Des dizaines d'Israéliennes et d'Israéliens ont participé à une "marche des salopes" vendredi 4 mai dans les rues de Jérusalem pour protester contre les agressions sexuelles et le discours sexiste qui tente de les justifier. Les manifestantes ont baptisé leur mouvement "marche des charmoutot" (terme arabe hébraïsé signifiant "putes").
Cette manifestation intervient près de deux mois après les marches de Haïfa et Tel-Aviv, en mars. Des marches similaires ont été organisées dans des dizaines de grandes villes à travers le monde, notamment à Toronto, Auckland, Wellington, New Delhi, Philadelphie, Séoul, Sydney, Washington, Paris et Berlin. Un phénomène né à Toronto en avril 2011 quand des centaines de femmes et d'hommes y ont défilé pour protester contre les propos d'un officier de police estimant que "les femmes devraient éviter de s'habiller comme des salopes pour éviter d'être victimes" d'agressions.
"UNIQUEMENT AVEC MON CONSENTEMENT"
Très légèrement vêtues, parfois de manière provocante, les manifestantes, pour la plupart jeunes et escortées de quelques hommes, ont défilé dans les rues de la Ville sainte en scandant des slogans contre le machisme. D'autres brandissaient des banderoles barrées d'inscriptions comme "Justice pour les femmes !", "Uniquement avec consentement !", "Une femme de valeur s'habille comme elle veut !". On pouvait également lire sur un autocollant couvrant la poitrine nue d'une jeune femme : "Comment je m'habille ? Cela ne vous regarde pas !"
Interrogé par l'AFP, un responsable juif ultraorthodoxe de la municipalité de Jérusalem s'est élevé contre cette manifestation, qui s'est déroulée loin des quartiers juifs religieux et sous la protection d'un petit nombre de policiers. Selon un porte-parole de la police, aucun incident n'a été signalé.
Cette manifestation intervient près de deux mois après les marches de Haïfa et Tel-Aviv, en mars. Des marches similaires ont été organisées dans des dizaines de grandes villes à travers le monde, notamment à Toronto, Auckland, Wellington, New Delhi, Philadelphie, Séoul, Sydney, Washington, Paris et Berlin. Un phénomène né à Toronto en avril 2011 quand des centaines de femmes et d'hommes y ont défilé pour protester contre les propos d'un officier de police estimant que "les femmes devraient éviter de s'habiller comme des salopes pour éviter d'être victimes" d'agressions.
"UNIQUEMENT AVEC MON CONSENTEMENT"
Très légèrement vêtues, parfois de manière provocante, les manifestantes, pour la plupart jeunes et escortées de quelques hommes, ont défilé dans les rues de la Ville sainte en scandant des slogans contre le machisme. D'autres brandissaient des banderoles barrées d'inscriptions comme "Justice pour les femmes !", "Uniquement avec consentement !", "Une femme de valeur s'habille comme elle veut !". On pouvait également lire sur un autocollant couvrant la poitrine nue d'une jeune femme : "Comment je m'habille ? Cela ne vous regarde pas !"
Interrogé par l'AFP, un responsable juif ultraorthodoxe de la municipalité de Jérusalem s'est élevé contre cette manifestation, qui s'est déroulée loin des quartiers juifs religieux et sous la protection d'un petit nombre de policiers. Selon un porte-parole de la police, aucun incident n'a été signalé.