De gauche à droite : L’écrivaine Djaili Amadou Amal, l’ambassadeur André-Magnus Ekoumou et l’éditrice Emmanuelle Collas.
La cérémonie était présidée personnellement par S.E André-Magnus Ekoumou, ambassadeur du Cameroun en France. Sur la table d’honneur, autour de l’ambassadeur, on retrouvait l’écrivaine Djaili Amadou Amal, et son éditrice, Mme Emmanuelle Collas, patronne de la maison d’édition éponyme. Dans la grande salle, un public très select, dans lequel on retrouvait des responsables en service à l’ambassade du Cameroun en France, et au consulat général du Cameroun à Paris. Il y avait également des journalistes, des femmes et des hommes de culture de tous les horizons.
Cette cérémonie de réception diplomatico-littéraire a été ponctuée par quatre prises de parole : une note de lecture, l’intervention de l’éditrice Emmanuelle Collas, celle de l’auteure du roman Les Impatientes et le discours d’accueil prononcé par l’ambassadeur André-Magnus Ekoumou. Le roman Les Impatientes, qui trouve sa trame dialectique, dans un environnement africain-islamo-sahélien, est en fait un cri de révolte qu'on retrouve dans le récit des itinéraires de trois héroïnes (Ramla, Hindou et Safira). Chacune expérimente à son tour, un aspect de la violence masculine, concentrée dans le cadre de la famille, du couple ou de la société patriarcale en général.
Djaili expose de manière crue et forte, les travers honteux et violents de ces sociétés dont les pratiques se perpétuent malheureusement à travers les hommes naturellement, mais aussi les femmes qui jouent un rôle clé dans l’acceptation légitime de la soumission. Le roman Les Impatientes interpelle le Cameroun, l’Afrique et le monde. Même dans les pays les plus développés du monde, les « feminicides » sont en hausse, d’où l’universalisme du discours « djailien ».
L’ambassadeur André-Magnus Ekoumou a présenté l’écrivaine, comme « une ambassadrice de la culture camerounaise et africaine en général ». Faisant une remarquable incursion post-lecture dans la phraséologie de l’auteure, le haut diplomate camerounais déclare : « sous vos doigts en effet, la vie ordinaire se raconte avec poésie et les personnages tout comme les situations que vous dépeignez paraissent frappants de justesse et de crédibilité ». C’est cette force narrative pétillante qu’a découverte Emmanuelle Collas et que les critiques ont saluée. « Ce savant mélange de force et de fragilité tout à la fois, d’audace et de subtilité, cette espèce de fougue passionnée mais toujours avec pudeur, modestie et élégance, cette simplicité dans l’écriture qui déconcerte presque et qui donnent à vos écrits cette saveur particulière ».
Djailli Amadou, appelée encore la voix des sans voix, à cause de l’action de son ONG humanitaire qui œuvre pour la promotion complémentaire des genres, et contre les violences faites aux femmes, est née au Nord Cameroun et est l’auteure de trois autres romans. La cérémonie d’accueil s’est achevée par la dédicace par la célèbre romancière de plusieurs exemplaires de l’ouvrage Les impatientes.
Cette cérémonie de réception diplomatico-littéraire a été ponctuée par quatre prises de parole : une note de lecture, l’intervention de l’éditrice Emmanuelle Collas, celle de l’auteure du roman Les Impatientes et le discours d’accueil prononcé par l’ambassadeur André-Magnus Ekoumou. Le roman Les Impatientes, qui trouve sa trame dialectique, dans un environnement africain-islamo-sahélien, est en fait un cri de révolte qu'on retrouve dans le récit des itinéraires de trois héroïnes (Ramla, Hindou et Safira). Chacune expérimente à son tour, un aspect de la violence masculine, concentrée dans le cadre de la famille, du couple ou de la société patriarcale en général.
Djaili expose de manière crue et forte, les travers honteux et violents de ces sociétés dont les pratiques se perpétuent malheureusement à travers les hommes naturellement, mais aussi les femmes qui jouent un rôle clé dans l’acceptation légitime de la soumission. Le roman Les Impatientes interpelle le Cameroun, l’Afrique et le monde. Même dans les pays les plus développés du monde, les « feminicides » sont en hausse, d’où l’universalisme du discours « djailien ».
L’ambassadeur André-Magnus Ekoumou a présenté l’écrivaine, comme « une ambassadrice de la culture camerounaise et africaine en général ». Faisant une remarquable incursion post-lecture dans la phraséologie de l’auteure, le haut diplomate camerounais déclare : « sous vos doigts en effet, la vie ordinaire se raconte avec poésie et les personnages tout comme les situations que vous dépeignez paraissent frappants de justesse et de crédibilité ». C’est cette force narrative pétillante qu’a découverte Emmanuelle Collas et que les critiques ont saluée. « Ce savant mélange de force et de fragilité tout à la fois, d’audace et de subtilité, cette espèce de fougue passionnée mais toujours avec pudeur, modestie et élégance, cette simplicité dans l’écriture qui déconcerte presque et qui donnent à vos écrits cette saveur particulière ».
Djailli Amadou, appelée encore la voix des sans voix, à cause de l’action de son ONG humanitaire qui œuvre pour la promotion complémentaire des genres, et contre les violences faites aux femmes, est née au Nord Cameroun et est l’auteure de trois autres romans. La cérémonie d’accueil s’est achevée par la dédicace par la célèbre romancière de plusieurs exemplaires de l’ouvrage Les impatientes.