S’il n’y a plus aucun doute sur l’indéniable nécessité de recourir aux investissements dans les énergies renouvelables pour renforcer notre capacité de production énergétique, il demeure toutefois la question du financement et de la modernisation de la Société nationale d'électricité (SNE).
Le financement de notre production énergétique doit passer par des solutions locales, régionales et internationales. Tout d’abord, il nous faut travailler et mettre sur table un véritable programme d’urgence énergétique. Ce programme doit être inclusif et réunir les meilleurs talents, start-up, techniciens et institutions étatiques compétentes autour de l’exigence énergétique. Nous devons nous organiser nous-mêmes et êtres les principaux architectes de ce programme et le soumettre ensuite aux autorités gouvernementales.
L’objectif reste de trouver les meilleures solutions technologiques peu coûteuses et plus efficaces, tout en trouvant les solutions de financement adéquates. C’est d’ailleurs tout l’intérêt des énergies renouvelables. Les banques internationales et régionales sont prêtes à accompagner le Tchad, si nous leur présentons de solides garanties.
Pour ce qui est de la solution locale envisageable, nous pouvons travailler sur un projet de texte légal ou réglementaire qui vise à mettre en place une taxe journalière téléphonique perçue par les opérateurs téléphoniques et possiblement les fournisseurs d’accès à internet.
Comment fonctionnerait cette taxe « urgence énergie » ?
Concrètement, cette taxe « urgence énergie » peut être prélevée de différentes façons complémentaires tout en s’adaptant au Code général des impôts et ce pendant douze mois (1 an) :
Tout d’abord, à raison de 10 à 100 Francs par jour entre six mois et 12 mois à compter du 1er janvier 2022, sur chaque compte mobile abonné. Cela nous permettrait de récolter entre 30 et 300 milliards de Francs CFA.
De plus, cette taxe pourrait être prélevée à raison d’un taux entre 0,5 % à 2 % sur les entreprises déjà assujetties aux différentes impositions, sans bousculer les plus jeunes qui auront toujours besoin de plus d’exonérations possibles pour mieux croître.
Enfin cette taxe pourrait s’adosser à la taxe de valeur ajoutée à raison de 2%. Ainsi la TVA reviendrait à 20% sur une année complète. Puis, elle pourrait aussi s’ajouter sous forme d’imposition sur le salaire mensuel des fonctionnaires et salariés du secteur privé à raison d’un faible pourcentage.
D’autres formes d’impositions sont envisageables et nous y travaillerons dessus afin d’en ressortir des propositions citoyennes, structurées, définitives et complètes. Ce qui est sûr, c’est que le produit de ces recettes permettra de financer au moins partiellement la production énergétique pilotée par la SNE.
À cette solution, nous devons aussi privilégier les Partenariats Publics-Privés (PPP). En réalité, les PPP représentent une énorme manne financière et une opportunité extraordinaire pour l’État et la SNE. Puisque, les financements des infrastructures et de la production énergétique seront assurés par les entreprises entreprenantes et non par le budget étatique. L’État aura tout à gagner si au bout du compte, les entreprises de toutes tailles confondues et petites et grandes industries parviennent à être productives sur une journée complète plutôt que sur quelques heures. Ce qui est aussi le cas pour les fonctionnaires et salariés qui travailleront finalement plus longtemps et dans de meilleures conditions.
Le financement de notre production énergétique doit passer par des solutions locales, régionales et internationales. Tout d’abord, il nous faut travailler et mettre sur table un véritable programme d’urgence énergétique. Ce programme doit être inclusif et réunir les meilleurs talents, start-up, techniciens et institutions étatiques compétentes autour de l’exigence énergétique. Nous devons nous organiser nous-mêmes et êtres les principaux architectes de ce programme et le soumettre ensuite aux autorités gouvernementales.
L’objectif reste de trouver les meilleures solutions technologiques peu coûteuses et plus efficaces, tout en trouvant les solutions de financement adéquates. C’est d’ailleurs tout l’intérêt des énergies renouvelables. Les banques internationales et régionales sont prêtes à accompagner le Tchad, si nous leur présentons de solides garanties.
Pour ce qui est de la solution locale envisageable, nous pouvons travailler sur un projet de texte légal ou réglementaire qui vise à mettre en place une taxe journalière téléphonique perçue par les opérateurs téléphoniques et possiblement les fournisseurs d’accès à internet.
Comment fonctionnerait cette taxe « urgence énergie » ?
Concrètement, cette taxe « urgence énergie » peut être prélevée de différentes façons complémentaires tout en s’adaptant au Code général des impôts et ce pendant douze mois (1 an) :
Tout d’abord, à raison de 10 à 100 Francs par jour entre six mois et 12 mois à compter du 1er janvier 2022, sur chaque compte mobile abonné. Cela nous permettrait de récolter entre 30 et 300 milliards de Francs CFA.
De plus, cette taxe pourrait être prélevée à raison d’un taux entre 0,5 % à 2 % sur les entreprises déjà assujetties aux différentes impositions, sans bousculer les plus jeunes qui auront toujours besoin de plus d’exonérations possibles pour mieux croître.
Enfin cette taxe pourrait s’adosser à la taxe de valeur ajoutée à raison de 2%. Ainsi la TVA reviendrait à 20% sur une année complète. Puis, elle pourrait aussi s’ajouter sous forme d’imposition sur le salaire mensuel des fonctionnaires et salariés du secteur privé à raison d’un faible pourcentage.
D’autres formes d’impositions sont envisageables et nous y travaillerons dessus afin d’en ressortir des propositions citoyennes, structurées, définitives et complètes. Ce qui est sûr, c’est que le produit de ces recettes permettra de financer au moins partiellement la production énergétique pilotée par la SNE.
À cette solution, nous devons aussi privilégier les Partenariats Publics-Privés (PPP). En réalité, les PPP représentent une énorme manne financière et une opportunité extraordinaire pour l’État et la SNE. Puisque, les financements des infrastructures et de la production énergétique seront assurés par les entreprises entreprenantes et non par le budget étatique. L’État aura tout à gagner si au bout du compte, les entreprises de toutes tailles confondues et petites et grandes industries parviennent à être productives sur une journée complète plutôt que sur quelques heures. Ce qui est aussi le cas pour les fonctionnaires et salariés qui travailleront finalement plus longtemps et dans de meilleures conditions.
La question de la modernisation de la SNE est tout autant cruciale :
En période de saison chaude, lorsque les groupes de la SNE fonctionnent difficilement, les tchadiens qui ont les moyens ainsi que les entreprises et structures administratives, dépensent énormément en carburant pour alimenter les groupes électrogènes. Pour ceux qui n’en ont pas, c’est le délestage et la pénombre.
Les consommateurs veulent plus de transparence, d’équité dans la gestion de la répartition énergétique et de rapidité dans le traitement des demandes clientes. Pourquoi ne pas s’appuyer sur les technologies digitales pour permettre aux consommateurs d’être plus proches de la SNE et de faire remonter plus facilement les requêtes clientes ?
S’appuyer sur celles-ci pour mieux les prévenir et les informer des difficultés quotidiennes rencontrées par les agents de terrains, signaler les coupures de lignes à partir d’une simple application tout en géolocalisant le lieu du sinistre.
En ce qui concerne la répartition, la SNE pourrait revoir son plan de distribution et promouvoir un meilleur équilibre. Cela frustre le consommateur lorsque des lampadaires sont allumés par exemple en plein jour et qu’un ou plusieurs quartiers sont sans énergie au même moment.
En somme, ces points clés devront figurer dans le programme d’urgence énergétique et nous aurons à élaborer des propositions en ce sens tout en optant pour les meilleures solutions qui s’offrent à nous.
Sidick Mahamat Kossi.
En période de saison chaude, lorsque les groupes de la SNE fonctionnent difficilement, les tchadiens qui ont les moyens ainsi que les entreprises et structures administratives, dépensent énormément en carburant pour alimenter les groupes électrogènes. Pour ceux qui n’en ont pas, c’est le délestage et la pénombre.
Les consommateurs veulent plus de transparence, d’équité dans la gestion de la répartition énergétique et de rapidité dans le traitement des demandes clientes. Pourquoi ne pas s’appuyer sur les technologies digitales pour permettre aux consommateurs d’être plus proches de la SNE et de faire remonter plus facilement les requêtes clientes ?
S’appuyer sur celles-ci pour mieux les prévenir et les informer des difficultés quotidiennes rencontrées par les agents de terrains, signaler les coupures de lignes à partir d’une simple application tout en géolocalisant le lieu du sinistre.
En ce qui concerne la répartition, la SNE pourrait revoir son plan de distribution et promouvoir un meilleur équilibre. Cela frustre le consommateur lorsque des lampadaires sont allumés par exemple en plein jour et qu’un ou plusieurs quartiers sont sans énergie au même moment.
En somme, ces points clés devront figurer dans le programme d’urgence énergétique et nous aurons à élaborer des propositions en ce sens tout en optant pour les meilleures solutions qui s’offrent à nous.
Sidick Mahamat Kossi.