RCA : République centrafricaine ou Balakagistan ?

L’État centrafricain n’existe que de nom. Ce pays après avoir été l’otage des affreux rebelles de la Seleka, tombe malheureusement sous la coupe d’une organisation encore plus barbare et atypique : les anti-balaka!

 

Comment admettre que des Hommes armés de machette s’en prennent a des civils musulmans qui n’ont rien n’à voir avec les mercenaires de la Seleka si ce n’est l’appartenance religieuse. Comme les chrétiens Centrafricains, beaucoup de musulmans avaient également subi les atrocités des mercenaires de la Seleka. Aujourd’hui encore, il n’est un secret pour personne que la spirale de violence et l’instrumentalisation du conflit entre musulmans et chrétiens incombent en grande partie à la France et ses soldats de l’opération Sangaris. Nous revoyons le même scenario du génocide Rwandais, les forces françaises étaient déjà sur le terrain, et nous connaissons la triste suite de cette tragédie humaine.

 

Les forces françaises et leur « experts » en affaires africaines devraient planifiés un désarmement concomitant et des ex-Seleka et des Anti-balaka. En désarmant seule la Seleka, Sangaris avait donné un message fort aux Anti-balaka : la voie est libre, servez-vous! Nous ne pouvons comprendre la passivité des soldats français qui restaient impassibles face aux lynchages des pauvres civils désarmés. Sangaris ne pourrait rester léthargique si c’était un français ou caucasien qui se fait lyncher sous ses yeux. Là aussi, il faut prendre sur plusieurs angles le refus d’assistance à une personne en danger de mort imminente :

 

1- C’est du pur racisme : on ne prendra pas de risques pour nos soldats pour un noir et de surcroit musulman qui se fait lyncher et bruler vif;

 

2- On laisse les anti-balaka rétabli l’équilibre en massacrant de leur coté pour venger les chrétiens massacrés par les ex-seleka;

 

3- Ne pas fâcher les souteneurs des anti-balaka qui ont une forte chance de prendre le pouvoir;

 

La France qui agit au nom de l’ONU se confère-t-elle aux textes de l’ONU et surtout au SOP (standard operating procedure : procédure opérationnelle permanente) qui décrit comment affronter une menace et comment agir pour en réduire les risques. Elle décrit les étapes à suivre pour réduire la possibilité qu’un incident se produise et s’il se produit comment faire pour en limiter les conséquences. À mon humble avis, non. La France n’a aucunement respecté les procédures de la SOP bien qu’elle agisse sous mandat de l’ONU.

 

LA RCA est une autre manche dans les « mélodrames » macabres de l’Afrique, sinon comment comprendre le secrétaire général de la présidence centrafricaine qui prend fait et cause pour les Anti-balaka en condamnant la riposte des forces tchadiennes pour défendre et protéger au moins 3000 personnes qui étaient menacées par les miliciens Anti-balaka. Ces derniers ont-ils droit de tuer des femmes, des enfants et des vieillards? Ont-ils droit de s’attaquer à un convoi

 

humanitaire en violation flagrante des conventions relations aux refugiés et déplacés? Pourquoi les responsables politiques centrafricains n’appellent-ils pas à la fin des massacres? Pourquoi Bozizé soutien que les miliciens responsables de nettoyage ethnique sont des patriotes? Pourquoi n’est-il pas inquiété des éventuelles poursuites?

 

Tout porte à croire, que la présidente de transition et son équipe ne sont autre que des « anti-balakistes » en puissance en veste et cravate, tirent les ficelles des agissements de leurs compatriotes cannibales et barbares. Rien ne m’offusque de dire haut et fort que la cohésion centrafricaine n’existe plus, un régime de terreur a fait son apparition. La RCA est devenue tout simplement le BALAKAGISTAN sous les coups de boutoirs de Sangaris.