Le camp de réfugiés de Domiz, près de Dohuk dans la région du Kurdistan irakien où vivent des milliers de réfugiés syriens. © UNHCR
New York, 19 septembre 2016 – Le Fonds international de développement agricole (FIDA) annonce aujourd’hui la mise en place d’un nouveau mécanisme de financement destiné à aider les réfugiés, les personnes déplacées ainsi que leur communauté d’accueil à faire face à la pression accrue exercée sur les zones rurales par l’afflux de millions d’individus.
Ce mécanisme sera présenté aujourd’hui comme l’un des engagements à l’action de la Clinton Global Initiative (CGI) à l’occasion de son Assemblée annuelle, qui coïncide avec le Sommet des Nations Unies pour les réfugiés et les migrants. Par le biais du modèle propre à la CGI, le FIDA pourra interagir et collaborer avec des partenaires mondiaux disposés à agir.
Le Mécanisme pour les réfugiés, les migrants, les déplacements forcés et la stabilité rurale (FARMS) a été créé en réponse aux problèmes ruraux liés à crise actuelle, conséquence des importants mouvements de réfugiés et de personnes déplacées en direction des zones rurales des pays en développement.
"S’il est nécessaire de mettre en place, de toute urgence, des mesures humanitaires immédiates et souvent vitales dans les pays en développement qui reçoivent des réfugiés, la solution à long terme consiste à promouvoir des actions prenant en compte les besoins des populations déplacées et ceux des communautés d’accueil. C’est la raison pour laquelle nous accordons autant d’importance au mécanisme FARMS", a déclaré le Vice-Président du FIDA Michel Mordasini la veille de ce lancement.
L’objectif initial de FARMS est d’obtenir une enveloppe de 100 millions d’USD. Le FIDA a déjà reçu des demandes d’appui de la part de la Jordanie, du Liban, du Soudan et de la Tunisie à hauteur de 15 millions d’USD. Le FIDA dispose de donateurs potentiels pour accéder à ces demandes.
Selon le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), la crise mondiale liée aux déplacements forcés a affecté 65 millions de personnes dans le monde, un chiffre sans précédent. Plus d’un tiers des personnes déplacées – soit 22,2 millions – sont de la région du Proche-Orient et de l’Afrique du Nord (POAN). Dans un premier temps, le mécanisme FARMS se concentrera sur les 9,7 millions de personnes déplacées vivant dans les zones rurales de cette région, où les communautés luttent déjà pour subvenir à leurs besoins élémentaires. Rien qu’en Jordanie, plus d’1,4 million de réfugiés syriens ont été accueillis, dont 90 % dans des zones rurales. Au Liban, les personnes déplacées constituent près de 20% de la population rurale.
"Nous devons prendre acte des répercussions de la crise actuelle au niveau rural. Beaucoup de personnes déplacées sont issues de zones rurales et s’installent dans les zones rurales de leur pays d’accueil, exerçant ainsi une pression sur des communautés déjà vulnérables", explique M. Mordasini.
Le mécanisme FARMS soutiendra les habitants des zones rurales des pays d’accueil en les aidant à améliorer durablement leur productivité agricole, qui est à la base de leur subsistance. Les familles de réfugiés recevront également un soutien pour développer des compétences leur donnant accès au marché du travail et améliorer leur revenu. Dans les zones de départ, des possibilités économiques seront créées afin d’ouvrir aux personnes qui sont parties des perspectives de revenus les incitant à faire retour dans leur pays et afin d’offrir à celles qui restent une chance de se reconstruire des moyens d’existence.
Ce nouveau mécanisme vise à créer au moins 1 million de journées de travail temporaire et au moins 20 000 emplois; à exécuter plus de
500 projets d’infrastructure communautaires – routes, systèmes d’irrigation et marchés; à améliorer la gestion des ressources naturelles; à proposer une gamme de formations liées au secteur agricole et à faciliter l’accès aux services financiers.
La mise en place de ce mécanisme répond au souhait formulé en mai par le Secrétaire général de l'ONU M. Ban Ki Moon lors du Sommet mondial sur l’action humanitaire: celui de "créer des moyens de financement inédits et novateurs" pour faire face aux coûts économiques et sociaux inhérents à l’accueil de réfugiés en grand nombre. Cet outil réaffirme également les recommandations du Secrétaire général à l’occasion du Sommet des Nations Unies pour les réfugiés et les migrants.
"Nous avons créé le mécanisme FARMS car nous avons constaté les impacts collatéraux que les déplacements forcés peuvent avoir sur les communautés d’accueil en milieu rural et sur les zones de départ des migrants. Cela m’a énormément attristée de penser que les progrès accomplis en termes de développement durant des décennies puissent être anéantis", a confié Khalida Bouzar, Directrice de la division
Proche-Orient, Afrique du Nord et Europe du FIDA. "Grâce à FARMS, le FIDA contribuera à combler le fossé entre l'aide humanitaire et les actions de développement, tout en veillant à ce que personne ne soit laissé pour compte."
Alors que près de la moitié des opérations en cours du FIDA sont conduites dans des pays présentant des situations de fragilité ou de conflit, Mme Bouzar a ajouté que le FIDA travaillait depuis plusieurs décennies aux côtés de personnes déplacées, de communautés d’accueil et de rapatriés. Le mécanisme FARMS ciblera initialement la région POAN, mais d’autres régions du monde seront également inclues dans le dispositif selon les besoins.
Ce mécanisme sera présenté aujourd’hui comme l’un des engagements à l’action de la Clinton Global Initiative (CGI) à l’occasion de son Assemblée annuelle, qui coïncide avec le Sommet des Nations Unies pour les réfugiés et les migrants. Par le biais du modèle propre à la CGI, le FIDA pourra interagir et collaborer avec des partenaires mondiaux disposés à agir.
Le Mécanisme pour les réfugiés, les migrants, les déplacements forcés et la stabilité rurale (FARMS) a été créé en réponse aux problèmes ruraux liés à crise actuelle, conséquence des importants mouvements de réfugiés et de personnes déplacées en direction des zones rurales des pays en développement.
"S’il est nécessaire de mettre en place, de toute urgence, des mesures humanitaires immédiates et souvent vitales dans les pays en développement qui reçoivent des réfugiés, la solution à long terme consiste à promouvoir des actions prenant en compte les besoins des populations déplacées et ceux des communautés d’accueil. C’est la raison pour laquelle nous accordons autant d’importance au mécanisme FARMS", a déclaré le Vice-Président du FIDA Michel Mordasini la veille de ce lancement.
L’objectif initial de FARMS est d’obtenir une enveloppe de 100 millions d’USD. Le FIDA a déjà reçu des demandes d’appui de la part de la Jordanie, du Liban, du Soudan et de la Tunisie à hauteur de 15 millions d’USD. Le FIDA dispose de donateurs potentiels pour accéder à ces demandes.
Selon le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), la crise mondiale liée aux déplacements forcés a affecté 65 millions de personnes dans le monde, un chiffre sans précédent. Plus d’un tiers des personnes déplacées – soit 22,2 millions – sont de la région du Proche-Orient et de l’Afrique du Nord (POAN). Dans un premier temps, le mécanisme FARMS se concentrera sur les 9,7 millions de personnes déplacées vivant dans les zones rurales de cette région, où les communautés luttent déjà pour subvenir à leurs besoins élémentaires. Rien qu’en Jordanie, plus d’1,4 million de réfugiés syriens ont été accueillis, dont 90 % dans des zones rurales. Au Liban, les personnes déplacées constituent près de 20% de la population rurale.
"Nous devons prendre acte des répercussions de la crise actuelle au niveau rural. Beaucoup de personnes déplacées sont issues de zones rurales et s’installent dans les zones rurales de leur pays d’accueil, exerçant ainsi une pression sur des communautés déjà vulnérables", explique M. Mordasini.
Le mécanisme FARMS soutiendra les habitants des zones rurales des pays d’accueil en les aidant à améliorer durablement leur productivité agricole, qui est à la base de leur subsistance. Les familles de réfugiés recevront également un soutien pour développer des compétences leur donnant accès au marché du travail et améliorer leur revenu. Dans les zones de départ, des possibilités économiques seront créées afin d’ouvrir aux personnes qui sont parties des perspectives de revenus les incitant à faire retour dans leur pays et afin d’offrir à celles qui restent une chance de se reconstruire des moyens d’existence.
Ce nouveau mécanisme vise à créer au moins 1 million de journées de travail temporaire et au moins 20 000 emplois; à exécuter plus de
500 projets d’infrastructure communautaires – routes, systèmes d’irrigation et marchés; à améliorer la gestion des ressources naturelles; à proposer une gamme de formations liées au secteur agricole et à faciliter l’accès aux services financiers.
La mise en place de ce mécanisme répond au souhait formulé en mai par le Secrétaire général de l'ONU M. Ban Ki Moon lors du Sommet mondial sur l’action humanitaire: celui de "créer des moyens de financement inédits et novateurs" pour faire face aux coûts économiques et sociaux inhérents à l’accueil de réfugiés en grand nombre. Cet outil réaffirme également les recommandations du Secrétaire général à l’occasion du Sommet des Nations Unies pour les réfugiés et les migrants.
"Nous avons créé le mécanisme FARMS car nous avons constaté les impacts collatéraux que les déplacements forcés peuvent avoir sur les communautés d’accueil en milieu rural et sur les zones de départ des migrants. Cela m’a énormément attristée de penser que les progrès accomplis en termes de développement durant des décennies puissent être anéantis", a confié Khalida Bouzar, Directrice de la division
Proche-Orient, Afrique du Nord et Europe du FIDA. "Grâce à FARMS, le FIDA contribuera à combler le fossé entre l'aide humanitaire et les actions de développement, tout en veillant à ce que personne ne soit laissé pour compte."
Alors que près de la moitié des opérations en cours du FIDA sont conduites dans des pays présentant des situations de fragilité ou de conflit, Mme Bouzar a ajouté que le FIDA travaillait depuis plusieurs décennies aux côtés de personnes déplacées, de communautés d’accueil et de rapatriés. Le mécanisme FARMS ciblera initialement la région POAN, mais d’autres régions du monde seront également inclues dans le dispositif selon les besoins.