La question posée n'est pas un sujet de Bac ou de grandes écoles, mais une interpellation de certaines associations des Droits de l'Homme, ONG's et autres organisations qui croient détenir la vérité infuse sur la situation des libertés et du respect des droits humains au Maroc.Nul ne peut contester aujourd'hui que, depuis plus d'une décennie, la Maroc a réussi le pari d'instaurer et de protéger par des moyens légaux et constitutionnels les droits élémentaires de tous les citoyens marocains ; des droits qu'aucun autre citoyen de pays arabes, musulmans, africains asiatiques mais aussi de nombreux pays européens et américains ne possède.
Il est vrai, que de nombreuses organisations se déclarant défenseures des Droits de l'Homme ne se sont pas encore émancipées des faux idéaux tant claironnés des périodes de l'après-guerre froide et de celle post-coloniale et qu'elles restent inféodées à certains pays pour des raisons bassement pécuniaires.
L'exemple le plus frappant est celui de l'Algérie, un pays dont les dirigeants ont depuis son indépendance en 1962 confisqué tous les pouvoirs, muselé dans la violence la plus extrême les Algériens, réduit à néant tout espoir d'un peuple de vivre dans la plus grande dignité au regard de ses revenus astronomiques de la rente des hydrocarbures, un pays qui ne produit rien et qui dépend totalement de l'étranger pour nourrir le citoyen algérien.
Un pays, où seule une infime fraction de la population bénéficie de la richesse pétrolière, alors que des régions sont totalement sous-développées et soumises au diktat des responsables ; tel est le cas pour la Kabylie, une région dont les habitants ont payé un lourd tribu pour la libération de l'Algérie et sont continuellement persécutés par le pouvoir en raison de son Amazighité. Il en est de même pour les habitants du Sud algérien, notamment dans la vallée du Mzab, où les Mozabites sont l'objet de violences meurtrières.
Un pays où toute manifestation, même pacifique, pour revendiquer des droits sociaux, est interdite et violemment réprimée. Mais, aucune organisation des Droits de l'Homme, ONG's ou association n'ose soulever ces cas de peur de voir le robinet se fermer.
Le dernier rapport sur ce sujet a été publié par le Département d'Etat américain sur l'esclavage et la traite des personnes et le communiqué d'Amnesty International sur la féroce répression des militaires algériens dans la région de Ghardaia ainsi que les multiples arrestations, cas de tortures et disparitions sont plus qu'éloquents sur la situation des droits de l'Homme en Algérie ; un pays qui doit être mis sous surveillance permanente sur cette question.
Non, il ne peut y avoir de comparaison entre le Maroc et l'Algérie sur ce dossier, et les Marocains n'ont de leçon à recevoir de personne en la matière, particulièrement de l'Algérie qui a encore un long chemin à parcourir pour se mettre au niveau du Maroc. Par honnêteté intellectuelle reconnaissons le
Farid Mnebhi.
Il est vrai, que de nombreuses organisations se déclarant défenseures des Droits de l'Homme ne se sont pas encore émancipées des faux idéaux tant claironnés des périodes de l'après-guerre froide et de celle post-coloniale et qu'elles restent inféodées à certains pays pour des raisons bassement pécuniaires.
L'exemple le plus frappant est celui de l'Algérie, un pays dont les dirigeants ont depuis son indépendance en 1962 confisqué tous les pouvoirs, muselé dans la violence la plus extrême les Algériens, réduit à néant tout espoir d'un peuple de vivre dans la plus grande dignité au regard de ses revenus astronomiques de la rente des hydrocarbures, un pays qui ne produit rien et qui dépend totalement de l'étranger pour nourrir le citoyen algérien.
Un pays, où seule une infime fraction de la population bénéficie de la richesse pétrolière, alors que des régions sont totalement sous-développées et soumises au diktat des responsables ; tel est le cas pour la Kabylie, une région dont les habitants ont payé un lourd tribu pour la libération de l'Algérie et sont continuellement persécutés par le pouvoir en raison de son Amazighité. Il en est de même pour les habitants du Sud algérien, notamment dans la vallée du Mzab, où les Mozabites sont l'objet de violences meurtrières.
Un pays où toute manifestation, même pacifique, pour revendiquer des droits sociaux, est interdite et violemment réprimée. Mais, aucune organisation des Droits de l'Homme, ONG's ou association n'ose soulever ces cas de peur de voir le robinet se fermer.
Le dernier rapport sur ce sujet a été publié par le Département d'Etat américain sur l'esclavage et la traite des personnes et le communiqué d'Amnesty International sur la féroce répression des militaires algériens dans la région de Ghardaia ainsi que les multiples arrestations, cas de tortures et disparitions sont plus qu'éloquents sur la situation des droits de l'Homme en Algérie ; un pays qui doit être mis sous surveillance permanente sur cette question.
Non, il ne peut y avoir de comparaison entre le Maroc et l'Algérie sur ce dossier, et les Marocains n'ont de leçon à recevoir de personne en la matière, particulièrement de l'Algérie qui a encore un long chemin à parcourir pour se mettre au niveau du Maroc. Par honnêteté intellectuelle reconnaissons le
Farid Mnebhi.