(Zhang Qizuo, le Quotidien du Peuple)
L'explication sous-jacente du caractère atone de l'économie mondiale peut être trouvée dans des causes structurelles à moyen et long terme.
Au milieu d'une telle toile de fond, la Chine, qui assure en ce moment la présidence tournante du G20, cherche à récolter les fruits du Sommet de Hangzhou dans l'approfondissement de la réforme financière structurelle internationale, en proposant de nouvelles solutions pour une gouvernance financière mondiale plus efficace, transformant le G20 de mécanisme de réponse aux crises en un autre mécanisme de réponse à long terme et mettant en évidence le rôle majeur du G20 dans la croissance économique mondiale et la coopération internationale.
L'économie mondiale connaît un ralentissement. Les politiques monétaires assouplies n’ont pas réussi à freiner le déclin de la croissance des économies développées au cours du deuxième trimestre. Au 2e trimestre de l’an passé, les États-Unis n’ont ainsi connu qu’une croissance d’1,2%, tandis que l'UE et le Japon ont enregistré une progression de 0,3% et 0,2% respectivement.
Dans le même temps, à part la Chine et l'Inde qui ont maintenu une croissance relativement stable, les économies émergentes n’ont pas non plus réussi à freiner leur tendance à la baisse.
Les preuves citées ci-dessus montrent que la crise financière internationale affecte encore l'économie mondiale. Tout comme les forces motrices inventées au cours de la dernière vague de révolution technologique et industrielle perdent de leur force, le potentiel des systèmes économiques et des modèles de développement traditionnels est également en train de disparaître.
La crise financière de 2008 a également exacerbé les déséquilibres dans l'architecture économique mondiale après qu’elle ait exposé les défauts structurels et les risques systématiques du système international traditionnel de gouvernance financière, dominé par le Dollar.
De grands changements sont intervenus dans le paysage économique mondial. Cependant, dans le système de gouvernance financière traditionnel, les marchés émergents et les pays en développement sont sous-représentés. Leurs quotas et droits de vote au sein du FMI ne correspondent pas à leur agrégat économique, de plus en plus important.
En conséquence, le système traditionnel a provoqué une asymétrie de devises pour les marchés émergents et les pays en développement. L'effet d'entraînement négatif des politiques d'assouplissement quantitatif lancées par les pays développés a donc été transféré sur eux, entraînant un déséquilibre de leur structure économique.
Face au déséquilibre structurel à long terme de l'économie mondiale, le G20 doit se transformer et passer du mécanisme d'origine, destiné à répondre aux crises, à un autre mécanisme de gouvernance économique à long terme.
Depuis qu'elle a pris la présidence tournante du G20, en se concentrant sur le thème «Vers une économie mondiale innovatrice, dynamique, interconnectée et inclusive », la Chine a identifié 9 domaines prioritaires et 48 principes de réforme structurelle. Elle a proposé d'élargir la demande globale grâce à l'augmentation des investissements dans les infrastructures et de construire un nouvel ordre d'imposition international équitable.
En plus de ces efforts, la Chine a également réactivé le Groupe de travail sur l’architecture financière internationale, et élaboré un agenda du G20 qui vise à construire une architecture financière internationale plus stable et plus durable.
De même, la Chine a mis en avant une série de suggestions pratiques et crédibles sur l'élargissement de l'application des droits de tirage spéciaux, le renforcement du réseau de sécurité financière internationale, l'accélération des quotas du FMI et la réforme de la gouvernance, mais aussi l’amélioration de la surveillance et de la gestion des flux de capitaux, et l'amélioration des mécanismes de restructuration de la dette souveraine.
En fait, s’agissant de faire progresser la reforme structurelle, la Chine est un modèle. Ses efforts pour élargir modérément la demande globale et mettre en œuvre une réforme structurelle de l'offre basée sur la réduction des capacités de production, le déstockage, le désendettement, la réduction des coûts, consolider les points faibles commencent à payer.
Le PIB de la Chine a maintenu une croissance de 6,7% au premier semestre de cette année et son développement socio-économique a fait preuve d’une dynamique prometteuse, contribuant à une croissance économique mondiale.
Grâce à ces efforts, la Chine a fourni ses propres propositions pour une gouvernance financière mondiale plus efficace. Outre l'augmentation de la représentativité et de la voix des marchés émergents et des pays en développement, ces propositions visent également à stimuler la croissance économique en traitant à la fois les symptômes et les causes profondes.
En utilisant des politiques fiscales et monétaires pour faire face aux défis actuels, ces propositions espèrent aussi accroître le potentiel à moyen et long terme de la croissance économique mondiale par le biais de réformes structurelles.
(L'auteur est économiste et directeur du Centre d'études stratégiques et de développement économique pour le G20 et les pays émergents)
L'explication sous-jacente du caractère atone de l'économie mondiale peut être trouvée dans des causes structurelles à moyen et long terme.
Au milieu d'une telle toile de fond, la Chine, qui assure en ce moment la présidence tournante du G20, cherche à récolter les fruits du Sommet de Hangzhou dans l'approfondissement de la réforme financière structurelle internationale, en proposant de nouvelles solutions pour une gouvernance financière mondiale plus efficace, transformant le G20 de mécanisme de réponse aux crises en un autre mécanisme de réponse à long terme et mettant en évidence le rôle majeur du G20 dans la croissance économique mondiale et la coopération internationale.
L'économie mondiale connaît un ralentissement. Les politiques monétaires assouplies n’ont pas réussi à freiner le déclin de la croissance des économies développées au cours du deuxième trimestre. Au 2e trimestre de l’an passé, les États-Unis n’ont ainsi connu qu’une croissance d’1,2%, tandis que l'UE et le Japon ont enregistré une progression de 0,3% et 0,2% respectivement.
Dans le même temps, à part la Chine et l'Inde qui ont maintenu une croissance relativement stable, les économies émergentes n’ont pas non plus réussi à freiner leur tendance à la baisse.
Les preuves citées ci-dessus montrent que la crise financière internationale affecte encore l'économie mondiale. Tout comme les forces motrices inventées au cours de la dernière vague de révolution technologique et industrielle perdent de leur force, le potentiel des systèmes économiques et des modèles de développement traditionnels est également en train de disparaître.
La crise financière de 2008 a également exacerbé les déséquilibres dans l'architecture économique mondiale après qu’elle ait exposé les défauts structurels et les risques systématiques du système international traditionnel de gouvernance financière, dominé par le Dollar.
De grands changements sont intervenus dans le paysage économique mondial. Cependant, dans le système de gouvernance financière traditionnel, les marchés émergents et les pays en développement sont sous-représentés. Leurs quotas et droits de vote au sein du FMI ne correspondent pas à leur agrégat économique, de plus en plus important.
En conséquence, le système traditionnel a provoqué une asymétrie de devises pour les marchés émergents et les pays en développement. L'effet d'entraînement négatif des politiques d'assouplissement quantitatif lancées par les pays développés a donc été transféré sur eux, entraînant un déséquilibre de leur structure économique.
Face au déséquilibre structurel à long terme de l'économie mondiale, le G20 doit se transformer et passer du mécanisme d'origine, destiné à répondre aux crises, à un autre mécanisme de gouvernance économique à long terme.
Depuis qu'elle a pris la présidence tournante du G20, en se concentrant sur le thème «Vers une économie mondiale innovatrice, dynamique, interconnectée et inclusive », la Chine a identifié 9 domaines prioritaires et 48 principes de réforme structurelle. Elle a proposé d'élargir la demande globale grâce à l'augmentation des investissements dans les infrastructures et de construire un nouvel ordre d'imposition international équitable.
En plus de ces efforts, la Chine a également réactivé le Groupe de travail sur l’architecture financière internationale, et élaboré un agenda du G20 qui vise à construire une architecture financière internationale plus stable et plus durable.
De même, la Chine a mis en avant une série de suggestions pratiques et crédibles sur l'élargissement de l'application des droits de tirage spéciaux, le renforcement du réseau de sécurité financière internationale, l'accélération des quotas du FMI et la réforme de la gouvernance, mais aussi l’amélioration de la surveillance et de la gestion des flux de capitaux, et l'amélioration des mécanismes de restructuration de la dette souveraine.
En fait, s’agissant de faire progresser la reforme structurelle, la Chine est un modèle. Ses efforts pour élargir modérément la demande globale et mettre en œuvre une réforme structurelle de l'offre basée sur la réduction des capacités de production, le déstockage, le désendettement, la réduction des coûts, consolider les points faibles commencent à payer.
Le PIB de la Chine a maintenu une croissance de 6,7% au premier semestre de cette année et son développement socio-économique a fait preuve d’une dynamique prometteuse, contribuant à une croissance économique mondiale.
Grâce à ces efforts, la Chine a fourni ses propres propositions pour une gouvernance financière mondiale plus efficace. Outre l'augmentation de la représentativité et de la voix des marchés émergents et des pays en développement, ces propositions visent également à stimuler la croissance économique en traitant à la fois les symptômes et les causes profondes.
En utilisant des politiques fiscales et monétaires pour faire face aux défis actuels, ces propositions espèrent aussi accroître le potentiel à moyen et long terme de la croissance économique mondiale par le biais de réformes structurelles.
(L'auteur est économiste et directeur du Centre d'études stratégiques et de développement économique pour le G20 et les pays émergents)