Un enfant derrière un paysage d'arrière plan dévasté par la guerre. Crédits photos : Sources
L’annonce par certains nostalgiques des périodes sombres qu’à connu le Tchad et qui veulent relancer le conflit armé, suscite le rejet unanime des Tchadiens qui ne veulent plus de l’effusion de sang pour faire valoir des revendications politiques. Après plusieurs décennies de conflits meurtriers, les fils du Tchad refusent le refrain de l’horreur et de la désolation. Tous aspirent profondément à la paix et à la cohésion nationale. Ils refusent d’être les otages tous ceux qui veulent résoudre leur vision politique par le biais des armes.
Au moment où toute la région du Sahel fait face aux actes terroristes, notre pays doit faire l’économie d’un conflit armé pour mieux conjuguer les efforts pour la lutte contre le terrorisme et le sous-développement. Le Tchad doit investir ses ressources dans la création d’emploi, la construction des infrastructures routières, de voirie urbaine, des points d’adduction d’eau potable, des hôpitaux, des écoles, des lycées et des universités. Nous devons tous lutter contre la dégradation de l’environnement en veillant au reboisement et à mettre une politique environnementale fiable pour contrer l’avancée du désert et la destruction du couvert végétal.
L’étudiant et l’élève tchadien ne veulent plus passer des années blanches du fait de la guerre, hypothéquant ainsi leur rêve, leur avenir et leur ambition de réussir dans leur vie. L’éleveur et l’agriculteur ne veulent plus voir leurs champs transformés en théâtre de combat ou de charnier, ou encore de voir leur bétail décimé par un conflit armé. Les fonctionnaires ne veulent plus refaire l’expérience d’une guerre qui nuit grandement à leur capacité de prendre en charge leur famille. La ménagère ou la mère de famille tchadienne ne veut plus que ses enfants servent de chair à canon ou devenir des victimes de viols. Les commerçants ne veulent plus voir leur patrimoine partir en fumée sous l’effet des pillages et de destruction. Les médecins et infirmiers tchadiens ne veulent plus revoir le cliché des horreurs de la guerre. Ils ne veulent plus voir des corps démembrés et déchiquetés des protagonistes et des victimes civils collatérales.
Le Tchad a une guerre à faire, celle contre la pauvreté, la mortalité infantile, la morbidité, les traitements dégradants infligés aux femmes, les maladies endémiques, l’analphabétisme, la corruption et le terrorisme. Nous avons tous intérêt à livrer une guerre louable contre la malnutrition, le manque d’eau potable et le désœuvrement de la jeunesse. Notre pays a d’autres combats pour le développement du Tchad et contre les cellules dormantes des groupes terroristes. Une nième guerre au Tchad ouvrira la porte au désordre et à l’installation des organisations terroristes qui n’attendent que des occasions pour étendre leurs tentacules nuisibles. Il est du devoir de tous les fils du Tchad de récuser la lutte armée en s’engageant résolument vers la voie de la paix, de la cohésion nationale et de la stabilité de notre pays. La volonté populaire pour la paix est plus forte que les ambitions de certains compatriotes qui veulent faire basculer le pays dans le gouffre de la guerre et du désordre. Le pays s’est résolument engagé vers l’autoroute du développement, faire machine arrière par la volonté des nostalgiques de la guerre est inadmissible. Qui dit trafic et contrebande dit mafia et conflit armé!
Au moment où toute la région du Sahel fait face aux actes terroristes, notre pays doit faire l’économie d’un conflit armé pour mieux conjuguer les efforts pour la lutte contre le terrorisme et le sous-développement. Le Tchad doit investir ses ressources dans la création d’emploi, la construction des infrastructures routières, de voirie urbaine, des points d’adduction d’eau potable, des hôpitaux, des écoles, des lycées et des universités. Nous devons tous lutter contre la dégradation de l’environnement en veillant au reboisement et à mettre une politique environnementale fiable pour contrer l’avancée du désert et la destruction du couvert végétal.
L’étudiant et l’élève tchadien ne veulent plus passer des années blanches du fait de la guerre, hypothéquant ainsi leur rêve, leur avenir et leur ambition de réussir dans leur vie. L’éleveur et l’agriculteur ne veulent plus voir leurs champs transformés en théâtre de combat ou de charnier, ou encore de voir leur bétail décimé par un conflit armé. Les fonctionnaires ne veulent plus refaire l’expérience d’une guerre qui nuit grandement à leur capacité de prendre en charge leur famille. La ménagère ou la mère de famille tchadienne ne veut plus que ses enfants servent de chair à canon ou devenir des victimes de viols. Les commerçants ne veulent plus voir leur patrimoine partir en fumée sous l’effet des pillages et de destruction. Les médecins et infirmiers tchadiens ne veulent plus revoir le cliché des horreurs de la guerre. Ils ne veulent plus voir des corps démembrés et déchiquetés des protagonistes et des victimes civils collatérales.
Le Tchad a une guerre à faire, celle contre la pauvreté, la mortalité infantile, la morbidité, les traitements dégradants infligés aux femmes, les maladies endémiques, l’analphabétisme, la corruption et le terrorisme. Nous avons tous intérêt à livrer une guerre louable contre la malnutrition, le manque d’eau potable et le désœuvrement de la jeunesse. Notre pays a d’autres combats pour le développement du Tchad et contre les cellules dormantes des groupes terroristes. Une nième guerre au Tchad ouvrira la porte au désordre et à l’installation des organisations terroristes qui n’attendent que des occasions pour étendre leurs tentacules nuisibles. Il est du devoir de tous les fils du Tchad de récuser la lutte armée en s’engageant résolument vers la voie de la paix, de la cohésion nationale et de la stabilité de notre pays. La volonté populaire pour la paix est plus forte que les ambitions de certains compatriotes qui veulent faire basculer le pays dans le gouffre de la guerre et du désordre. Le pays s’est résolument engagé vers l’autoroute du développement, faire machine arrière par la volonté des nostalgiques de la guerre est inadmissible. Qui dit trafic et contrebande dit mafia et conflit armé!
Moussa Guetane Moussa