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Libération
Le président somalien Hassan Cheikh Mohamoud est sorti indemne, mardi, d’une embuscade des islamistes somaliens shebab contre son convoi, près de Merka, à une centaine de kilomètres au sud-ouest de Mogadiscio, a indiqué un responsable militaire somalien à l’AFP.
«Des insurgés ont tenté de perturber le voyage du président (...) mais je peux vous confirmer que le président et sa délégation sont en parfaite santé et sont parvenus à destination, à Merka», a déclaré à l’AFP Mohamed Qorey, responsable militaire somalien à Merka.
Une source diplomatique à Mogadiscio, citant un membre de l’entourage présidentiel, avait auparavant confirmé à l’AFP que le convoi présidentiel avait été pris dans une embuscade sur le trajet entre Mogadiscio et Merka et que le président et ceux qui l’accompagnaient étaient tous indemnes.
Un porte-parole des shebab, Abdulaziz Abu Musab, avait affirmé dans la matinée à l’AFP que les insurgés islamistes avaient attaqué le convoi présidentiel peu avant Merka, dans la localité de Buffo, sans fournir de bilan de l’attaque. «Nous avons tendu une embuscade au convoi escortant le président "autoproclamé" de Somalie», a déclaré Abulaziz Abu Musab, joint par téléphone, à propos du chef de l’Etat somalien, élu début septembre 2012 par un Parlement formé de chefs traditionnels. «Nous surveillons tous ses mouvements», avait-il ajouté.
Selon un habitant de Bufow, Ibrahim Adan, contacté par l’AFP, «le convoi du président, constitué d’une vingtaine de véhicules blindés a été attaqué près de Bufow, mais ils ont pu reprendre leur route après 15 minutes d’échanges de tirs intenses». Merka est un ancien fief shebab pris par les troupes de la Force de l’Union africaine en Somalie (Amisom) fin août 2012.
L’élection d’Hassan Cheikh Mohamoud, portée à bout de bras par la communauté internationale, a été présentée comme le début du processus de reconstruction d’un Etat central dont la Somalie est privée depuis la chute du président Siad Barre en 1991, qui a plongé le pays dans plus de deux décennies de chaos.
Chassés de Mogadiscio en août 2011 par l’Amisom, les shebab ont depuis essuyé une série de revers militaires qui les a contraint d’abandonner la totalité de leurs bastions du centre et du sud de la Somalie. Mais ils contrôlent encore de vastes zones rurales et continuent de représenter une menace sérieuse pour le gouvernement central, qui peine à asseoir son autorité au-delà de Mogadiscio et de sa périphérie.
«Des insurgés ont tenté de perturber le voyage du président (...) mais je peux vous confirmer que le président et sa délégation sont en parfaite santé et sont parvenus à destination, à Merka», a déclaré à l’AFP Mohamed Qorey, responsable militaire somalien à Merka.
Une source diplomatique à Mogadiscio, citant un membre de l’entourage présidentiel, avait auparavant confirmé à l’AFP que le convoi présidentiel avait été pris dans une embuscade sur le trajet entre Mogadiscio et Merka et que le président et ceux qui l’accompagnaient étaient tous indemnes.
Un porte-parole des shebab, Abdulaziz Abu Musab, avait affirmé dans la matinée à l’AFP que les insurgés islamistes avaient attaqué le convoi présidentiel peu avant Merka, dans la localité de Buffo, sans fournir de bilan de l’attaque. «Nous avons tendu une embuscade au convoi escortant le président "autoproclamé" de Somalie», a déclaré Abulaziz Abu Musab, joint par téléphone, à propos du chef de l’Etat somalien, élu début septembre 2012 par un Parlement formé de chefs traditionnels. «Nous surveillons tous ses mouvements», avait-il ajouté.
Selon un habitant de Bufow, Ibrahim Adan, contacté par l’AFP, «le convoi du président, constitué d’une vingtaine de véhicules blindés a été attaqué près de Bufow, mais ils ont pu reprendre leur route après 15 minutes d’échanges de tirs intenses». Merka est un ancien fief shebab pris par les troupes de la Force de l’Union africaine en Somalie (Amisom) fin août 2012.
L’élection d’Hassan Cheikh Mohamoud, portée à bout de bras par la communauté internationale, a été présentée comme le début du processus de reconstruction d’un Etat central dont la Somalie est privée depuis la chute du président Siad Barre en 1991, qui a plongé le pays dans plus de deux décennies de chaos.
Chassés de Mogadiscio en août 2011 par l’Amisom, les shebab ont depuis essuyé une série de revers militaires qui les a contraint d’abandonner la totalité de leurs bastions du centre et du sud de la Somalie. Mais ils contrôlent encore de vastes zones rurales et continuent de représenter une menace sérieuse pour le gouvernement central, qui peine à asseoir son autorité au-delà de Mogadiscio et de sa périphérie.