Le terrorisme salafisme une menace réelle en Afrique et en France
Les derniers évènements qui ont secoué la France interpellent quant aux risques d’une recrudescence des embrigadements d’individus par les milieux radicaux islamistes salafites tant en Afrique, qu’au Maghreb, au Moyen-Orient, en Asie, en Amérique mais aussi en Europe à des fins terroristes.
Ces évènements interpellent également sur la menace d’actions terroristes qui pourraient être perpétrés par des recrues nouvellement converties et parfaitement formatées dans le radicalisme par des prêcheurs salafites.
La récente manifestation à Paris devant l’ambassade américaine a vu certains extrémistes musulmans appeler à égorger les juifs et ce à la face des forces de sécurité présentes sur les lieux.
Les enregistrements vidéo de ce dérapage insultant dans un pays laïc sont disponibles sur le net. Un simple visionnage pourrait permettre d’identifier les individus qui appellent au meurtre sur la place publique afin de les interpeller et de les traduire devant les tribunaux en comparution immédiate.
Peu de jours après, c’est une épicerie juive qui est visée par un attentat à la grenade à Sarcelles et ensuite, le 06 octobre 2012, c’était une synagogue d’Argenteuil qui fut visée par des tirs blancs.
Mais l’enquête de l’acte répugnant et lâche de Sarcelles permettra d’identifier l’un des auteurs et conduira au démantèlement d’une cellule terroriste islamiste salafite le samedi 06 octobre 2012 disséminée sur le territoire français au moment même où la communauté juive célèbre les fêtes de Souccot, une fête qui suit le Youm Kippour, la plus importante des Fêtes pour les juifs
Les personnes interpellées sont tous des jeunes français, nouvellement convertis, connus pas les services de police comme de petits délinquants mais pas comme des activistes du radicalisme salafiste.
Une nouvelle donne qui a perturbé, si on peut se permettre de le dire, les services de sécurité intérieure français.
Les investigations menées pour l’heure, avec un grand professionnalisme, pourrait permettre d’affirmer que la mise hors d’état de nuire de cette cellule aurait permis d’éviter le pire.
La documentation saisie laisse supposer que ces terroristes avaient l’intention machiavélique de s’attaquer à la communauté juive de France.
Une supposition qui s’est avérée être une réalité après la déclaration du Président de la République française et celles de son Premier Ministre et de son Ministre de l’Intérieur.
A cet égard, le Chef de l’Etat à tenu à recevoir les Présidents du Consistoire Central israélite de France et du Conseil Représentatif des Institutions Juives de France (CRIF), Joël Mergui et Richard Prasquier, les plus hautes religieuses juives de France, pour leur réaffirmer l'intransigeance qui sera celle des pouvoirs publics pour lutter contre le racisme et l'antisémitisme.
Le Président français a également annoncé que les lieux de culte seront encore davantage surveillés afin de réserver le caractère laïc de la France, un principe fondamental qui conduit l'Etat à protéger tous les cultes.
De son côté, le Président du Conseil Français du Culte Musulman (CFCM), Monsieur Mohamed Moussaoui, a fermement condamné l’agression contre la Synagogue d’Argenteuil et souligné la gravité de cet acte d’intimidation inacceptable.
Il a également confirmé que le CFCM « assure la communauté juive de France de son soutien et de sa solidarité fraternels face à toutes les agressions qui visent ses membres et ses institutions et en appelle à la conscience et à la responsabilité de chacun afin d’éviter tout amalgame avec l’ensemble des musulmans qui sont profondément affectés par l’instrumentalisation faite de leur religion par des individus qui portent atteinte à l’Islam.»
La situation de cet extrémisme islamiste salafiste en France étant réel et menaçant, il n’en demeure pas moins, et ce sans étonnement aucun, qu’il est organisé et étendu comme une pieuvre dans un grand nombre de pays et sur tous les continents, d’où sa dangerosité permanente.
Ce phénomène monstrueux est, en effet, également présent en Afrique, notamment dans les pays sahélo-sahariens, au Nigéria, en Somalie, au Kenya et au Maghreb où sévissent les terroristes d’AQMI, dont le principal pourvoyeur d’hommes n’est autre que le polisario et où l’ampleur que prend leur audience dans ces pays est d’une gravité sécuritaire qui n’a pas de nom.
Le cas du Mali est éloquent.
Un pays souverain qui s’est vu, du jour au lendemain, occupé par les islamistes d'AQMI et du MUJUJAO qui continuent à recruter impunément parmi les jeunes sahraouis séquestrés à Tindouf en plein milieu du territoire algérien et ce, sous le contrôle du polisario.
Le schéma de recrutement est le même pour tous, qu’ils soient européens, américains, asiatiques, océaniens ou africains. Repérer les personnes en situation de précarité et au ban de la société afin d’en faire des nouveaux jihadistes prêts au martyr.
D’ailleurs, plusieurs informations crédibles confirment que l’occupation du nord Mali par des groupes islamistes radicaux a suscité un enthousiasme auprès de centaines de jeunes recrues du Maghreb, pour la grande majorité issus des camps des séquestrés de Tindouf.
Un recrutement de sahraouis en masse facilité par le manque d’absence d’avenir, la précarité humiliante de la vie dans les camps de Tindouf et les primes faramineuses d’embauche offertes par les responsables jihadistes salafites.
Des jeunes sahraouis qui sont rompus au maniement des armes, endoctrinés par des imams salafistes qui prônent ouvertement dans les camps de Tindouf à la création d'un Etat islamiste au Sahara marocain, et qui sont accueillis à bras ouverts par leurs frères algériens.
Nul ne peut ignorer que les hordes des jihadistes sahraouis circulent librement en territoire algérien et s’adonnent en toute impunité à des enlèvements d’étrangers, des demandes de rançons et des partages des revenus illicites tirés de la criminalité transnationale (trafic d’être humains, de drogue, d’armes).
Un constat qui amène à nous poser les questions suivantes :
Pourquoi, l’Algérie, qui ne peut ignorer ce qui se passe sur son territoire et dans un les camps de Tindouf étroitement sous son contrôle, refuse t’elle d’intervenir pour traiter le terrorisme sur son sol ?
Pourquoi le Comité d'Etat-Major Opérationnel Conjoint (CEMOC), mécanisme conçu à Alger pour faire face au péril d'AQMI et qui regroupe plusieurs Etat sahéliens, est-il étrangement paralysé, comme en état d'hibernation, depuis le début de la crise malienne ?
Une attitude algérienne qui suscite l’incompréhension de tous ces partenaires, tant africains qu’européens et ce, alors que le Maroc à su renforcer efficacement ses mesures de sécurité.
Ceci étant dit, il est utile que tous les musulmans rappellent fermement que le radicalisme islamiste est une monstruosité contre l'intelligence et la morale qui doit être combattu sans complaisance et sans faiblesse
Aucun progrès ne pourra advenir sans que des barrières strictes n'y soient posées sur les plans national et international en renforçant toujours plus les instruments de loi anti-terroriste et de coopération internationale pour être plus efficace contre ce fléau.
C’est pourquoi, pour que ces cancers du XXIème siècle, que sont l’extrémisme religieux, le racisme et l’intolérance, soient traités efficacement, tous les Musulmans, Juifs, Chrétiens, Indous, Sikhs, Bouddhistes ou autres se doivent de refuser systématiquement tout amalgame afin de ne pas en pâtir et d’en être aussi des victimes innocentes.
Il est démontré que l’idéologie du radicalisme religieux est comparable au nazisme.
Une idéologie que toutes les sociétés libres, démocratiques et unanimes doivent combattre afin que le chaos, l’humiliation humaine, la fin des droits humains et l’aliénation ne s’installent et que les libertés, la culture, l’enseignement, la recherche, le développement ainsi que le progrès ne disparaissent à jamais.
Aussi, les Musulmans, où qu’ils soient, ne doivent pas pâtir de l’islamisme radical salafite car eux-mêmes victimes de ce fléau. Une idéologie qu’ils exècrent du plus profond d’eux-mêmes. Une attitude toute à leur honneur et qui montre le vrai de l’Islam tolérant.
Je terminerai mon propos en reprenant une partie de l’allocution adressée, le 28 septembre 2012, par le Roi du Maroc lors de la 67e session de l'Assemblée Générale de l'ONU :
«Je ne saurais conclure ce discours sans évoquer la nécessité d'une lutte collective, coordonnée et efficace contre toutes les formes d'extrémisme, de haine, et de xénophobie, et contre toute provocation ou atteinte à la foi et à la sensibilité d'autrui, quels qu'en soient les mobiles et les manifestations. Face à la montée de ces phénomènes odieux et à leurs répercussions dramatiques, les efforts que déploie chaque Etat au niveau national, pour y faire face, doivent s'intégrer dans une stratégie internationale coordonnée, tenant compte des nobles initiatives qui ont été lancées, mobilisant tous les organismes des Nations-Unies, et s'appuyant sur des engagements claires et sur la régulation et la dissémination des meilleures pratiques nationales et régionales en la matière.»
En vous demandant de bien vouloir publier ce papier. Une réponse à cette demande par courriel serait appréciée. Cordialement. Farid Mnebhi.
Les derniers évènements qui ont secoué la France interpellent quant aux risques d’une recrudescence des embrigadements d’individus par les milieux radicaux islamistes salafites tant en Afrique, qu’au Maghreb, au Moyen-Orient, en Asie, en Amérique mais aussi en Europe à des fins terroristes.
Ces évènements interpellent également sur la menace d’actions terroristes qui pourraient être perpétrés par des recrues nouvellement converties et parfaitement formatées dans le radicalisme par des prêcheurs salafites.
La récente manifestation à Paris devant l’ambassade américaine a vu certains extrémistes musulmans appeler à égorger les juifs et ce à la face des forces de sécurité présentes sur les lieux.
Les enregistrements vidéo de ce dérapage insultant dans un pays laïc sont disponibles sur le net. Un simple visionnage pourrait permettre d’identifier les individus qui appellent au meurtre sur la place publique afin de les interpeller et de les traduire devant les tribunaux en comparution immédiate.
Peu de jours après, c’est une épicerie juive qui est visée par un attentat à la grenade à Sarcelles et ensuite, le 06 octobre 2012, c’était une synagogue d’Argenteuil qui fut visée par des tirs blancs.
Mais l’enquête de l’acte répugnant et lâche de Sarcelles permettra d’identifier l’un des auteurs et conduira au démantèlement d’une cellule terroriste islamiste salafite le samedi 06 octobre 2012 disséminée sur le territoire français au moment même où la communauté juive célèbre les fêtes de Souccot, une fête qui suit le Youm Kippour, la plus importante des Fêtes pour les juifs
Les personnes interpellées sont tous des jeunes français, nouvellement convertis, connus pas les services de police comme de petits délinquants mais pas comme des activistes du radicalisme salafiste.
Une nouvelle donne qui a perturbé, si on peut se permettre de le dire, les services de sécurité intérieure français.
Les investigations menées pour l’heure, avec un grand professionnalisme, pourrait permettre d’affirmer que la mise hors d’état de nuire de cette cellule aurait permis d’éviter le pire.
La documentation saisie laisse supposer que ces terroristes avaient l’intention machiavélique de s’attaquer à la communauté juive de France.
Une supposition qui s’est avérée être une réalité après la déclaration du Président de la République française et celles de son Premier Ministre et de son Ministre de l’Intérieur.
A cet égard, le Chef de l’Etat à tenu à recevoir les Présidents du Consistoire Central israélite de France et du Conseil Représentatif des Institutions Juives de France (CRIF), Joël Mergui et Richard Prasquier, les plus hautes religieuses juives de France, pour leur réaffirmer l'intransigeance qui sera celle des pouvoirs publics pour lutter contre le racisme et l'antisémitisme.
Le Président français a également annoncé que les lieux de culte seront encore davantage surveillés afin de réserver le caractère laïc de la France, un principe fondamental qui conduit l'Etat à protéger tous les cultes.
De son côté, le Président du Conseil Français du Culte Musulman (CFCM), Monsieur Mohamed Moussaoui, a fermement condamné l’agression contre la Synagogue d’Argenteuil et souligné la gravité de cet acte d’intimidation inacceptable.
Il a également confirmé que le CFCM « assure la communauté juive de France de son soutien et de sa solidarité fraternels face à toutes les agressions qui visent ses membres et ses institutions et en appelle à la conscience et à la responsabilité de chacun afin d’éviter tout amalgame avec l’ensemble des musulmans qui sont profondément affectés par l’instrumentalisation faite de leur religion par des individus qui portent atteinte à l’Islam.»
La situation de cet extrémisme islamiste salafiste en France étant réel et menaçant, il n’en demeure pas moins, et ce sans étonnement aucun, qu’il est organisé et étendu comme une pieuvre dans un grand nombre de pays et sur tous les continents, d’où sa dangerosité permanente.
Ce phénomène monstrueux est, en effet, également présent en Afrique, notamment dans les pays sahélo-sahariens, au Nigéria, en Somalie, au Kenya et au Maghreb où sévissent les terroristes d’AQMI, dont le principal pourvoyeur d’hommes n’est autre que le polisario et où l’ampleur que prend leur audience dans ces pays est d’une gravité sécuritaire qui n’a pas de nom.
Le cas du Mali est éloquent.
Un pays souverain qui s’est vu, du jour au lendemain, occupé par les islamistes d'AQMI et du MUJUJAO qui continuent à recruter impunément parmi les jeunes sahraouis séquestrés à Tindouf en plein milieu du territoire algérien et ce, sous le contrôle du polisario.
Le schéma de recrutement est le même pour tous, qu’ils soient européens, américains, asiatiques, océaniens ou africains. Repérer les personnes en situation de précarité et au ban de la société afin d’en faire des nouveaux jihadistes prêts au martyr.
D’ailleurs, plusieurs informations crédibles confirment que l’occupation du nord Mali par des groupes islamistes radicaux a suscité un enthousiasme auprès de centaines de jeunes recrues du Maghreb, pour la grande majorité issus des camps des séquestrés de Tindouf.
Un recrutement de sahraouis en masse facilité par le manque d’absence d’avenir, la précarité humiliante de la vie dans les camps de Tindouf et les primes faramineuses d’embauche offertes par les responsables jihadistes salafites.
Des jeunes sahraouis qui sont rompus au maniement des armes, endoctrinés par des imams salafistes qui prônent ouvertement dans les camps de Tindouf à la création d'un Etat islamiste au Sahara marocain, et qui sont accueillis à bras ouverts par leurs frères algériens.
Nul ne peut ignorer que les hordes des jihadistes sahraouis circulent librement en territoire algérien et s’adonnent en toute impunité à des enlèvements d’étrangers, des demandes de rançons et des partages des revenus illicites tirés de la criminalité transnationale (trafic d’être humains, de drogue, d’armes).
Un constat qui amène à nous poser les questions suivantes :
Pourquoi, l’Algérie, qui ne peut ignorer ce qui se passe sur son territoire et dans un les camps de Tindouf étroitement sous son contrôle, refuse t’elle d’intervenir pour traiter le terrorisme sur son sol ?
Pourquoi le Comité d'Etat-Major Opérationnel Conjoint (CEMOC), mécanisme conçu à Alger pour faire face au péril d'AQMI et qui regroupe plusieurs Etat sahéliens, est-il étrangement paralysé, comme en état d'hibernation, depuis le début de la crise malienne ?
Une attitude algérienne qui suscite l’incompréhension de tous ces partenaires, tant africains qu’européens et ce, alors que le Maroc à su renforcer efficacement ses mesures de sécurité.
Ceci étant dit, il est utile que tous les musulmans rappellent fermement que le radicalisme islamiste est une monstruosité contre l'intelligence et la morale qui doit être combattu sans complaisance et sans faiblesse
Aucun progrès ne pourra advenir sans que des barrières strictes n'y soient posées sur les plans national et international en renforçant toujours plus les instruments de loi anti-terroriste et de coopération internationale pour être plus efficace contre ce fléau.
C’est pourquoi, pour que ces cancers du XXIème siècle, que sont l’extrémisme religieux, le racisme et l’intolérance, soient traités efficacement, tous les Musulmans, Juifs, Chrétiens, Indous, Sikhs, Bouddhistes ou autres se doivent de refuser systématiquement tout amalgame afin de ne pas en pâtir et d’en être aussi des victimes innocentes.
Il est démontré que l’idéologie du radicalisme religieux est comparable au nazisme.
Une idéologie que toutes les sociétés libres, démocratiques et unanimes doivent combattre afin que le chaos, l’humiliation humaine, la fin des droits humains et l’aliénation ne s’installent et que les libertés, la culture, l’enseignement, la recherche, le développement ainsi que le progrès ne disparaissent à jamais.
Aussi, les Musulmans, où qu’ils soient, ne doivent pas pâtir de l’islamisme radical salafite car eux-mêmes victimes de ce fléau. Une idéologie qu’ils exècrent du plus profond d’eux-mêmes. Une attitude toute à leur honneur et qui montre le vrai de l’Islam tolérant.
Je terminerai mon propos en reprenant une partie de l’allocution adressée, le 28 septembre 2012, par le Roi du Maroc lors de la 67e session de l'Assemblée Générale de l'ONU :
«Je ne saurais conclure ce discours sans évoquer la nécessité d'une lutte collective, coordonnée et efficace contre toutes les formes d'extrémisme, de haine, et de xénophobie, et contre toute provocation ou atteinte à la foi et à la sensibilité d'autrui, quels qu'en soient les mobiles et les manifestations. Face à la montée de ces phénomènes odieux et à leurs répercussions dramatiques, les efforts que déploie chaque Etat au niveau national, pour y faire face, doivent s'intégrer dans une stratégie internationale coordonnée, tenant compte des nobles initiatives qui ont été lancées, mobilisant tous les organismes des Nations-Unies, et s'appuyant sur des engagements claires et sur la régulation et la dissémination des meilleures pratiques nationales et régionales en la matière.»
En vous demandant de bien vouloir publier ce papier. Une réponse à cette demande par courriel serait appréciée. Cordialement. Farid Mnebhi.