Le chef rebelle Laurent Nkunda, qui a infligé à l'armée congolaise une cuisante défaite, a menacé de pousser son avantage jusqu'à Kinshasa si le gouvernement n'engageait pas des négociations avec lui. De son côté, le premier ministre de RDC s'est rendu à Goma.
Laurent Nkunda, un Tutsi congolais, demande que les pourparlers avec Kinshasa portent sur "la bonne gouvernance et la sécurité" en RDC. Mais il s'est défendu de vouloir renverser le président Joseph Kabila. "Devenir chef de l'Etat n'est pas mon ambition", a affirmé cet ancien général de l'armée zaïroise.
"S'ils refusent de négocier, cela voudra dire qu'ils ne sont prêts qu'à combattre et nous les combattrons car nous devons combattre pour notre liberté", a-t-il confié dans son QG perché sur une colline de la province du Nord-Kivu.
Laurent Nkunda, qui a décrété un cessez-le-feu lorsque ses hommes sont arrivés mercredi dernier aux portes de Goma, chef-lieu de la province bordant le Rwanda, s'est dit prêt à lancer s'il le faut ses 4000 rebelles à l'assaut de la capitale, à plus de 1500 km à l'ouest.
Rien que la semaine dernière, 100'000 civils ont été déplacés par les combats. Quelque 60'000 sont des enfants, a dénoncé l'UNICEF. Des centaines d'entre eux sont séparés de leur famille et plusieurs dizaines ont été recrutés par des groupes rebelles comme soldats. L'agence a demandé aux belligérants de cesser immédiatement cette pratique.
ats
Laurent Nkunda, un Tutsi congolais, demande que les pourparlers avec Kinshasa portent sur "la bonne gouvernance et la sécurité" en RDC. Mais il s'est défendu de vouloir renverser le président Joseph Kabila. "Devenir chef de l'Etat n'est pas mon ambition", a affirmé cet ancien général de l'armée zaïroise.
"S'ils refusent de négocier, cela voudra dire qu'ils ne sont prêts qu'à combattre et nous les combattrons car nous devons combattre pour notre liberté", a-t-il confié dans son QG perché sur une colline de la province du Nord-Kivu.
Laurent Nkunda, qui a décrété un cessez-le-feu lorsque ses hommes sont arrivés mercredi dernier aux portes de Goma, chef-lieu de la province bordant le Rwanda, s'est dit prêt à lancer s'il le faut ses 4000 rebelles à l'assaut de la capitale, à plus de 1500 km à l'ouest.
Rien que la semaine dernière, 100'000 civils ont été déplacés par les combats. Quelque 60'000 sont des enfants, a dénoncé l'UNICEF. Des centaines d'entre eux sont séparés de leur famille et plusieurs dizaines ont été recrutés par des groupes rebelles comme soldats. L'agence a demandé aux belligérants de cesser immédiatement cette pratique.
ats