N'Djamena - Deux soldats tchadiens et plusieurs islamistes ont été tués mardi au cours de violents combats entre l'armée tchadienne et des combattants de Boko Haram à 90 km de Maiduguri, dans le nord-est du Nigeria, a-t-on appris de source militaire tchadienne.
De violents combats ont opposé les forces tchadiennes à Boko Haram mardi en fin d'après-midi, près de la ville de Dikwa, sur la route de Maiduguri (capitale de l'Etat de Borno dans le nord-est du Nigeria), a affirmé cette source sous couvert d'anonymat.
Deux soldats tchadiens et plusieurs islamistes ont été tués au cours de ces affrontements, a-t-elle ajouté, sans préciser leur nombre.
Selon la même source, les combattants de Boko Haram ont fui après leur débâcle et leur camp a ensuite été repris par l'armée tchadienne.
L'information n'avait pu être confirmée officiellement mardi soir, mais c'est la première fois que l'armée tchadienne pénétre en profondeur en territoire nigérian.
La ville de Dikwa est située à 50 km de Gamboru, à la frontière avec le Cameroun, sur la route de la ville stratégique de Maiduguri, encerclée depuis des mois par les combattants de Boko Haram. C'est également dans cette région que se trouve la forêt de Sambisa, qui abrite plusieurs camps des islamistes.
L'insurrection de Boko Haram qui contrôle de vastes territoires du nord-est du Nigeria a fait au moins 13.000 morts depuis 2009, et a pris ces derniers mois une ampleur régionale, le groupe islamiste ayant multiplié les attaques dans les Etats voisins du Nigeria.
Les pays du bassin du lac Tchad (Tchad, Niger, Nigeria, Cameroun et Bénin) ont prévu de mobiliser 8.700 hommes dans une force multinationale contre Boko Haram.
Sans attendre, le président tchadien Idriss Deby Itno a pris l'initiative en décidant mi-janvier de lancer ses troupes - déployées de part et d'autre du lac Tchad- dans la bataille.
Environ 2.500 soldats avaient été déployés dans l'Extrême-nord Cameroun (au sud du lac Tchad), à la frontière avec le Nigeria, tandis que d'autres forces tchadiennes sont massées à la frontière entre le Niger et le Nigeria, à proximité immédiate de bastions de Boko Haram.
Le 3 février, l'armée tchadienne a lancé à partir de Fotokol au Cameroun, sa première offensive terrestre sur le sol du Nigeria, reprenant aux islamistes la localité nigériane frontalière de Gamboru après de durs combats.
Mais le lendemain, Boko Haram a mené une contre-attaque à Fotokol, particulièrement sanglante: 13 militaires tchadiens, six soldats camerounais et 81 civils ont péri dans cet assaut, selon Yaoundé.
De violents combats ont opposé les forces tchadiennes à Boko Haram mardi en fin d'après-midi, près de la ville de Dikwa, sur la route de Maiduguri (capitale de l'Etat de Borno dans le nord-est du Nigeria), a affirmé cette source sous couvert d'anonymat.
Deux soldats tchadiens et plusieurs islamistes ont été tués au cours de ces affrontements, a-t-elle ajouté, sans préciser leur nombre.
Selon la même source, les combattants de Boko Haram ont fui après leur débâcle et leur camp a ensuite été repris par l'armée tchadienne.
L'information n'avait pu être confirmée officiellement mardi soir, mais c'est la première fois que l'armée tchadienne pénétre en profondeur en territoire nigérian.
La ville de Dikwa est située à 50 km de Gamboru, à la frontière avec le Cameroun, sur la route de la ville stratégique de Maiduguri, encerclée depuis des mois par les combattants de Boko Haram. C'est également dans cette région que se trouve la forêt de Sambisa, qui abrite plusieurs camps des islamistes.
L'insurrection de Boko Haram qui contrôle de vastes territoires du nord-est du Nigeria a fait au moins 13.000 morts depuis 2009, et a pris ces derniers mois une ampleur régionale, le groupe islamiste ayant multiplié les attaques dans les Etats voisins du Nigeria.
Les pays du bassin du lac Tchad (Tchad, Niger, Nigeria, Cameroun et Bénin) ont prévu de mobiliser 8.700 hommes dans une force multinationale contre Boko Haram.
Sans attendre, le président tchadien Idriss Deby Itno a pris l'initiative en décidant mi-janvier de lancer ses troupes - déployées de part et d'autre du lac Tchad- dans la bataille.
Environ 2.500 soldats avaient été déployés dans l'Extrême-nord Cameroun (au sud du lac Tchad), à la frontière avec le Nigeria, tandis que d'autres forces tchadiennes sont massées à la frontière entre le Niger et le Nigeria, à proximité immédiate de bastions de Boko Haram.
Le 3 février, l'armée tchadienne a lancé à partir de Fotokol au Cameroun, sa première offensive terrestre sur le sol du Nigeria, reprenant aux islamistes la localité nigériane frontalière de Gamboru après de durs combats.
Mais le lendemain, Boko Haram a mené une contre-attaque à Fotokol, particulièrement sanglante: 13 militaires tchadiens, six soldats camerounais et 81 civils ont péri dans cet assaut, selon Yaoundé.