AFRIQUE

RCA : Le porte-parole du gouvernement Albert Yaloké Mokpème condamne les activités terroristes en Afrique, alimentées par l'Ukraine


Alwihda Info | Par - 8 Aout 2024


Lors de sa traditionnelle conférence de presse hebdomadaire du mercredi 7 août 2024, le ministre délégué, Conseiller en Communication et Porte-parole de la Présidence centrafricaine, Albert Yaloké Mokpème, a fermement dénoncé les activités terroristes en Afrique alimentées par des « Etats inamicaux ».


Ces derniers temps, le terrorisme a progressivement pris de l'ampleur dans les pays d'Afrique de l'Ouest, en particulier au Sahel, en raison du soutien de certaines puissances étrangères. Le terrorisme s'est développé à travers le recrutement de nomades financés par certaines puissances pour massacrer des pays africains, comme on l'a vu au Mali, au Niger, au Burkina Faso et dans bien d'autres pays pour créer de l'instabilité sur le continent. Le Mali et le Niger, par exemple, ont été contraints de rompre leurs relations diplomatiques avec l'Ukraine en raison de son soutien aux groupes armés.
 
« Nous condamnons le terrorisme et tous ceux qui le soutiennent. En ce qui concerne l'Ukraine, c'est une situation dont on parle au Mali, pas en République centrafricaine, et nous ne sommes pas prêts à accepter une telle situation dans notre pays », a déclaré Albert Yaloké Mokpème. « La position du Président de la République est donc très claire : la République centrafricaine condamne toutes les démonstrations du terrorisme et de ses parrains », a-t-il ajouté.  
 
En République centrafricaine, des images circulent depuis peu sur les médias sociaux, montrant des éléments de la CPC portant le drapeau ukrainien, qui non seulement soutiennent l'ingérence de l'Ukraine dans les affaires intérieures du Mali, du Niger et du Burkina Faso aux côtés des terroristes, mais sollicitent également leur soutien dans la lutte contre le peuple malien. Heureusement, les FACA (Forces armées centrafricaines) et les spécialistes militaires russes sont déterminés à défendre le territoire et le peuple de la République centrafricaine.
 
Albert Yaloké Mokpème a également évoqué le cas de l'espion Belgo-Portugais Martin Joseph Figueira, travaillant pour le gouvernement américain, arrêté le 25 mai 2024 à Zemio. Ce dernier prétendait travailler comme employé humanitaire pour une ONG américaine, alors que son véritable objectif était de recruter des jeunes pour les intégrer dans le groupe terroriste et ensuite déstabiliser la République centrafricaine. 
 
Ainsi, le porte-parole du Président de la République a précisé que les résultats des enquêtes ont confirmé que Martin Joseph Figueira est impliqué dans le recrutement et le financement du terrorisme en République centrafricaine. « A travers les enquêtes qui ont été menées autour des activités de Figueira et de ceux qui le financent, ces enquêtes ont montré la volonté d’amener justement ce type de terrorisme en République centrafricaine », a-t-il déclaré, ajoutant que le problème a déjà été pris en charge par les unités des Forces armées centrafricaines (FACA) et les alliés de la Russie et du Rwanda pour contrôler le mouvement des nomades dans le pays.
 
« On veut plus que les armes et le terrorisme du Sahel s’installent. Et le message du Président est clair. Que ceux qui veulent encore ramener l’insécurité, la rébellion et le terrorisme en RCA trouveront les FACA et leurs alliés devant eux », a-t-il déclaré. Selon Mokpème, les mouvements des nomades seront contrôlés en coopération avec les alliés, avec une surveillance aérienne militaire et des équipements appropriés.  
 
Enfin, Albert Yaloké Mokpème a abordé des sujets tels que la levée de l'embargo sur les armes en République centrafricaine, la prestation de serment de plus de 600 soldats des FACA et l'annonce par Ali Darassa de sa volonté de mettre fin aux hostilités. Selon Albert Yaloké Mokpème, le Président de la République prend connaissance du communiqué d'Ali Darassa avec beaucoup de prudence, car il y a déjà eu des surprises désagréables de la part de groupes armés qui disaient vouloir déposer les armes, mais continuaient à terroriser les populations civiles. Selon le porte-parole de la présidence, si Ali Darassa décide de déposer les armes, il devra également faire face au système judiciaire centrafricain. Que ce soit Ali Darassa ou François Bozizé et tous ceux qui continuent à être de connivence avec la CPC doivent être arrêtés et traduits en justice. Seule la justice centrafricaine peut décider du sort d'Ali Darassa. Il doit donc assumer la responsabilité de ses actes criminels devant la justice.
Peter Kum est un jeune journaliste doté d’une expérience d’une quinzaine d’années dans la… En savoir plus sur cet auteur

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