Par MOUDOUZA Vaillant
Les journaux ont, durant cette semaine, généralement et largement consacré leurs colonnes au remaniement du gouvernement du 5 février dernier. En effet, pour l’Hebdomadaire L’Observateur, « il y a quelques jours, la crispation était au top dans les milieux politiques où l’on attendait anxieusement le remaniement annoncé du gouvernement, au point que les ministrables donnés pour exclus de la nouvelle équipe de l’exécutif sont aux abois, ne sachant à quel saint se vouer ».
Mais cette fièvre politique s’est rabaissée ce soir du 5 février. Point de suspens. Le Premier ministre Pahimi Padacké Albert a, cette fois-ci, eu recours à quelques personnalités chevronnées, loin de la politique tchadienne.
L’Observateur s’est écrié « la surprise dans le remaniement du gouvernement de Pahimi III, le 5 février dernier, est sans contexte, l’entrée fracassante du constitutionnaliste, Ahmat Mahamat Hassan (au ministère de la Justice) ».
On note aussi des technocrates comme, Christian Georges Diguimbaye, aux Finances, Ngueto TiraÏna Yambaye à l’Economie, Mahamat Saleh Haroun au Développement touristique et la culture. C’est à cela que notre confrère s’interroge à la Une « Un gouvernement de sauvetage ? ». Mais le Trimensuel, Tribune Info, répond par un NON ! « Le gouvernement de Pahimi Padacké Albert, remanié dans la soirée du 05 février dernier n’a rien apporté comme correctif dans sa configuration, quant à la crise que traverse le pays. La nouvelle configuration constituée de 28 ministres et 10 secrétaires d’Etat est la même que celle du 14 août dernier ».
Et le Journal d’insister « Un remaniement comme à l’accoutumée ». Le Journal rappelle sous forme d’indignation que Pahimi, le PM, dévie les pronostics « contre toute attente, le fils prodige de Torrock résiste à la tempête contre la volonté populaire souhaitant le voir partir avec toute son équipe, compte tenu de l’invention de leurs mesures d’austérité impopulaires. Aussi, le patron du parti du coq blanc dévie les rumeurs selon lesquelles le nombre de membres du gouvernement devrait être revu en baisse au regard de la crise. Deby trouve que son affidé est toujours utile, car on ne change pas l’équipe qui gagne ».
Toutefois, pour l’Hebdomadaire, Espace Culture, « Même si comme à l’accoutumée, on prend les mêmes et on recommence, il y a néanmoins de nouvelles têtes, cette fois ». Ainsi, le confrère note 8 sortants et 8 arrivistes. Mais, l’Hebdomadaire La Voix enfonce le ton « Il n’y a rien de nouveau sous le soleil ». C’est pourquoi vu que le gouvernement ne fait aucun effort en interne face à cette léthargie économique, alors que le Président de la République proroge le mandat des députés pour 3 ans faute des moyens pour organiser les élections, l’Observateur informe que CAP-SUR de Dadnadji exige des élections législatives.
« Si le manque de moyens est la cause du report des élections législatives, le CAP-SUR exige que cette difficulté entraîne la dissolution de l’Assemblée Nationale, car elle est aujourd’hui sans légitimité. Et estime par ailleurs que cette dissolution permettra d’économiser de l’argent pour organiser de nouvelles élections législatives », prêche le Président du CAP-SUR dans les colonnes de l’Observateur. Entretemps, le climat sociopolitique au Tchad est inquiétant dans le Tchad profond.
Ainsi, le trimensuel Le Potentiel qu’à Moundou, capitale économique du Tchad, « Intifada contre Laoukein Médard ». Et le confrère de préciser que « l’emblématique maire de Moundou- c’est lui Laoukein Médard-en voulant souhaiter les vœux de nouvel an aux citoyens vivant dans sa commune, est devenu la cible des ennemis de la démocratie et zélateurs du régime au pouvoir». Moundou fait peur aux ténors du régime actuel souligne le Journal. Et c’est donc pourquoi les Moundoulais sont aujourd’hui muselés. D’où l’expression du surtitre d’un des articles du Tribune Info « La démocratie tchadienne en berne » et le titre « Le retour à la pensée unique ».
Mais cette fièvre politique s’est rabaissée ce soir du 5 février. Point de suspens. Le Premier ministre Pahimi Padacké Albert a, cette fois-ci, eu recours à quelques personnalités chevronnées, loin de la politique tchadienne.
L’Observateur s’est écrié « la surprise dans le remaniement du gouvernement de Pahimi III, le 5 février dernier, est sans contexte, l’entrée fracassante du constitutionnaliste, Ahmat Mahamat Hassan (au ministère de la Justice) ».
On note aussi des technocrates comme, Christian Georges Diguimbaye, aux Finances, Ngueto TiraÏna Yambaye à l’Economie, Mahamat Saleh Haroun au Développement touristique et la culture. C’est à cela que notre confrère s’interroge à la Une « Un gouvernement de sauvetage ? ». Mais le Trimensuel, Tribune Info, répond par un NON ! « Le gouvernement de Pahimi Padacké Albert, remanié dans la soirée du 05 février dernier n’a rien apporté comme correctif dans sa configuration, quant à la crise que traverse le pays. La nouvelle configuration constituée de 28 ministres et 10 secrétaires d’Etat est la même que celle du 14 août dernier ».
Et le Journal d’insister « Un remaniement comme à l’accoutumée ». Le Journal rappelle sous forme d’indignation que Pahimi, le PM, dévie les pronostics « contre toute attente, le fils prodige de Torrock résiste à la tempête contre la volonté populaire souhaitant le voir partir avec toute son équipe, compte tenu de l’invention de leurs mesures d’austérité impopulaires. Aussi, le patron du parti du coq blanc dévie les rumeurs selon lesquelles le nombre de membres du gouvernement devrait être revu en baisse au regard de la crise. Deby trouve que son affidé est toujours utile, car on ne change pas l’équipe qui gagne ».
Toutefois, pour l’Hebdomadaire, Espace Culture, « Même si comme à l’accoutumée, on prend les mêmes et on recommence, il y a néanmoins de nouvelles têtes, cette fois ». Ainsi, le confrère note 8 sortants et 8 arrivistes. Mais, l’Hebdomadaire La Voix enfonce le ton « Il n’y a rien de nouveau sous le soleil ». C’est pourquoi vu que le gouvernement ne fait aucun effort en interne face à cette léthargie économique, alors que le Président de la République proroge le mandat des députés pour 3 ans faute des moyens pour organiser les élections, l’Observateur informe que CAP-SUR de Dadnadji exige des élections législatives.
« Si le manque de moyens est la cause du report des élections législatives, le CAP-SUR exige que cette difficulté entraîne la dissolution de l’Assemblée Nationale, car elle est aujourd’hui sans légitimité. Et estime par ailleurs que cette dissolution permettra d’économiser de l’argent pour organiser de nouvelles élections législatives », prêche le Président du CAP-SUR dans les colonnes de l’Observateur. Entretemps, le climat sociopolitique au Tchad est inquiétant dans le Tchad profond.
Ainsi, le trimensuel Le Potentiel qu’à Moundou, capitale économique du Tchad, « Intifada contre Laoukein Médard ». Et le confrère de préciser que « l’emblématique maire de Moundou- c’est lui Laoukein Médard-en voulant souhaiter les vœux de nouvel an aux citoyens vivant dans sa commune, est devenu la cible des ennemis de la démocratie et zélateurs du régime au pouvoir». Moundou fait peur aux ténors du régime actuel souligne le Journal. Et c’est donc pourquoi les Moundoulais sont aujourd’hui muselés. D’où l’expression du surtitre d’un des articles du Tribune Info « La démocratie tchadienne en berne » et le titre « Le retour à la pensée unique ».