Cordoue, 18 mars 2015. La douzième édition du Festival de Cinéma Africain est caractérisée par la forte présence de femmes qui ont un rôle clé dans la production cinématographique. La croissante visibilité des femmes dans le cinéma africain est un facteur extrêmement important dans le chemin vers l’égalité. Comme affirme la chercheuse Beatriz Leal, cette égalité doit permettre aux les femmes « d'être reconnues comme cinéastes, étant ses œuvres analysées avec les mêmes critères esthétiques et formels que ceux des hommes ». Dans ce sens, le FCAT veut montrer son engagement pour que les réalisatrices, les scénaristes, les actrices, les monteuses, etc. des productions africaines aient chaque fois une meilleure visibilité qui se traduise en une présence plus marquée dans les festivals. Mane Cisneros, directrice du FCAT, considère cet engagement une priorité dans la ligne de travail d’un Festival qui depuis douze ans vise à rendre visible dans notre pays l’une des cinématographies avec la moindre diffusion commerciale de la planète : l’africaine.
En regardant le catalogue du Festival, on peut apprécier un croissant pourcentage de femmes présentes dans les différents processus dans la création des films, avec l’Afrique du Nord au premier plan. Concrètement, à la direction de certains films de la programmation du FCAT, il faut nommer à Pocas Pascoal, provenant d’Angola, qui est à la tête de la liste car en plus d’être la réalisatrice du long-métrage Por aqui tudo bem, elle est aussi membre du jury. D’autres nom s de femmes qu’on trouve sont la marocaine Dalila Ennadre (Des mures et des hommes), les tunisiennes Kaouther Ben Hania (Le Challat de Tunis, Peau de colle) et Nadia Touijer (Précipice), la sud-africaine Jenna Cato Bass (Love the One you Love), les sénégalaises Khady & Mariama Sylla (Une simple parole, Une fenêtre ouverte), la franco-malgache Marie Clémence Paes (L’opéra du bout du monde), la franco-égyptienne Jihan El Tahri (Behind the rainbow, Cuba, une odyssée africaine), les françaises Yolande Zauberman (Classified People), Sarah Maldoror (Sambizanga), Marion Hänsel (Si le vent soulève les sables), la angolaise Maria Joao Ganga (Na Cidade Vazia) et la sénégalaise Angèle Diabang (Congo, un médecin pour sauver les femmes).
Mais la présence des femmes dans le FCAT ne se limite qu’à la direction. Parmi les scénaristesqu’apparaissent dans les crédits on trouve Dalila Ennadre, Jihan El Tahri, Kessen Tall, Sherin Diab ou Lucie Dèche ; en production Angèle Diabang ou Mariamma Sylla. Et en montage on compte sur Nadia Ben Rachid (monteuse d’Abderrahmane Sissako et d’un grand nombre de films à lui et à autres réalisateurs). Mention spéciale à la présence d’interprètes féminines dans le Festival, qui seront récompensés avec un prix à la meilleure interprétation féminine dans les films de fiction qui concourent dans la section d’Hypermétropie.
La meilleure interprétation féminine, récompensé par la Fondation « Mujeres por África »
La Fondation « Mujeres por África », présidée par Mª Teresa Fernández de la Vega, collabore une année de plus avec le Festival de Cinéma Africain, en vue de promouvoir la présence des femmes dans les productions cinématographiques africaines. C’est dans ce sens que la Fondation réalise des activités autour du binôme cinéma-femme, telle que le cycle de cinéma « Ellas son cine» (Elles sont cinéma).Dans cette occasion, dans la catégorie de fiction d’Hypermétropie, la Fondation « Mujeres por África » récompensera à la meilleure interprète féminine parmi les 8 films à compétition pour ce prix de 2000€ qui est sponsorisé par la Fondation. Les films qui concourent pour le prix sont : Abaabi ba boda boda, Al bahr min, Decor, L’arm� �e du salut, Le Challat de Tunis, Love the One you Love, Stories of our Lives et Things of the Aimless Wonderer.
Ce prix symbolise l’engagement du FCAT, un évènement qui vise à rendre visible le rôle des femmes dans les créations cinématographiques africaines, ainsi qu'à rapprocher les nouvelles tendances du cinéma africain au public hispanophone.
En regardant le catalogue du Festival, on peut apprécier un croissant pourcentage de femmes présentes dans les différents processus dans la création des films, avec l’Afrique du Nord au premier plan. Concrètement, à la direction de certains films de la programmation du FCAT, il faut nommer à Pocas Pascoal, provenant d’Angola, qui est à la tête de la liste car en plus d’être la réalisatrice du long-métrage Por aqui tudo bem, elle est aussi membre du jury. D’autres nom s de femmes qu’on trouve sont la marocaine Dalila Ennadre (Des mures et des hommes), les tunisiennes Kaouther Ben Hania (Le Challat de Tunis, Peau de colle) et Nadia Touijer (Précipice), la sud-africaine Jenna Cato Bass (Love the One you Love), les sénégalaises Khady & Mariama Sylla (Une simple parole, Une fenêtre ouverte), la franco-malgache Marie Clémence Paes (L’opéra du bout du monde), la franco-égyptienne Jihan El Tahri (Behind the rainbow, Cuba, une odyssée africaine), les françaises Yolande Zauberman (Classified People), Sarah Maldoror (Sambizanga), Marion Hänsel (Si le vent soulève les sables), la angolaise Maria Joao Ganga (Na Cidade Vazia) et la sénégalaise Angèle Diabang (Congo, un médecin pour sauver les femmes).
Mais la présence des femmes dans le FCAT ne se limite qu’à la direction. Parmi les scénaristesqu’apparaissent dans les crédits on trouve Dalila Ennadre, Jihan El Tahri, Kessen Tall, Sherin Diab ou Lucie Dèche ; en production Angèle Diabang ou Mariamma Sylla. Et en montage on compte sur Nadia Ben Rachid (monteuse d’Abderrahmane Sissako et d’un grand nombre de films à lui et à autres réalisateurs). Mention spéciale à la présence d’interprètes féminines dans le Festival, qui seront récompensés avec un prix à la meilleure interprétation féminine dans les films de fiction qui concourent dans la section d’Hypermétropie.
La meilleure interprétation féminine, récompensé par la Fondation « Mujeres por África »
La Fondation « Mujeres por África », présidée par Mª Teresa Fernández de la Vega, collabore une année de plus avec le Festival de Cinéma Africain, en vue de promouvoir la présence des femmes dans les productions cinématographiques africaines. C’est dans ce sens que la Fondation réalise des activités autour du binôme cinéma-femme, telle que le cycle de cinéma « Ellas son cine» (Elles sont cinéma).Dans cette occasion, dans la catégorie de fiction d’Hypermétropie, la Fondation « Mujeres por África » récompensera à la meilleure interprète féminine parmi les 8 films à compétition pour ce prix de 2000€ qui est sponsorisé par la Fondation. Les films qui concourent pour le prix sont : Abaabi ba boda boda, Al bahr min, Decor, L’arm� �e du salut, Le Challat de Tunis, Love the One you Love, Stories of our Lives et Things of the Aimless Wonderer.
Ce prix symbolise l’engagement du FCAT, un évènement qui vise à rendre visible le rôle des femmes dans les créations cinématographiques africaines, ainsi qu'à rapprocher les nouvelles tendances du cinéma africain au public hispanophone.