de la dette publique dans de nombreux pays pousse le CADTM à dégrader la note du FMI et à lui adresser une solide mise en garde.
Souhaitons que toutes ces résistances citoyennes pour contrer cette institution de plus en plus impopulaire et illégitime nous incitent très prochainement à abaisser encore cette note…
Le CADTM revendique l'abolition immédiate du FMI et son remplacement par une institution radicalement différente, c’est-à-dire démocratique et centrée sur la satisfaction des besoins humains fondamentaux.