Le ministre des Finances et du Budget, Tahir Hamid Nguilin, a appelé jeudi le FMI et la Banque mondiale à un "soutien plus conséquent, plus prononcé, plus juste" en faveur du Tchad face aux différents chocs auxquels le pays fait face, et compte tenu de son engagement multiforme pour la paix internationale.
"Le Tchad est l'un des pays les plus réformateurs au titre des différents programmes que nous avons avec le FMI, la Banque mondiale et tous les autres partenaires. Malgré tous ces efforts, connaissant nos handicaps, malgré tous ces défis, nous avons pu tenir pour contrer la pandémie, maintenir l'économie, protéger nos frontières, terres et eaux, et cela essentiellement avec nos maigres ressources", a déclaré le ministre lors d'une conférence de haut niveau sur le Sahel, à laquelle il a participé par visioconférence.
"Nos ressources intérieures, malgré la performance de nos régies, l'arrêt des exonérations fiscales, se trouvent être limitées et sans un soutien plus conséquent, plus prononcé, plus juste, comparable à d'autres, nous risquons d'être débordés", a souligné Tahir Hamid Nguilin.
Le ministre a rappelé la position géostratégique du Tchad qui est "situé au centre de problèmes africains et du monde", ce qui en fait "une espèce de digue naturelle contre le déversement du terrorisme et de la criminalité transfrontalière dans tout le Sahel et au-delà" :
Le ministre des Finances et du Budget a rappelé que les forces armées sont engagées sur tous les fronts mais que le Tchad est le moins bien servi :
La conférence de haut niveau a été organisée par le FMI et la Banque mondiale. Plusieurs dirigeants y ont pris part : le président en exercice du G5 Sahel et chef de l'État Mauritanien Mohamed Ould Ghazouani, le président de la République du Niger, Mahamadou Issoufou, la directrice générale du FMI, Mme. Kristalina Georgieva, et le président du Groupe de la Banque mondiale, David Malpass.
Le dirigeant mauritanien Mohamed Ould Ghazouani a appelé à l'annulation totale de la dette de pays africains.
"Le Tchad est l'un des pays les plus réformateurs au titre des différents programmes que nous avons avec le FMI, la Banque mondiale et tous les autres partenaires. Malgré tous ces efforts, connaissant nos handicaps, malgré tous ces défis, nous avons pu tenir pour contrer la pandémie, maintenir l'économie, protéger nos frontières, terres et eaux, et cela essentiellement avec nos maigres ressources", a déclaré le ministre lors d'une conférence de haut niveau sur le Sahel, à laquelle il a participé par visioconférence.
"Nos ressources intérieures, malgré la performance de nos régies, l'arrêt des exonérations fiscales, se trouvent être limitées et sans un soutien plus conséquent, plus prononcé, plus juste, comparable à d'autres, nous risquons d'être débordés", a souligné Tahir Hamid Nguilin.
Le ministre a rappelé la position géostratégique du Tchad qui est "situé au centre de problèmes africains et du monde", ce qui en fait "une espèce de digue naturelle contre le déversement du terrorisme et de la criminalité transfrontalière dans tout le Sahel et au-delà" :
"Le Tchad qui est l'un des pays les plus engagés, l'un de ceux qui a perdu le plus d'hommes, est celui qui a le plus faible déficit budgétaire. Cela montre que la question budgétaire dans notre pays est l'une des plus orthodoxes mais cela montre aussi que le financement du développement dans notre pays est l'un des plus déficitaires".
Le ministre des Finances et du Budget a rappelé que les forces armées sont engagées sur tous les fronts mais que le Tchad est le moins bien servi :
"Le Tchad est celui qui reçoit le moins d'aide, le moins de soutien sous forme d'appui budgétaire, de projets, et ce même au titre de la sécurité, alors que nous sommes l'un des pays les plus engagés aux côtés de nos frères du G5 Sahel, sinon le plus engagé, et que nos vaillantes forces de défense et de sécurité font leur devoir sur tous les fronts.
Permettez moi de le répéter et les propres graphiques qui sous-tendent ce forum le prouvent à suffisance, que le Tchad est le moins bien servi dans une des régions les moins bien servi".
La conférence de haut niveau a été organisée par le FMI et la Banque mondiale. Plusieurs dirigeants y ont pris part : le président en exercice du G5 Sahel et chef de l'État Mauritanien Mohamed Ould Ghazouani, le président de la République du Niger, Mahamadou Issoufou, la directrice générale du FMI, Mme. Kristalina Georgieva, et le président du Groupe de la Banque mondiale, David Malpass.
Le dirigeant mauritanien Mohamed Ould Ghazouani a appelé à l'annulation totale de la dette de pays africains.