
Ce classement repose sur une moyenne des réponses des habitants au Cantril Ladder, une échelle de 0 à 10 permettant aux citoyens d’évaluer leur niveau de satisfaction globale dans la vie. En plus de cette évaluation subjective, le rapport prend en compte des facteurs comme le PIB par habitant, l’espérance de vie en bonne santé, la liberté de choix de vie, la générosité, le soutien social et la perception de la corruption.
Comparé aux précédentes éditions, le Tchad maintient une position basse et relativement stable, signalant peu de progrès significatif en matière de bien-être perçu. Bien qu’il ne figure pas parmi les tout derniers, son score reflète un accès limité aux services essentiels, une instabilité économique persistante et des défis sociaux majeurs.
À titre de comparaison : Finlande est à nouveau en tête du classement mondial (1ᵉʳ), Danemark (2ᵉ), Islande (3ᵉ), Suède (4ᵉ) et Norvège (7ᵉ) confirment la domination des pays nordiques, Afghanistan reste le pays le plus mal classé à la 147ᵉ place,
D’autres pays africains comme le Togo ou le Congo ont connu une légère amélioration.
Pourquoi le Tchad est-il si bas dans le classement ?
Le score du Tchad est affecté par plusieurs facteurs : Faible revenu par habitant (PIB), Espérance de vie limitée, Manque d’accès à des soins de santé et à l’éducation de qualité, Perception élevée de la corruption, Sentiment de liberté limité dans les choix de vie, Faible soutien social dans les moments difficiles.
Quels leviers pour améliorer le bien-être au Tchad ?
Selon les auteurs du rapport, le soutien social, la lutte contre la corruption, et la promotion d’actes de bienveillance (entraide, volontariat, dons) jouent un rôle crucial dans l’amélioration du bonheur perçu. De plus, des politiques publiques favorisant la santé, l'éducation, la justice sociale et la liberté individuelle peuvent inverser la tendance.
Le Tchad pourrait également s’inspirer de certaines initiatives africaines, comme celles menées au Togo, qui a progressé dans le classement grâce à des efforts constants en matière d’infrastructures sociales et de gouvernance.