Des soldats de la paix patrouillent à Butembo, dans le Nord-Kivu, en République démocratique du Congo, pour assurer la sécurité des communautés locales (photo d'archives). © ONU Photo /Martine Perret
Dans une note à la presse publiée vendredi, le porte-parole du Secrétaire général a rappelé que la Mission des Nations Unies en RDC, la MONUSCO, avait pris « des mesures énergiques en réponse aux allégations de fautes graves, notamment d'exploitation, d'abus et d'agressions sexuels, de la part de membres du contingent militaire sud-africain ».
Selon une évaluation préliminaire, neuf membres du contingent sud-africain servant dans l'est du pays ont été vus en train de fraterniser après les heures de couvre-feu dans des bars interdits, connus comme des lieux où se déroulent des relations sexuelles transactionnelles, strictement interdites par les normes de conduite de l'ONU, a-t-il rappelé.
Les membres du contingent auraient agressé des membres du personnel de la MONUSCO et des membres de la police militaire, qui tentaient de les arrêter pendant la patrouille, a-t-il ajouté.
« Ces neuf membres identifiés du contingent ont été arrêtés et confinés dans des casernes par la police militaire. Un officier supérieur de l'armée sud-africaine aurait également tenté d'entraver l'enquête et aurait menacé le personnel de la Mission, tandis que deux autres officiers supérieurs de l'armée sud-africaine n'auraient pas exercé correctement leurs responsabilités en matière de commandement de leur personnel », précise la note à la presse.
Selon une évaluation préliminaire, neuf membres du contingent sud-africain servant dans l'est du pays ont été vus en train de fraterniser après les heures de couvre-feu dans des bars interdits, connus comme des lieux où se déroulent des relations sexuelles transactionnelles, strictement interdites par les normes de conduite de l'ONU, a-t-il rappelé.
Les membres du contingent auraient agressé des membres du personnel de la MONUSCO et des membres de la police militaire, qui tentaient de les arrêter pendant la patrouille, a-t-il ajouté.
« Ces neuf membres identifiés du contingent ont été arrêtés et confinés dans des casernes par la police militaire. Un officier supérieur de l'armée sud-africaine aurait également tenté d'entraver l'enquête et aurait menacé le personnel de la Mission, tandis que deux autres officiers supérieurs de l'armée sud-africaine n'auraient pas exercé correctement leurs responsabilités en matière de commandement de leur personnel », précise la note à la presse.