Cordoue, le 20 septembre 2013. Le Festival de cinéma Africain de Cordoue (également connu sous l’acronyme FCAT), fête son dixième anniversaire du 11 au 19 octobre 2013, toujours fidèle à son devoir de promouvoir une connaissance approfondie du continent Africain à travers sa culture cinématographique. Après dix ans d’efforts, le festival est aujourd’hui la seule plateforme en Espagne pour la divulgation et le soutien continué aux cinématographies d’Afrique.
Le FCAT de Cordoue, organisé par l’ONG Al Tarab en partenariat avec la Mairie de Cordoue, l’entreprise Magtel et l’Institut Halal, projettera 66 films d’Afrique ou sur l’Afrique provenant de 31 pays ; le festival sera parsemé d’activités pour les professionnels de l’industrie du film, des expositions et des activités parallèles visant tous les publics.
Le festival, qui accueillit presque 13 mil personnes dans son édition précédente, étend ses ramifications dans toute la ville : au Théâtre Gongora, à la Maison Arabe (Casa Árabe), à la salle Vimcorsa, au Centre Culturel Rey Heredia Veintidós et à l’Institut Andalous de la Jeunesse.
Le maire de Cordoue, José Antonio Nieto, a remarqué à l’occasion du conférence de presse que le FCAT de Cordoue “n’est pas un festival qui recherche le glamour, les magazines ou les grandes stars”, mais qui cherche plutôt à “renforcer le lien entre la ville et l’Afrique, un continent très proche d’un point de vue géographique mais bien lointain dans nos esprits et nos coeurs”.
“De temps en temps”, il a ajouté, “il faut que l’Afrique nous soit placée devant pour que l’on puisse mieux comprendre sa réalité” par le biais de ce festival, qui cette année se déroule “avec un grand effort mais aussi avec une qualité accrue” et qui “place Cordoue au centre du cinéma Africain et Arabe”.
La directrice du festival, Mané Cisneros, a remarqué que le FCAT arrive à son dixième anniversaire avec un budget plus austère –deux cent mille euros face aux deux cent soixante dix mil euros de l’année précédente-, même si “l’austérité n’est pas incompatible avec la professionnalité et la qualité de la manifestation culturelle”.
Cisneros a également remarqué l’ample présence de jeunes réalisateurs du Nord de l’Afrique, qui comptent déjà “sur le recul nécessaire pour décrire tout ce qui est en train de se passer dans cette région”, en faisant allusion au Printemps Arabe.
Elle a aussi souligné le fait que “la plupart des films présentés au festival cette année font des sorties en salle pour la première fois en Espagne”, puisse que “par chance ou mal chance, nous n’arrivons toujours pas à convaincre les distributeurs de films espagnols du fait que ces films peuvent être sur le marché du film de ce pays”.
10 ans d’amour pour le cinéma
Pour fêter son anniversaire, le Festival de cinéma Africain de Cordoue a organisé une section rétrospective intitulée 10 fragments d’un discours d’amour Africain qui jette un regard sur les derniers 50 ans du cinéma Africain à travers le prisme de l’amour. Il s’agit d’une sélection de dix films qui proposent non seulement une analyse anthropologique des pratiques d’amour ou des manifestations du désir en Afrique; mais qui encapsule aussi une déclaration d’intention des organisateurs du FCAT: cette année ils fêtent aussi leur rencontre, une rencontre ancrée dans leur amour envers les cinémas d’Afrique.
Les sections officielles
Les films programmés cette année seront projetés dans le cadre de huit sections officielles, parmi lesquelles on compte trois sections de films à concours: une section pour les long métrages de fiction (Le rêve Africain), une pour les long métrages documentaires (De l’autre côté du Détroit) ainsi qu’une section pour les court métrages (l’Afrique en court). Cette année les films à concours seront 27.
Parmi les sections hors concours, le festival propose La boîte de Pandore, une sélection de films sur l’Afrique réalisés par des cinéastes occidentaux. En outre, la section l’Afrique en rythme rassemblera, comme à chaque édition du festival, les meilleurs titres sur la danse et la musique Africaine. Enfin, Carte Blanche à l’EDOC offrira une sélection de films projetés lors du Festival du cinéma documentaire de Quito (EDOC), avec des films sur l’afro descendance et la susmentionnée section 10 fragments d’un discours d’amour Africain. En plus de celles-ci, un nombre d’autres sections spéciales seront proposées.
Parmi les pays représentés à cette dixième édition du Festival de cinéma Africain de Cordoue on compte ceux de l’Afrique du Nord : l’Algérie, l’Egypte, le Maroc, la Mauritanie et la Tunisie; et ceux de l’Afrique Subsaharienne : le Sénégal, le Burkina Faso, le Cameroun, le Nigéria, sans oublier l’Afrique du Sud, qui s’érige comme l’une des industries cinématographiques les plus prospères du monde à l’heure actuelle.
Seront également représentés l’Allemagne, l’Angola, l’Arabie Saoudite, le Brésil, le Canada, la Colombie, l’Équateur, l’Espagne, les Etats Unis, l’Ethiopie, la France, le Gabon, la Guinée Conakry, la Guinée Equatoriale, le Kenya, le Madagascar, le Mozambique, le Portugal, le Qatar, la République Démocratique du Congo et le Trinidad et Tobago.
L’industrie du cinéma Africain
Depuis sa 5ème édition, le festival travaille aussi pour soutenir l’industrie cinématographique Africaine et pour une diffusion accrue en Europe. Cette année, le festival propose une fois de plus un espace pour les rencontres entre professionnels du film, FCAT Espace Professionnels. À travers le 5ème Forum de coproduction África Produce, qui aura lieu du 15 au 18 octobre à la Maison Arabe (Casa Árabe) de Cordoue, les organisateurs continueront de stimuler la coopération –et la coproduction filmique- entre les professionnels venant d’Afrique, d’Espagne et d’ailleurs. La Maison Arabe sera aussi le cadre d’une série de débats, de tables rondes et de
rencontres avec les cinéastes qui jalonneront le festival de Cordoue. Cette dernière activité permettra aux journalistes et au grand public de dialoguer dans un cadre informel avec les auteurs d’une partie des films à concours et avec d’autres personnalités qui façonneront le programme du festival.
Les jeunes professionnels ne seront pas oubliés. À l’affiche, un cours-atelier de critique de cinéma qui permettra aux participants de s’approcher à la théorie et à la pratique de la critique cinématographique ainsi qu’à la communication culturelle. La formation sera dispensée par le critique Alfonso Crespo et inclura également les cours magistraux d’Olivier Barlet (Africultures) et Beatriz Leal Riesco (Princeton University), entre autres.
Activités parallèles
Le festival phare de Cordoue ne se déroulera pas seulement dans les salles de projection. Une pléthore d’activités parallèles sera proposée à tous les publics. Pour les plus petits des séances avec des conteurs africains ; pour les cordouans des quartiers périphériques, éloignés des lieux du festival, des projections de films à plein air ont été programmées. En outre, le festival organisera des rencontres avec les représentants d’organisations à but non lucratif de la ville. Enfin, comme à chaque édition, une exposition de photographie pourra être visitée. Il s’agit de Malagorée : d’un port à l’autre, créée par Javier Hirschfeld.
Vente de billets
Les billets d’entrée aux films seront vendus aux guichets de chaque salle de projection. Les guichets ouvriront à partir d’une heure avant chaque projection. En plus, les spectateurs pourront acheter des abonnements au festival, notamment des abonnements journaliers, des abonnements pour toute la durée du festival et des abonnements pour étudiants, chômeurs et personnes âgées. Ces abonnements peuvent être acquis au Théâtre Gongora.
Partenariats privés
Le FCAT de Cordoue est patroné par l’entreprise cordouane Magtel, qui travaille en Afrique depuis plusieurs années et qui a ouvert un bureau à Casablanca, au Maroc, et par l’Institut halal, l’entité qui gère la Marque de Garantie Halal aux aliments, produits et services que les entreprises et les organismes proposent aux consommateurs musulmans, aussi bien en Espagne et dans le cadre de l’Union Européenne. En outre, le festival est placé sous le patronnage de Mava Real, une entité catalane qui travaille pour financer des projets culturels.
Le conseiller de Magtel, Isidro López, a signalé pendant la conférence de presse que l’entreprise, soutien le festival en financant le palmarès du festival. Il a ajouté que c’est un honneur d’aider le festival”.
La directrice de l’Institut Halal, Isabel Romero, a declaré que, grace au soutien de l’Institut, l’entité cherche a “multiplier les efforts et les synergies pour renforcer les liens avec nos voisons les plus proches, à partir de nos modestes possibilités”.
Le FCAT de Cordoue, organisé par l’ONG Al Tarab en partenariat avec la Mairie de Cordoue, l’entreprise Magtel et l’Institut Halal, projettera 66 films d’Afrique ou sur l’Afrique provenant de 31 pays ; le festival sera parsemé d’activités pour les professionnels de l’industrie du film, des expositions et des activités parallèles visant tous les publics.
Le festival, qui accueillit presque 13 mil personnes dans son édition précédente, étend ses ramifications dans toute la ville : au Théâtre Gongora, à la Maison Arabe (Casa Árabe), à la salle Vimcorsa, au Centre Culturel Rey Heredia Veintidós et à l’Institut Andalous de la Jeunesse.
Le maire de Cordoue, José Antonio Nieto, a remarqué à l’occasion du conférence de presse que le FCAT de Cordoue “n’est pas un festival qui recherche le glamour, les magazines ou les grandes stars”, mais qui cherche plutôt à “renforcer le lien entre la ville et l’Afrique, un continent très proche d’un point de vue géographique mais bien lointain dans nos esprits et nos coeurs”.
“De temps en temps”, il a ajouté, “il faut que l’Afrique nous soit placée devant pour que l’on puisse mieux comprendre sa réalité” par le biais de ce festival, qui cette année se déroule “avec un grand effort mais aussi avec une qualité accrue” et qui “place Cordoue au centre du cinéma Africain et Arabe”.
La directrice du festival, Mané Cisneros, a remarqué que le FCAT arrive à son dixième anniversaire avec un budget plus austère –deux cent mille euros face aux deux cent soixante dix mil euros de l’année précédente-, même si “l’austérité n’est pas incompatible avec la professionnalité et la qualité de la manifestation culturelle”.
Cisneros a également remarqué l’ample présence de jeunes réalisateurs du Nord de l’Afrique, qui comptent déjà “sur le recul nécessaire pour décrire tout ce qui est en train de se passer dans cette région”, en faisant allusion au Printemps Arabe.
Elle a aussi souligné le fait que “la plupart des films présentés au festival cette année font des sorties en salle pour la première fois en Espagne”, puisse que “par chance ou mal chance, nous n’arrivons toujours pas à convaincre les distributeurs de films espagnols du fait que ces films peuvent être sur le marché du film de ce pays”.
10 ans d’amour pour le cinéma
Pour fêter son anniversaire, le Festival de cinéma Africain de Cordoue a organisé une section rétrospective intitulée 10 fragments d’un discours d’amour Africain qui jette un regard sur les derniers 50 ans du cinéma Africain à travers le prisme de l’amour. Il s’agit d’une sélection de dix films qui proposent non seulement une analyse anthropologique des pratiques d’amour ou des manifestations du désir en Afrique; mais qui encapsule aussi une déclaration d’intention des organisateurs du FCAT: cette année ils fêtent aussi leur rencontre, une rencontre ancrée dans leur amour envers les cinémas d’Afrique.
Les sections officielles
Les films programmés cette année seront projetés dans le cadre de huit sections officielles, parmi lesquelles on compte trois sections de films à concours: une section pour les long métrages de fiction (Le rêve Africain), une pour les long métrages documentaires (De l’autre côté du Détroit) ainsi qu’une section pour les court métrages (l’Afrique en court). Cette année les films à concours seront 27.
Parmi les sections hors concours, le festival propose La boîte de Pandore, une sélection de films sur l’Afrique réalisés par des cinéastes occidentaux. En outre, la section l’Afrique en rythme rassemblera, comme à chaque édition du festival, les meilleurs titres sur la danse et la musique Africaine. Enfin, Carte Blanche à l’EDOC offrira une sélection de films projetés lors du Festival du cinéma documentaire de Quito (EDOC), avec des films sur l’afro descendance et la susmentionnée section 10 fragments d’un discours d’amour Africain. En plus de celles-ci, un nombre d’autres sections spéciales seront proposées.
Parmi les pays représentés à cette dixième édition du Festival de cinéma Africain de Cordoue on compte ceux de l’Afrique du Nord : l’Algérie, l’Egypte, le Maroc, la Mauritanie et la Tunisie; et ceux de l’Afrique Subsaharienne : le Sénégal, le Burkina Faso, le Cameroun, le Nigéria, sans oublier l’Afrique du Sud, qui s’érige comme l’une des industries cinématographiques les plus prospères du monde à l’heure actuelle.
Seront également représentés l’Allemagne, l’Angola, l’Arabie Saoudite, le Brésil, le Canada, la Colombie, l’Équateur, l’Espagne, les Etats Unis, l’Ethiopie, la France, le Gabon, la Guinée Conakry, la Guinée Equatoriale, le Kenya, le Madagascar, le Mozambique, le Portugal, le Qatar, la République Démocratique du Congo et le Trinidad et Tobago.
L’industrie du cinéma Africain
Depuis sa 5ème édition, le festival travaille aussi pour soutenir l’industrie cinématographique Africaine et pour une diffusion accrue en Europe. Cette année, le festival propose une fois de plus un espace pour les rencontres entre professionnels du film, FCAT Espace Professionnels. À travers le 5ème Forum de coproduction África Produce, qui aura lieu du 15 au 18 octobre à la Maison Arabe (Casa Árabe) de Cordoue, les organisateurs continueront de stimuler la coopération –et la coproduction filmique- entre les professionnels venant d’Afrique, d’Espagne et d’ailleurs. La Maison Arabe sera aussi le cadre d’une série de débats, de tables rondes et de
rencontres avec les cinéastes qui jalonneront le festival de Cordoue. Cette dernière activité permettra aux journalistes et au grand public de dialoguer dans un cadre informel avec les auteurs d’une partie des films à concours et avec d’autres personnalités qui façonneront le programme du festival.
Les jeunes professionnels ne seront pas oubliés. À l’affiche, un cours-atelier de critique de cinéma qui permettra aux participants de s’approcher à la théorie et à la pratique de la critique cinématographique ainsi qu’à la communication culturelle. La formation sera dispensée par le critique Alfonso Crespo et inclura également les cours magistraux d’Olivier Barlet (Africultures) et Beatriz Leal Riesco (Princeton University), entre autres.
Activités parallèles
Le festival phare de Cordoue ne se déroulera pas seulement dans les salles de projection. Une pléthore d’activités parallèles sera proposée à tous les publics. Pour les plus petits des séances avec des conteurs africains ; pour les cordouans des quartiers périphériques, éloignés des lieux du festival, des projections de films à plein air ont été programmées. En outre, le festival organisera des rencontres avec les représentants d’organisations à but non lucratif de la ville. Enfin, comme à chaque édition, une exposition de photographie pourra être visitée. Il s’agit de Malagorée : d’un port à l’autre, créée par Javier Hirschfeld.
Vente de billets
Les billets d’entrée aux films seront vendus aux guichets de chaque salle de projection. Les guichets ouvriront à partir d’une heure avant chaque projection. En plus, les spectateurs pourront acheter des abonnements au festival, notamment des abonnements journaliers, des abonnements pour toute la durée du festival et des abonnements pour étudiants, chômeurs et personnes âgées. Ces abonnements peuvent être acquis au Théâtre Gongora.
Partenariats privés
Le FCAT de Cordoue est patroné par l’entreprise cordouane Magtel, qui travaille en Afrique depuis plusieurs années et qui a ouvert un bureau à Casablanca, au Maroc, et par l’Institut halal, l’entité qui gère la Marque de Garantie Halal aux aliments, produits et services que les entreprises et les organismes proposent aux consommateurs musulmans, aussi bien en Espagne et dans le cadre de l’Union Européenne. En outre, le festival est placé sous le patronnage de Mava Real, une entité catalane qui travaille pour financer des projets culturels.
Le conseiller de Magtel, Isidro López, a signalé pendant la conférence de presse que l’entreprise, soutien le festival en financant le palmarès du festival. Il a ajouté que c’est un honneur d’aider le festival”.
La directrice de l’Institut Halal, Isabel Romero, a declaré que, grace au soutien de l’Institut, l’entité cherche a “multiplier les efforts et les synergies pour renforcer les liens avec nos voisons les plus proches, à partir de nos modestes possibilités”.