HisseinNgaro : je vous remercie pour l’opportunité que vous accordez à la fédération d’Athlétisme de s’exprimer à travers votre journal. Il faut dire que de 1990 à nos jours, sur l’Athlétisme, il y a eu assez de records qui sont des records pour le Tchad. Si nous commençons, je crois bien depuis 1990, il y a eu l’éclipse qui commence en 1992 avec Kaltouma Nadjinan qui nous a représenté aux jeux olympiques de Séoul. En suite elle a pu bénéficier d’une bourse en 1995 avec un autre athlète du nom Haroun Abdourahim et le troisième, le nom m’échappe, mais elle a pu sortir de loue. Et éventuellement ces athlète ont réalisé de nouveaux record que ça soit sur le 200m ou au 400m. N’oublions pas que KaltoumaNadjinan de 1990 jusqu’à 2004 était pratiquement détentrice de record lors des jeux de championnat d’Afrique de Tunis et elle était même finaliste. Donc nous disons qu’il y a des avancés l’athlétisme. Sans oublier d’autres athlètes qui se sont bien comportés dans les championnats internationaux.En 2012, ici, nous avons un nouveau record qui n’a jamais existé depuis des années de l’indépendance. Il est réalisé récemment par l’athlète Haroun Abdourahim avec un chrono de 10 :33 au 100m. L’athlétisme se porte bien en dépit des difficultés que nous rencontrons.
Quelles sont ces difficultés ?
Les difficultés, elles n’en manquent pas, parce que depuis 2000 à nos jours nous n’avons qu’organisé qu’un seul championnat. Et là, ne donne pas une visibilité assez claire pour détection nos athlètes tchadiens. La plupart est puisé au niveau de Ndjamena. Mais delà de tout ça nous réalisons quand même de très bonne performance et surtout à l’exemple des deux petites que nous avons amené l’une de Doba et l’autre de Koumra. Ces deux filles sont encore en junior. Elles sont devenues vice-championne d’athlétisme de l’Afrique centrale. Juste il a fallu un petit encadrement. Des filles comme celles-là, il y’en a dans tout le Tchad. Malheureusement, c’est le problème de regroupement à travers les championnats nationaux, parce que si vous avez un championnat national, vous ne pouvez pas savoir qui fait quoi et où malheureusement.
Quelle relation, la fédération de l’Athlétisme entretient avec le Ministère de la Jeunesse et sports ?
La relation avec le Ministère de la jeunesse et Sports, en principe, c’est une relation de partenariat parce que nous, nous avons une mission, celle de développer l’athlétisme au Tchad. Et le Gouvernement à travers le Ministère des Sports est chargé de nous appuyer pour le développement de la discipline. Une relation de complémentarité j’allais dire. Nous, on cherche la crème, dès qu’on a la crème, on la met à la disposition de Gouvernement qui nous aide à l’améliorer d’avantage pour que demain, l’hymne nationale retentisse. Donc c’est ça notre mission.
La fédération tchadienne d’Athlétisme bénéficie-t-elle du même privilège que les autres disciplines comme le football, le handball….. Auprès du Ministère de la Jeunesse et Sports ?
Le privilège, malheureusement non, la preuve est depuis 2000 nous n’avons pas bénéficié de ressources dilatoire pour organiser nos championnats nationaux. Donc on essaye de s’arranger nous-même, mais vous savez que des individus nepeuvent pas réellement remplir une mission en lieux et place de l’État. Ce qui fait que les difficultés, elles sont là, nous nous cantons sur ce que nous trouvons comme athlète à Ndjamena pour représenter le Tchad. Malheureusement c’est ça le huque mais sinon nous nous en sortons bien.
Quelles sont les ambitions de la fédération dans les années avenirs ?
Nos ambitions dans les années avenirs sont multiples et variées. Nous avons une mission de suivi des entraineurs et leur encadrement, l’encadrement de nos athlètes locaux à l’intérieure du pays, nous souhaitons organiser des championnats sur l’ensemble du territoire tchadien afin de découvrir des jeunes talentueux pour nous représenter valablement dans les compétitions internationales. La fédération dispose une direction nationale des écoles d’athlétisme. Les écoles d’athlétisme, c’est un peu comme des écoles scolaires où on apprend les A, B, C de l’Athlétisme et à la longue, les enfants se spécialisent dans une discipline donnée, et voilà demain vous avez un champion. Nos ambitions, c’est d’abord la formation à la base. C’est ce que nous essayons de réaliser en dépit des difficultés que nous rencontrons. Nous voulons la création d’une certaine élite qui demain va représenter le pays et là, nous arrivons à un niveau assez supérieur où quelque fois nous sommes même incapables de gérer nos athlètes au niveau national. C’est par exemple le cas d’Albertine, le cas d’Haroun Abdourahim. Parce que nous manquons d’un environnement technique, de matériels d’équipement et des infrastructures. Et donc, nous sommes obligé de confier ces enfants dans des centres assez performent comme le centre international d’athlétisme de Dakar.
Propos recueilli par Mahamat Ramadane
Alwihda
Quelles sont ces difficultés ?
Les difficultés, elles n’en manquent pas, parce que depuis 2000 à nos jours nous n’avons qu’organisé qu’un seul championnat. Et là, ne donne pas une visibilité assez claire pour détection nos athlètes tchadiens. La plupart est puisé au niveau de Ndjamena. Mais delà de tout ça nous réalisons quand même de très bonne performance et surtout à l’exemple des deux petites que nous avons amené l’une de Doba et l’autre de Koumra. Ces deux filles sont encore en junior. Elles sont devenues vice-championne d’athlétisme de l’Afrique centrale. Juste il a fallu un petit encadrement. Des filles comme celles-là, il y’en a dans tout le Tchad. Malheureusement, c’est le problème de regroupement à travers les championnats nationaux, parce que si vous avez un championnat national, vous ne pouvez pas savoir qui fait quoi et où malheureusement.
Quelle relation, la fédération de l’Athlétisme entretient avec le Ministère de la Jeunesse et sports ?
La relation avec le Ministère de la jeunesse et Sports, en principe, c’est une relation de partenariat parce que nous, nous avons une mission, celle de développer l’athlétisme au Tchad. Et le Gouvernement à travers le Ministère des Sports est chargé de nous appuyer pour le développement de la discipline. Une relation de complémentarité j’allais dire. Nous, on cherche la crème, dès qu’on a la crème, on la met à la disposition de Gouvernement qui nous aide à l’améliorer d’avantage pour que demain, l’hymne nationale retentisse. Donc c’est ça notre mission.
La fédération tchadienne d’Athlétisme bénéficie-t-elle du même privilège que les autres disciplines comme le football, le handball….. Auprès du Ministère de la Jeunesse et Sports ?
Le privilège, malheureusement non, la preuve est depuis 2000 nous n’avons pas bénéficié de ressources dilatoire pour organiser nos championnats nationaux. Donc on essaye de s’arranger nous-même, mais vous savez que des individus nepeuvent pas réellement remplir une mission en lieux et place de l’État. Ce qui fait que les difficultés, elles sont là, nous nous cantons sur ce que nous trouvons comme athlète à Ndjamena pour représenter le Tchad. Malheureusement c’est ça le huque mais sinon nous nous en sortons bien.
Quelles sont les ambitions de la fédération dans les années avenirs ?
Nos ambitions dans les années avenirs sont multiples et variées. Nous avons une mission de suivi des entraineurs et leur encadrement, l’encadrement de nos athlètes locaux à l’intérieure du pays, nous souhaitons organiser des championnats sur l’ensemble du territoire tchadien afin de découvrir des jeunes talentueux pour nous représenter valablement dans les compétitions internationales. La fédération dispose une direction nationale des écoles d’athlétisme. Les écoles d’athlétisme, c’est un peu comme des écoles scolaires où on apprend les A, B, C de l’Athlétisme et à la longue, les enfants se spécialisent dans une discipline donnée, et voilà demain vous avez un champion. Nos ambitions, c’est d’abord la formation à la base. C’est ce que nous essayons de réaliser en dépit des difficultés que nous rencontrons. Nous voulons la création d’une certaine élite qui demain va représenter le pays et là, nous arrivons à un niveau assez supérieur où quelque fois nous sommes même incapables de gérer nos athlètes au niveau national. C’est par exemple le cas d’Albertine, le cas d’Haroun Abdourahim. Parce que nous manquons d’un environnement technique, de matériels d’équipement et des infrastructures. Et donc, nous sommes obligé de confier ces enfants dans des centres assez performent comme le centre international d’athlétisme de Dakar.
Propos recueilli par Mahamat Ramadane
Alwihda