Une salle de classe vide au Lycée Félix Eboué, à N’Djamena, Tchad, 3 novembre 2016. VOA/ André Kodmadjingar
Au lycée Félix Eboué de N'Djamena, les cours ont été suspendus ce vendredi 19 janvier 2017 par les enseignants et les élèves afin de protester contre la violation constante de leurs locaux par les éléments de la police nationale.
Cette suspension des cours intervient suite à la brutalité policière des derniers jours. Des policiers ont investi la cour du lycée en pourchassant les étudiants de l'Université de N'Djamena qui y avaient trouvé refuge à la suite d'une marche de protestation.
Il est reproché non seulement à la police d'avoir violé les locaux du Lycée Félix Eboué, mais également d'avoir fait usage de gaz lacrymogène de manière brutale dans les salles de classes où les élèves suivaient des cours.
Cette "bavure policière" a entraîné l'évanouissement de certains lycéens qui ont été admis au pavillon des urgences de l'Hôpital Général de Référence Nationale (HGRN).
Les étudiants de l'Université de N'Djamena ont également suspendu leurs cours pour protester contre les brutalités policières.
"La police nationale s'illustre par un comportement très peu orthodoxe et une brutalité inouïe qui ne peut être observé dans aucun autre pays d'Afrique", estime un enseignant interrogé par Alwihda Info.
Cette suspension des cours traduit un climat tendu qui s'est instauré entre les élèves et la population vis-à-vis des forces de l'ordre.
Cette suspension des cours intervient suite à la brutalité policière des derniers jours. Des policiers ont investi la cour du lycée en pourchassant les étudiants de l'Université de N'Djamena qui y avaient trouvé refuge à la suite d'une marche de protestation.
Il est reproché non seulement à la police d'avoir violé les locaux du Lycée Félix Eboué, mais également d'avoir fait usage de gaz lacrymogène de manière brutale dans les salles de classes où les élèves suivaient des cours.
Cette "bavure policière" a entraîné l'évanouissement de certains lycéens qui ont été admis au pavillon des urgences de l'Hôpital Général de Référence Nationale (HGRN).
Les étudiants de l'Université de N'Djamena ont également suspendu leurs cours pour protester contre les brutalités policières.
"La police nationale s'illustre par un comportement très peu orthodoxe et une brutalité inouïe qui ne peut être observé dans aucun autre pays d'Afrique", estime un enseignant interrogé par Alwihda Info.
Cette suspension des cours traduit un climat tendu qui s'est instauré entre les élèves et la population vis-à-vis des forces de l'ordre.