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Qui est à l'origine du meurtre de Benazir Bhutto ? Le chef des talibans pakistanais ?
Le chef des talibans pakistanais ?
Le gouvernement Pakistanais accuse Baitullah Mehsood, le chef du mouvement des talibans pakistanais, et considère qu'il est le cerveau du meurtre de Benazir Bhutto.
Ce samedi, un un tribunal anti-terroriste a accusé les cinq personnes inculpées de l'assassinat de l'ancienne Premier ministre Benazir Bhutto.
Au temps des Talibans, les femmes furent exclues du marché de l'emploi, elles devaient être entièrement couvertes par le vêtement traditionnel, la burqa (ou tchadri), et ne pouvaient quitter leur maison qu'accompagnes de leur mari ou d'un parent proche. La burqa était une sorte de tente plissée et opaque, sur laquelle était découpée une grille brodée à la hauteur des yeux. Les femmes refusant ce code vestimentaire étaient fouettées. De même, les hommes devaient porter une barbe d'au moins 10 cm : la longueur était vérifiée dans la rue.
Les femmes jugées pour crimes d'adultère étaient lapidées, enterrées jusqu'au cou, et subissaient ensuite des jets de pierre jusqu'à ce que mort s'en suive. L'enseignement secondaire était interdit aux filles. Mais le régime fermait les yeux sur les écoles privées et clandestines.
Des centaines d'écoles ont été brûlées depuis 2001 et plusieurs dizaines d'enseignants et d'étudiants assassinés, dans des attaques attribuées aux insurgés islamistes.
Les talibans ont lancé une insurrection meurtrière depuis qu'ils ont été chassés du pouvoir à la
fin 2001 par une coalition internationale emmenée par les Etats-Unis.
Les violences ont redoublé d'intensité depuis près de deux ans malgré la présence de 70.000 soldats de deux forces multinationales, l'une de l'Otan, l'autre sous commandement américain (Operation Enduring Freedom).
© Alwihda
Le gouvernement Pakistanais accuse Baitullah Mehsood, le chef du mouvement des talibans pakistanais, et considère qu'il est le cerveau du meurtre de Benazir Bhutto.
Ce samedi, un un tribunal anti-terroriste a accusé les cinq personnes inculpées de l'assassinat de l'ancienne Premier ministre Benazir Bhutto.
Au temps des Talibans, les femmes furent exclues du marché de l'emploi, elles devaient être entièrement couvertes par le vêtement traditionnel, la burqa (ou tchadri), et ne pouvaient quitter leur maison qu'accompagnes de leur mari ou d'un parent proche. La burqa était une sorte de tente plissée et opaque, sur laquelle était découpée une grille brodée à la hauteur des yeux. Les femmes refusant ce code vestimentaire étaient fouettées. De même, les hommes devaient porter une barbe d'au moins 10 cm : la longueur était vérifiée dans la rue.
Les femmes jugées pour crimes d'adultère étaient lapidées, enterrées jusqu'au cou, et subissaient ensuite des jets de pierre jusqu'à ce que mort s'en suive. L'enseignement secondaire était interdit aux filles. Mais le régime fermait les yeux sur les écoles privées et clandestines.
Des centaines d'écoles ont été brûlées depuis 2001 et plusieurs dizaines d'enseignants et d'étudiants assassinés, dans des attaques attribuées aux insurgés islamistes.
Les talibans ont lancé une insurrection meurtrière depuis qu'ils ont été chassés du pouvoir à la
fin 2001 par une coalition internationale emmenée par les Etats-Unis.
Les violences ont redoublé d'intensité depuis près de deux ans malgré la présence de 70.000 soldats de deux forces multinationales, l'une de l'Otan, l'autre sous commandement américain (Operation Enduring Freedom).
© Alwihda
