Reporters sans frontières
Six mois après l'arrestation, le 20 septembre 2007, de Moussa Kaka, correspondant de Radio France Internationale (RFI) au Niger, l'Association nigérienne des éditeurs de la presse indépendante (ANEPI) et le Réseau des journalistes pour les droits de l'homme (RJDH) se sont associés à Reporters sans frontières pour signer un appel commun pour sa libération :
"Moussa Kaka, Niamey, RFI". Depuis six mois, plus personne n'entend cette signature. Un journaliste connu et reconnu ne peut plus parler de son pays. Les Africains qui vivent l'oreille collée à leur poste de radio n'ont plus d'interlocuteur à Niamey. Le Niger est muet.
Puisqu'il est prisonnier, c'est Moussa Kaka qui est devenu un sujet d'actualité. Depuis six mois, son nom ne résonne plus sur les ondes des radios et des télévisions que pour annoncer la mauvaise nouvelle de son maintien en prison.
Nous sommes journalistes. Nous savons que, en Europe comme en Afrique, ce métier est difficile. Il est parfois ingrat. Il peut être dangereux. Pour les gouvernements, il est souvent irritant. Mais il est indispensable pour qui veut laisser respirer un pays. "Qui veut du miel doit avoir le courage d'affronter les abeilles", disent les Sénégalais.
Six mois, cela suffit. Il est temps que le Niger revienne dans le concert des nations démocratiques africaines. Libérer Moussa Kaka, c'est débarrasser le Niger de ces nuages sombres qui l'écrasent depuis six mois. C'est l'affranchir du poids du soupçon, du reproche, d'une crise qui n'a que trop duré.
Reporters sans frontières
Association nigérienne des éditeurs de la presse indépendante (ANEPI)
Réseau des journalistes pour les droits de l'homme (RJDH)"
A la date du 19 mars 2008, Reporters sans frontières et RFI ont reçu 2244 messages de soutien pour Moussa Kaka aux adresses : [email protected] ou [email protected]
Enfin, les trois organisations réaffirment leur solidarité avec Boubacar Gourouza, directeur de publication du bimensuel indépendant L’Eveil Plus, incarcéré dans la même prison que Moussa Kaka après avoir été condamné le 6 mars 2008 à un mois de prison ferme. Il lui est reproché d'avoir prétendument "discrédité" une décision de justice en comparant deux verdicts dans son journal.
Six mois après l'arrestation, le 20 septembre 2007, de Moussa Kaka, correspondant de Radio France Internationale (RFI) au Niger, l'Association nigérienne des éditeurs de la presse indépendante (ANEPI) et le Réseau des journalistes pour les droits de l'homme (RJDH) se sont associés à Reporters sans frontières pour signer un appel commun pour sa libération :
"Moussa Kaka, Niamey, RFI". Depuis six mois, plus personne n'entend cette signature. Un journaliste connu et reconnu ne peut plus parler de son pays. Les Africains qui vivent l'oreille collée à leur poste de radio n'ont plus d'interlocuteur à Niamey. Le Niger est muet.
Puisqu'il est prisonnier, c'est Moussa Kaka qui est devenu un sujet d'actualité. Depuis six mois, son nom ne résonne plus sur les ondes des radios et des télévisions que pour annoncer la mauvaise nouvelle de son maintien en prison.
Nous sommes journalistes. Nous savons que, en Europe comme en Afrique, ce métier est difficile. Il est parfois ingrat. Il peut être dangereux. Pour les gouvernements, il est souvent irritant. Mais il est indispensable pour qui veut laisser respirer un pays. "Qui veut du miel doit avoir le courage d'affronter les abeilles", disent les Sénégalais.
Six mois, cela suffit. Il est temps que le Niger revienne dans le concert des nations démocratiques africaines. Libérer Moussa Kaka, c'est débarrasser le Niger de ces nuages sombres qui l'écrasent depuis six mois. C'est l'affranchir du poids du soupçon, du reproche, d'une crise qui n'a que trop duré.
Reporters sans frontières
Association nigérienne des éditeurs de la presse indépendante (ANEPI)
Réseau des journalistes pour les droits de l'homme (RJDH)"
A la date du 19 mars 2008, Reporters sans frontières et RFI ont reçu 2244 messages de soutien pour Moussa Kaka aux adresses : [email protected] ou [email protected]
Enfin, les trois organisations réaffirment leur solidarité avec Boubacar Gourouza, directeur de publication du bimensuel indépendant L’Eveil Plus, incarcéré dans la même prison que Moussa Kaka après avoir été condamné le 6 mars 2008 à un mois de prison ferme. Il lui est reproché d'avoir prétendument "discrédité" une décision de justice en comparant deux verdicts dans son journal.