En faisant abstraction du régime criminel de Michel Am-Nondokro Djotodia, la république Centrafricaine des vingt dernières années de démocratie multipartite offre le spectacle déplorable suivant:
UN RAPPEL A LA CONSCIENCE AU PEUPLE CENTRAFRICAIN SUR LES CRITERES PRIMORDIAUX DE CHOIX DU FUTUR PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE
Aux yeux de l’état de dégradation de notre pays sur tous les plans, nous avons le devoir d’élire un président de la République probe, immaculé, au dessus de toute incrédulité ; un président capable de monter sur l’arbre de la transparence l’unité ; dignité et travail afin de jeter la roche.
En faisant abstraction du régime criminel de Michel Am-Nondokro Djotodia, la république Centrafricaine des vingt dernières années de démocratie multipartite offre le spectacle déplorable suivant:
Sentence sommaire de la chute d’un Etat :
- Le vain sacrifice des martyrs :
L’avènement de la démocratie en République centrafricaine s’est opéré dans un bain de sang avec des centaines de martyrs tombés sous les balles d’un régime répressif. Le peuple s’était légitimement laissé bercer dans une espérance de changement imminent, hélas, mal lui en a pris, il a été vite confronté
- La décadence de la structure scolaire et universitaire Centrafricaine:
Depuis que celle-ci existe , à tort ou à raison, les associations des élèves et des étudiants en République centrafricaine n’ont cessé d’être instrumentalisées par différents acteurs politiques, à travers des bourses d’étude à l’étranger octroyées à certains de ses leaders, et l’affectation, sans coup férir, de postes à d’autres, au sein de l’administration publique ; la majorité silencieuse des élèves et étudiants était ainsi sacrifiée sur l’autel de la violence et de la médiocrité au sein des établissements scolaires.
Cette pratique du nivellement par le bas n’a cessé de faire des émules parmi les étudiants qui ont fini par intégrer la conviction selon laquelle le moyen le plus sûr de décrocher un poste de «chargé de mission» ou de fonctionnaire tout court est de jouer à l’activiste au sein des associations.
C’est dans ces conditions que certaines écoles et l’unique université ont été mises en débris ; du coup, tous les moyens s’avèrent bons pour s’aliéner les faveurs de ces associations.
Au même moment, les écoles et l’université ont été assassinée par l’introduction généralisée de l’achat des sujets d’examens, des notes d’examens, des notes de soutenances avec comme point d’orgue l’achat systématique des diplômes à tous les niveaux d’enseignement.
Ces pratiques ne pouvaient que déteindre, principalement, sur la qualité des ressources humaines au niveau de la Fonction publique.
- L’achat des concours de la Fonction publique comme fonds de commerce rentable:
La déliquescence de notre Etat est due, en partie, à la multiplication des fonctionnaires fantoches ayant acheté le concours d’entrée à la Fonction publique en espèces sonnantes et trébuchantes, avec comme conséquence, en plus du manque incohérent de niveau, la volonté inébranlable de ces fonctionnaires atypiques de rentabiliser leurs investissements (retour sur investissement) par la concussion, le racket et la corruption rampante.
Ni l’armée ni la justice n’ont échappé à cette pratique, à travers des promotions et grades à coup de séminaires – au regard du nombre de généraux Centrafricains-, à l’exclusion des faits d’armes sur le terrain.
La santé a été reléguée au second plan en transformant les hôpitaux publics en mouroirs, malgré l’engagement de quelques médecins animés de conscience professionnelle ; les médecins promoteurs de cliniques privées sont plutôt préoccupés par les chiffres d’affaires qu’ils y réalisent.
- La République Centrafricaine installé à demeure dans une corruption endémique :
Depuis un certain temps, notre pays connaît un niveau de corruption inégalé avec son corollaire de redistribution injuste et inique des revenus du pays, compost naturel des grognes sociales, de la délinquance juvénile et de la grande criminalité.
A côté de ce fléau, la perte de valeurs – caractérisée, entre autres, par l’allégeance, la courtisanerie, la malhonnêteté, la cupidité – a érigé ces vices, dans notre pays, en seuls critères de récompense au détriment du mérite et de l’effort.
Le phénomène des coteries a connu une ampleur sans précédent autour des rejetons du prince du jour qui ne boudent pas leur plaisir à faire et défaire les carrières. De guerre contrarie, la quasi-totalité de nos cadres sont passés à la trappe ; les quelques rares intègres et courageux résistant à l’appel du pied du souverain et à la compromission étaient tout simplement réduits à la misère, étouffés par la politique de la terre brûlée.
Dans la même foulée, le secret pour conserver ou préserver les hauts postes de responsabilité était de lécher les bottes du souverain et/ou celles de son épouse ou en brillant par le degré d’allégeance affiché avec zèle.
Ces conduites humiliantes et déshonorantes ont achevé de convaincre une bonne partie de la jeunesse à emprunter le raccourci du parrainage et du clientélisme aboutissant à la chienlit.
- La tempête Avril-mai 1996, fruit du vent semé par les gouvernants, pendant au moins vingt ans :
Il convient de noter que les évènements de 24 mars 2013 jusqu’au temps actuel ne sont que la conséquence d’une gestion calamiteuse du pays pendant au moins vingt ans ; ce putsch, à la suite d’une mutinerie, s’est imposé à une génération délibérément sacrifiée – pour créer une situation d’indispensabilité – au profit d’une précédente génération n’ayant jamais voulu passer le relais à ses cadets, dans le cadre d’une alternance générationnelle paisible.
Ces cadets dont on était presque sûr qu’ils étaient incapables de construire – puisque détournés du chemin de l’effort et de la quête de l’excellence – ont, en revanche, surpris par leur capacité inattendue de destruction et de nuisance en chassant ceux qui sont mêmes les propres frères considérés malheureusement comme des étrangers à cause de leur religion.
C’est dans un tel contexte qu’une transition atypique fut ouverte sur fond d’un triumvirat très agité et très préjudiciable autour de combats fratricides d’intérêts individuels sordides ; la patrie affaissée, chacun voulait se payer sur la bête.
Dans nos précédentes contributions, nous avons estimé que pour conjurer un tel cafouillage politico-institutionnel, seule la mise en place (au plus tard fin de l’année 2015) d’autorités légitimes et légales.
• Pour réintégrer à notre sujet percutant, à savoir les critères de choix du futur président de la République, posons-nous les questions utiles suivantes :
• Qui sont les futurs candidats pour l’élection présidentielle de Février 2015 ?
Lesquels d’entre eux ont participé à la cette gestion calamiteuse du pays ci-dessus décrite ?
• Quel est leur niveau de responsabilité dans cette gestion désastreuse ?
• Quel rôle ont-ils joué pendant les vingt dernières années dans leur domaine de compétences respectives ?
• Qu’ont-ils fait pour dénoncer et dégager leur responsabilité vis-vis du président de la République dont le règne fut enrichi de ces détournements ?
En leur laissant l’entière responsabilité d’apporter des réponses véridiques, honnêtes, rassurantes et satisfaisantes à ces questions.
A quelle étoile accrocher le navire Centrafricain ?
- L’indispensable critère de la probité :
Selon le dictionnaire «Le petit Larousse», la probité désigne le caractère d’une personne probe ; observation rigoureusement des principes de la justice et de la morale.
Aux yeux de l’état de dégradation de notre pays sur tous les plans, nous avons le devoir d’élire un président de la République probe, immaculé, au dessus de toute incrédulité ; un président capable de monter sur l’arbre de la transparence l’unité ; dignité et travail afin de jeter la roche.
A cet effet, nous partageons le proverbe de chez nous selon lequel « â moléngué ti kôndô â mo pôkô ti mama ti alà lâkoué» ; le meilleur moyen d’éduquer un peuple est de lui trouver un leader modèle, exemplaire, et capable d’imposer les principes éthiques à tous ; l’arrivée du Président Jean-Bedel Bokassa a terrifié plus d’un dévastateur à l’époque.
Avec la détermination du peuple centrafricain, dénicher un candidat de l’espoir ne saurait être au dessus de nos moyens.
- La rigueur pour un Etat fort :
En plus de la probité, le futur président de la République centrafricaine devrait être rigoureux pour sortir le pays de l’actuelle fragilité et précarité institutionnelle ; pour ce faire, l’arrivée d’un homme à poigne, à caractère trempé est indispensable.
- La nécessaire compétence :
Les deux premiers critères trouveront leur complément naturel dans la compétence du futur président car seul un leader compétent éprouve le besoin de collaborer avec les plus méritants, à l’inverse d’un incompétent qui se complaira parmi les médiocres et autres larbins «l’homme qu’il faut à la place qu’il faut».
Pour que ces critères puissent prévaloir, l’engagement des citoyens nous paraît incontournable.
L’obligation pour tous les Centrafricains passionnés de changement de s’engager, afin d’imposer une autre façon de faire la politique :
La politique n’aurait jamais dû être autre chose que cette noble et exaltante mission de dire ce que l’on fait, et faire ce que l’on dit, dans le sens de l’amélioration des conditions de vie de ses concitoyens – par la recherche de solutions aux maux de la société et la pratique d’une bonne gouvernance -, contrairement à ce que l’on fait souvent croire au peuple.
Certains hommes politiques des vingt dernières années de notre expérience démocratique ont trahi et outragé le peuple en concevant, et en mettant en œuvre une politique fondée sur le mensonge, la malice, la roublardise.
Ainsi, le peuple a-t-il été abusé et désabusé d’où sa désaffection et son acrimonie pour le politicien et non le politique.
C’est donc le moment où jamais pour les citoyens, tous les citoyens de s’impliquer et de participer au choix, ne serait-ce que, du futur Président de la République ; en le faisant, ils accompliront leur devoir historique vis-à-vis de la Centrafrique, particulièrement, vis-à-vis des générations à venir.
L’histoire jugera à la fois ceux qui ont mis notre pays dans un tel état de délabrement, et surtout ceux qui pouvant améliorer la situation par leurs votes – en choisissant un président de la République probe incarnant le changement – utiles et indispensables, s’y sont abstenus.
La démocratie est le meilleur mode de gouvernance en cela qu’elle permet au peuple souverain de participer à la gestion de la cité à travers ses représentants dont le choix lui incombe, lui revient de droit ; peut-il y renoncer et se plaindre après ?
Et si d’aventure, nous doutions de notre influence pour changer les choses, méditons cette maxime du Dalaï lama *: «Si vous avez l’impression d’être trop petit pour pouvoir changer quelque chose, essayez donc de dormir avec un moustique et vous verrez lequel des deux empêche l’autre de dormir».
Fait à Fès le 20 Juillet 2014
NGONDJO TOUKAM Ismaël Louis Fernandez.
Le Républicain l’unificateur.
Aux yeux de l’état de dégradation de notre pays sur tous les plans, nous avons le devoir d’élire un président de la République probe, immaculé, au dessus de toute incrédulité ; un président capable de monter sur l’arbre de la transparence l’unité ; dignité et travail afin de jeter la roche.
En faisant abstraction du régime criminel de Michel Am-Nondokro Djotodia, la république Centrafricaine des vingt dernières années de démocratie multipartite offre le spectacle déplorable suivant:
Sentence sommaire de la chute d’un Etat :
- Le vain sacrifice des martyrs :
L’avènement de la démocratie en République centrafricaine s’est opéré dans un bain de sang avec des centaines de martyrs tombés sous les balles d’un régime répressif. Le peuple s’était légitimement laissé bercer dans une espérance de changement imminent, hélas, mal lui en a pris, il a été vite confronté
- La décadence de la structure scolaire et universitaire Centrafricaine:
Depuis que celle-ci existe , à tort ou à raison, les associations des élèves et des étudiants en République centrafricaine n’ont cessé d’être instrumentalisées par différents acteurs politiques, à travers des bourses d’étude à l’étranger octroyées à certains de ses leaders, et l’affectation, sans coup férir, de postes à d’autres, au sein de l’administration publique ; la majorité silencieuse des élèves et étudiants était ainsi sacrifiée sur l’autel de la violence et de la médiocrité au sein des établissements scolaires.
Cette pratique du nivellement par le bas n’a cessé de faire des émules parmi les étudiants qui ont fini par intégrer la conviction selon laquelle le moyen le plus sûr de décrocher un poste de «chargé de mission» ou de fonctionnaire tout court est de jouer à l’activiste au sein des associations.
C’est dans ces conditions que certaines écoles et l’unique université ont été mises en débris ; du coup, tous les moyens s’avèrent bons pour s’aliéner les faveurs de ces associations.
Au même moment, les écoles et l’université ont été assassinée par l’introduction généralisée de l’achat des sujets d’examens, des notes d’examens, des notes de soutenances avec comme point d’orgue l’achat systématique des diplômes à tous les niveaux d’enseignement.
Ces pratiques ne pouvaient que déteindre, principalement, sur la qualité des ressources humaines au niveau de la Fonction publique.
- L’achat des concours de la Fonction publique comme fonds de commerce rentable:
La déliquescence de notre Etat est due, en partie, à la multiplication des fonctionnaires fantoches ayant acheté le concours d’entrée à la Fonction publique en espèces sonnantes et trébuchantes, avec comme conséquence, en plus du manque incohérent de niveau, la volonté inébranlable de ces fonctionnaires atypiques de rentabiliser leurs investissements (retour sur investissement) par la concussion, le racket et la corruption rampante.
Ni l’armée ni la justice n’ont échappé à cette pratique, à travers des promotions et grades à coup de séminaires – au regard du nombre de généraux Centrafricains-, à l’exclusion des faits d’armes sur le terrain.
La santé a été reléguée au second plan en transformant les hôpitaux publics en mouroirs, malgré l’engagement de quelques médecins animés de conscience professionnelle ; les médecins promoteurs de cliniques privées sont plutôt préoccupés par les chiffres d’affaires qu’ils y réalisent.
- La République Centrafricaine installé à demeure dans une corruption endémique :
Depuis un certain temps, notre pays connaît un niveau de corruption inégalé avec son corollaire de redistribution injuste et inique des revenus du pays, compost naturel des grognes sociales, de la délinquance juvénile et de la grande criminalité.
A côté de ce fléau, la perte de valeurs – caractérisée, entre autres, par l’allégeance, la courtisanerie, la malhonnêteté, la cupidité – a érigé ces vices, dans notre pays, en seuls critères de récompense au détriment du mérite et de l’effort.
Le phénomène des coteries a connu une ampleur sans précédent autour des rejetons du prince du jour qui ne boudent pas leur plaisir à faire et défaire les carrières. De guerre contrarie, la quasi-totalité de nos cadres sont passés à la trappe ; les quelques rares intègres et courageux résistant à l’appel du pied du souverain et à la compromission étaient tout simplement réduits à la misère, étouffés par la politique de la terre brûlée.
Dans la même foulée, le secret pour conserver ou préserver les hauts postes de responsabilité était de lécher les bottes du souverain et/ou celles de son épouse ou en brillant par le degré d’allégeance affiché avec zèle.
Ces conduites humiliantes et déshonorantes ont achevé de convaincre une bonne partie de la jeunesse à emprunter le raccourci du parrainage et du clientélisme aboutissant à la chienlit.
- La tempête Avril-mai 1996, fruit du vent semé par les gouvernants, pendant au moins vingt ans :
Il convient de noter que les évènements de 24 mars 2013 jusqu’au temps actuel ne sont que la conséquence d’une gestion calamiteuse du pays pendant au moins vingt ans ; ce putsch, à la suite d’une mutinerie, s’est imposé à une génération délibérément sacrifiée – pour créer une situation d’indispensabilité – au profit d’une précédente génération n’ayant jamais voulu passer le relais à ses cadets, dans le cadre d’une alternance générationnelle paisible.
Ces cadets dont on était presque sûr qu’ils étaient incapables de construire – puisque détournés du chemin de l’effort et de la quête de l’excellence – ont, en revanche, surpris par leur capacité inattendue de destruction et de nuisance en chassant ceux qui sont mêmes les propres frères considérés malheureusement comme des étrangers à cause de leur religion.
C’est dans un tel contexte qu’une transition atypique fut ouverte sur fond d’un triumvirat très agité et très préjudiciable autour de combats fratricides d’intérêts individuels sordides ; la patrie affaissée, chacun voulait se payer sur la bête.
Dans nos précédentes contributions, nous avons estimé que pour conjurer un tel cafouillage politico-institutionnel, seule la mise en place (au plus tard fin de l’année 2015) d’autorités légitimes et légales.
• Pour réintégrer à notre sujet percutant, à savoir les critères de choix du futur président de la République, posons-nous les questions utiles suivantes :
• Qui sont les futurs candidats pour l’élection présidentielle de Février 2015 ?
Lesquels d’entre eux ont participé à la cette gestion calamiteuse du pays ci-dessus décrite ?
• Quel est leur niveau de responsabilité dans cette gestion désastreuse ?
• Quel rôle ont-ils joué pendant les vingt dernières années dans leur domaine de compétences respectives ?
• Qu’ont-ils fait pour dénoncer et dégager leur responsabilité vis-vis du président de la République dont le règne fut enrichi de ces détournements ?
En leur laissant l’entière responsabilité d’apporter des réponses véridiques, honnêtes, rassurantes et satisfaisantes à ces questions.
A quelle étoile accrocher le navire Centrafricain ?
- L’indispensable critère de la probité :
Selon le dictionnaire «Le petit Larousse», la probité désigne le caractère d’une personne probe ; observation rigoureusement des principes de la justice et de la morale.
Aux yeux de l’état de dégradation de notre pays sur tous les plans, nous avons le devoir d’élire un président de la République probe, immaculé, au dessus de toute incrédulité ; un président capable de monter sur l’arbre de la transparence l’unité ; dignité et travail afin de jeter la roche.
A cet effet, nous partageons le proverbe de chez nous selon lequel « â moléngué ti kôndô â mo pôkô ti mama ti alà lâkoué» ; le meilleur moyen d’éduquer un peuple est de lui trouver un leader modèle, exemplaire, et capable d’imposer les principes éthiques à tous ; l’arrivée du Président Jean-Bedel Bokassa a terrifié plus d’un dévastateur à l’époque.
Avec la détermination du peuple centrafricain, dénicher un candidat de l’espoir ne saurait être au dessus de nos moyens.
- La rigueur pour un Etat fort :
En plus de la probité, le futur président de la République centrafricaine devrait être rigoureux pour sortir le pays de l’actuelle fragilité et précarité institutionnelle ; pour ce faire, l’arrivée d’un homme à poigne, à caractère trempé est indispensable.
- La nécessaire compétence :
Les deux premiers critères trouveront leur complément naturel dans la compétence du futur président car seul un leader compétent éprouve le besoin de collaborer avec les plus méritants, à l’inverse d’un incompétent qui se complaira parmi les médiocres et autres larbins «l’homme qu’il faut à la place qu’il faut».
Pour que ces critères puissent prévaloir, l’engagement des citoyens nous paraît incontournable.
L’obligation pour tous les Centrafricains passionnés de changement de s’engager, afin d’imposer une autre façon de faire la politique :
La politique n’aurait jamais dû être autre chose que cette noble et exaltante mission de dire ce que l’on fait, et faire ce que l’on dit, dans le sens de l’amélioration des conditions de vie de ses concitoyens – par la recherche de solutions aux maux de la société et la pratique d’une bonne gouvernance -, contrairement à ce que l’on fait souvent croire au peuple.
Certains hommes politiques des vingt dernières années de notre expérience démocratique ont trahi et outragé le peuple en concevant, et en mettant en œuvre une politique fondée sur le mensonge, la malice, la roublardise.
Ainsi, le peuple a-t-il été abusé et désabusé d’où sa désaffection et son acrimonie pour le politicien et non le politique.
C’est donc le moment où jamais pour les citoyens, tous les citoyens de s’impliquer et de participer au choix, ne serait-ce que, du futur Président de la République ; en le faisant, ils accompliront leur devoir historique vis-à-vis de la Centrafrique, particulièrement, vis-à-vis des générations à venir.
L’histoire jugera à la fois ceux qui ont mis notre pays dans un tel état de délabrement, et surtout ceux qui pouvant améliorer la situation par leurs votes – en choisissant un président de la République probe incarnant le changement – utiles et indispensables, s’y sont abstenus.
La démocratie est le meilleur mode de gouvernance en cela qu’elle permet au peuple souverain de participer à la gestion de la cité à travers ses représentants dont le choix lui incombe, lui revient de droit ; peut-il y renoncer et se plaindre après ?
Et si d’aventure, nous doutions de notre influence pour changer les choses, méditons cette maxime du Dalaï lama *: «Si vous avez l’impression d’être trop petit pour pouvoir changer quelque chose, essayez donc de dormir avec un moustique et vous verrez lequel des deux empêche l’autre de dormir».
Fait à Fès le 20 Juillet 2014
NGONDJO TOUKAM Ismaël Louis Fernandez.
Le Républicain l’unificateur.