Mes frères et sœurs ne nous laissons pas dominer par les erreurs du passé guidée par la haine et la vengeance qui ont fait le lit a de graves violations de droits de l’ homme et occasionné un cycle de violences qui perdurent dans notre pays . Au-delà de toutes les considérations, donnons –nous les mains et aimons-nous les uns les autres comme une couleur, celle de la paix. Etre humain, c’est regarder les autres avec humanité et considération, c’est d’avoir le courage d’affronter l’impossible, c’est aussi prendre ses responsabilités et d’assumer. La présence de François BOZIZE et de Michel DJOTODIA au forum est incontestable pour une sortie de crise sans précédent qui a mis la Centrafrique à terre.
N’oublions pas que, ces deux compatriotes ont le soutien des mains invisibles. La justice internationale à été saisie, elle fera son travail au moment opportun. Nous sommes à la recherche de la vérité pour une paix durable afin de relancer l’économie de notre beau pays la République Centrafricaine.
Souvenez-vous malgré les initiatives et les actions du passé, les questions de réconciliation, de réparation et de recherche de la vérité, pour une véritable paix, les principaux défis que connaît la République Centrafricaine demeurent. Si à Bangui, la tâche semble plus facile, ce n'est pas le cas de toutes les localités de l'arrière-pays, l'Ouest, le Nord, l’Est, le Sud et le centre.
Des zones qui ont été fortement touchée par les affrontements armés, et où les tensions communautaires sont encore perceptibles tandis que les anciens rebelles confondus font ce qu'ils veulent et sont largement encore perçues comme des forces d'occupation.
Dans ces zones, les ONG locales ont un rôle important à jouer, notamment pour véhiculer un message de paix, en bref, la recherche de la vérité. Cependant, aucun programme de formation n’est à cet effet fourni aux ONG locales pour préparer le forum. C'est dans ce contexte que j’exhorte mes compatriotes au renforcement des capacités des ONG locales dans les techniques et le savoir faire pour la recherche de la vérité afin de leur permettre de s'impliquer davantage dans le processus de réconciliation nationale.
Une sortie de crise réelle ne peut être atteinte sans la participation des populations locales, en particulier des zones les plus touchées par le conflit.
Beaucoup de gens dans certaines communautés sont hostiles au processus de réconciliation et surtout la recherche de la vérité alors qu'ils perçoivent, pour une bonne raison dans les processus de réconciliation, la question est si souvent de savoir s'il faut d'abord assurer la justice ou d'abord faire la paix.
Cette grande question a été toujours posée par les Centrafricains. Devant un tel choix difficile, il est chaudement recommandé de faire d'abord la paix.
En effet, si la justice est exigée trop tôt dans le processus, ni la paix, ni la réconciliation n'auront une chance de se réaliser. La justice seule ne peut jamais apporter la pacification et donc la paix.
C'est seulement lorsque la paix formelle est réalisée, que le processus de justice peut progressivement se dérouler. Cela devrait alors commencer par le travail de recherche de la vérité, de la prise de conscience que ses composantes sont multiples, forcément jamais noir sur blanc, mais complexes. Ensuite, les victimes peuvent choisir entre offrir leur pardon ou réclamer justice, en étant rendu conscientes des effets positifs ou délétères de leur choix sur la construction d'une culture de paix dans la durée.
Les Centrafricains ont déjà trop souffert, nous devons tous tolérer. La tolérance est le respect, l'acceptation et l'appréciation de la richesse et de la diversité des cultures de notre monde, de nos modes d'expression et de nos manières d'exprimer notre qualité d'êtres humains.
Elle est encouragée par la connaissance, l'ouverture d'esprit, la communication et la liberté de pensée, de conscience et de croyance. L a tolérance est l'harmonie dans la différence. Elle n'est pas seulement une obligation d'ordre éthique ; elle est également une nécessité politique et juridique. La tolérance est une vertu qui rend la paix possible et contribue à substituer une culture de la paix à la culture de la guerre.
« Est-ce que tout homme, de toute nation, de toute couleur, de toute confession n’a pas des yeux ? Est-ce qu’un chrétien, un juif, un musulman n’a pas des mains, des organes, des proportions, des sens, des émotions, des affections, des passions ? Ne sont-ils pas nourris de la même nourriture, blessés des mêmes armes, sujets aux mêmes maladies, guéris par les mêmes remèdes, réchauffés et glacés par le même été́ et le même hiver ? Si vous nous piquez, ne saignons- nous pas ? Si vous nous chatouillez, ne rions-nous pas ? Si vous nous empoisonnez, ne mourons- nous pas ? Et si vous nous faites du mal, ne nous vengerons-nous pas ? Si nous sommes semblables en tout, si nous sommes frères, pourquoi ne nous aimons nous pas les uns les autres...»
-Nous devons tous désapprendre la guerre et apprendre la paix.
-Désarmer pour développer.
-Nous voulons un futur pour nos enfants! -Un monde en paix pour les générations futures!
-La haine est un triste héritage! -La paix en héritage!
-Le Centrafricain doit refuser la guerre!
Joyeux Noël! Que Dieu vous bénisse pour la nouvelle année à venir. Je vous souhaite la paix, l'amour, la santé, et la tolérance.
Fait à Paris, le 24 Décembre 2014.
Monsieur Octave NGAKOUTOU
Opérateur Economique Centrafricain.
Président de l’association HUMANIPLUS.
N’oublions pas que, ces deux compatriotes ont le soutien des mains invisibles. La justice internationale à été saisie, elle fera son travail au moment opportun. Nous sommes à la recherche de la vérité pour une paix durable afin de relancer l’économie de notre beau pays la République Centrafricaine.
Souvenez-vous malgré les initiatives et les actions du passé, les questions de réconciliation, de réparation et de recherche de la vérité, pour une véritable paix, les principaux défis que connaît la République Centrafricaine demeurent. Si à Bangui, la tâche semble plus facile, ce n'est pas le cas de toutes les localités de l'arrière-pays, l'Ouest, le Nord, l’Est, le Sud et le centre.
Des zones qui ont été fortement touchée par les affrontements armés, et où les tensions communautaires sont encore perceptibles tandis que les anciens rebelles confondus font ce qu'ils veulent et sont largement encore perçues comme des forces d'occupation.
Dans ces zones, les ONG locales ont un rôle important à jouer, notamment pour véhiculer un message de paix, en bref, la recherche de la vérité. Cependant, aucun programme de formation n’est à cet effet fourni aux ONG locales pour préparer le forum. C'est dans ce contexte que j’exhorte mes compatriotes au renforcement des capacités des ONG locales dans les techniques et le savoir faire pour la recherche de la vérité afin de leur permettre de s'impliquer davantage dans le processus de réconciliation nationale.
Une sortie de crise réelle ne peut être atteinte sans la participation des populations locales, en particulier des zones les plus touchées par le conflit.
Beaucoup de gens dans certaines communautés sont hostiles au processus de réconciliation et surtout la recherche de la vérité alors qu'ils perçoivent, pour une bonne raison dans les processus de réconciliation, la question est si souvent de savoir s'il faut d'abord assurer la justice ou d'abord faire la paix.
Cette grande question a été toujours posée par les Centrafricains. Devant un tel choix difficile, il est chaudement recommandé de faire d'abord la paix.
En effet, si la justice est exigée trop tôt dans le processus, ni la paix, ni la réconciliation n'auront une chance de se réaliser. La justice seule ne peut jamais apporter la pacification et donc la paix.
C'est seulement lorsque la paix formelle est réalisée, que le processus de justice peut progressivement se dérouler. Cela devrait alors commencer par le travail de recherche de la vérité, de la prise de conscience que ses composantes sont multiples, forcément jamais noir sur blanc, mais complexes. Ensuite, les victimes peuvent choisir entre offrir leur pardon ou réclamer justice, en étant rendu conscientes des effets positifs ou délétères de leur choix sur la construction d'une culture de paix dans la durée.
Les Centrafricains ont déjà trop souffert, nous devons tous tolérer. La tolérance est le respect, l'acceptation et l'appréciation de la richesse et de la diversité des cultures de notre monde, de nos modes d'expression et de nos manières d'exprimer notre qualité d'êtres humains.
Elle est encouragée par la connaissance, l'ouverture d'esprit, la communication et la liberté de pensée, de conscience et de croyance. L a tolérance est l'harmonie dans la différence. Elle n'est pas seulement une obligation d'ordre éthique ; elle est également une nécessité politique et juridique. La tolérance est une vertu qui rend la paix possible et contribue à substituer une culture de la paix à la culture de la guerre.
« Est-ce que tout homme, de toute nation, de toute couleur, de toute confession n’a pas des yeux ? Est-ce qu’un chrétien, un juif, un musulman n’a pas des mains, des organes, des proportions, des sens, des émotions, des affections, des passions ? Ne sont-ils pas nourris de la même nourriture, blessés des mêmes armes, sujets aux mêmes maladies, guéris par les mêmes remèdes, réchauffés et glacés par le même été́ et le même hiver ? Si vous nous piquez, ne saignons- nous pas ? Si vous nous chatouillez, ne rions-nous pas ? Si vous nous empoisonnez, ne mourons- nous pas ? Et si vous nous faites du mal, ne nous vengerons-nous pas ? Si nous sommes semblables en tout, si nous sommes frères, pourquoi ne nous aimons nous pas les uns les autres...»
-Nous devons tous désapprendre la guerre et apprendre la paix.
-Désarmer pour développer.
-Nous voulons un futur pour nos enfants! -Un monde en paix pour les générations futures!
-La haine est un triste héritage! -La paix en héritage!
-Le Centrafricain doit refuser la guerre!
Joyeux Noël! Que Dieu vous bénisse pour la nouvelle année à venir. Je vous souhaite la paix, l'amour, la santé, et la tolérance.
Fait à Paris, le 24 Décembre 2014.
Monsieur Octave NGAKOUTOU
Opérateur Economique Centrafricain.
Président de l’association HUMANIPLUS.