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Le Tchad succombe à la pression française ?
PARIS (Alwihda Info) - A l'Elysée, la journée a en partie été consacrée à la crise centrafricaine. Peu après un conseil de défense restreint, François Hollande reçoit son homologue tchadien Idriss Déby, entouré notamment de l'Ambassadeur de France au Tchad, Hissein Brahim Taha et du ministre des Affaires Etrangères, Moussa Faki. Sur la table, le dossier centrafricain.
« Nous sommes parfaitement d’accord sur ce point », affirme désormais Idriss Déby qui fait un revirement sur le déploiement de casques bleus en Centrafrique justifiant néanmoins la lenteur de la procédure à l'ONU. En effet, le lundi 6 janvier, le Tchad faisait une entrée plutôt remarquée au Conseil de Sécurité de l'ONU, en refusant l'envoi de casques bleus en Centrafrique.
C'est en "one against all" que Mahamat Zene Cherif, représentant du Tchad aux Nations unies défendait la position du Président de la République Idriss Déby.
Tout porte à croire que la France a mis la pression sur le Tchad qui est désormais membre du conseil de sécurité de l'ONU. Les deux pays parlent désormais sur le même ton, bien que N'Djamena tenait à ce que les soldats africains fassent leurs preuves dans l’apaisement du conflit en RCA.
Pour le moment, « la Misca doit continuer à faire son travail. Quand l’ONU aura suffisamment de troupes, il faudra mettre sous sa coupe », souligne le Président tchadien.
Pour l'heure, le palais de l'Elysée n'a pas fait de compte-rendu sur l'entretien entre les deux chef d'Etat, se contentant juste de publier quelques photos où Déby et Hollande apparaissent souriant.
Déploiement de casques bleus
« Nous sommes parfaitement d’accord sur ce point », affirme désormais Idriss Déby qui fait un revirement sur le déploiement de casques bleus en Centrafrique justifiant néanmoins la lenteur de la procédure à l'ONU. En effet, le lundi 6 janvier, le Tchad faisait une entrée plutôt remarquée au Conseil de Sécurité de l'ONU, en refusant l'envoi de casques bleus en Centrafrique.
C'est en "one against all" que Mahamat Zene Cherif, représentant du Tchad aux Nations unies défendait la position du Président de la République Idriss Déby.
Tout porte à croire que la France a mis la pression sur le Tchad qui est désormais membre du conseil de sécurité de l'ONU. Les deux pays parlent désormais sur le même ton, bien que N'Djamena tenait à ce que les soldats africains fassent leurs preuves dans l’apaisement du conflit en RCA.
Pour le moment, « la Misca doit continuer à faire son travail. Quand l’ONU aura suffisamment de troupes, il faudra mettre sous sa coupe », souligne le Président tchadien.
Des sacrifices suffisants
Le Tchad qui compte officiellement 850 soldats en Centrafrique n'augmentera pas son contingent au sein de la MISCA, Pour Idriss Déby, d'énormes sacrifices ont été fait, ce qui est suffisant. Le 19 décembre 2013, le Tchad augmentait son contingent de 500 soldats, passant de 350 à 850 hommes. Pour l'heure, le palais de l'Elysée n'a pas fait de compte-rendu sur l'entretien entre les deux chef d'Etat, se contentant juste de publier quelques photos où Déby et Hollande apparaissent souriant.
« On critique les soldats tchadiens mais on critique aussi les soldats français »
Défendant l'action de l'armée tchadienne en Centrafrique, Idriss Déby a déclaré que « on critique les soldats tchadiens mais on critique aussi les soldats français, donc ce n’est pas ça qui va nous amener à nous désengager de nos responsabilités qui consistent à ramener la paix en République centrafricaine. […] Si l’armée tchadienne n’a pas fait de dégâts au Mali, l’armée tchadienne n’a pas fait de dégâts non plus en RCA. Elle est composée de musulmans, de chrétiens, mais aussi de gens qui n’ont pas de religion, donc ce serait un tort à faire que de dire que l’armée tchadienne a pris gain de cause pour les musulmans. Est-ce que les soldats ou les officiers chrétiens qui sont dans cette armée accepteraient cela ? ».
