COMMUNIQUE DES TCHADIENS D’ILE DE FRANCE
Les peuples tchadien et centrafricain ont toujours vécu ensemble depuis plusieurs siècles en parfaite intelligence.
Il se trouve que devant l’urgence et le drame que vit le peuple frère de Centrafrique, la république du Tchad, consciente de ne pas laisser se perpétrer le massacre dans ce pays, a immédiatement apporté son soutien à la RCA , dans le cadre de la force africaine de la sous-région (Afrique) , pour une contribution à la paix dans ce pays.
Cet engagement du Tchad est un point important pour assurer la stabilité et la sécurité en notre sous région, parce que la Centrafrique a besoin de la sécurité pour prétendre à une perspective nationale. Le peuple centrafricain le sait et demande de l’aide au Tchad, constamment depuis plus d’une dizaine d’années.
Mais, quelques esprits irresponsables centrafricains se sont saisis de la présence des armées tchadiennes en place dans le cadre souhaité par l’Afrique, pour assassiner quotidiennement nos braves soldats tchadiens. Tous les jours, nous apprenons qu’un tchadien est assassiné. Cela est une erreur politique grave, pour qui connaissent la géographie et l’histoire de nos deux pays.
Par conséquent, nous, tchadiens de France, dans le cadre de notre groupement associatif « Ile de France et Région du Centre (ATIF-Centre), condamnons fermement cette légèreté d’esprit de certains dirigeants centrafricains qui militent pour que les soldats tchadiens soient massivement tués, pour le compte des Anti -balaka
Nous dénonçons par la même occasion les accusations gratuites contre le Tchad qui émane des ennemis extérieurs à la sous région. Nous leur disons : nos soldats sont bien braves et bien utiles pour la défense de l’Afrique Centrale.
L’épuration ethnique pratiquée par les Anti-balaka au nom du christianisme est une grave erreur politique et nous la condamnons sans arrière pensée.
Un crédit ne peut être accordé aux simples paroles des colporteurs ONG, dont les accusations contre le Tchad ne sont pas fondées.
Le Tchad n’est pas le bras armé de la Seleka. Les Anti Balaka et la Seleka, c’est blanc bonnet, bonnet blanc. Plus de 20 000 personnes tuées depuis cet évènement, des êtres humains sont enterrés vivants ex. à Guennes : des vielles femmes devant les forces internationales et avec leur complicité Ont été enterré vivantes.
L’autre fait grave est que la manipulation des puissances présentes à Bangui soit tellement efficace sur l’esprit du pouvoir centrafricain, qu’aucun citoyen de ce pays ne lève la tête pour défendre les soldats tchadiens qui sont tués lâchement. Nous refusons le caractère systématique de lynchage des soldats Tchadiens en Centrafrique.
Le Président d’ATIF-CENTRE
Pour le Conseil d’Administration
Paris le 08 avril 2014