Au cours d’une interview accordée à la presse nationale, le président Denis Sassou N'Guesso avait demandé aux cadres politiques, aux sages et notables du Pool de se mettre de son côté, afin d’arrêter les souffrances des populations martyrisées par Frédéric Bitsamou alias Ntumi, depuis plus d’un an.
On peut dire, aujourd’hui, que les sages et notabilités du Pool ont répondu à cet appel. Venus de tous les dix districts du Pool, ils ont obtenu, du président de la République, une audience au cours de laquelle ils lui ont donné ce qui constitue, pour eux, les pistes de résolution de la situation sécuritaire et humanitaire qui prévaut dans certains villages de leur département.
La rencontre, considéré par le Président de la République comme un dialogue citoyen a donné lieu à trois messages, avant la réponse de Denis Sassou N’Guesso. C’est l’Évêque de Kinkala, Mgr Louis Portela Mbuyu qui a ouvert le bal des interventions. Pour lui, la situation que traverse cette partie du Congo interpelle toutes les bonnes volontés. Appelant au pardon et à la réconciliation, l’évêque de Kinkala a déclaré que « la paix s’affirme par la paix qui elle n’est pas séparable de la justice. Il se pose dans le Pool deux problèmes urgents qui sont d’ordre sécuritaire et humanitaire, a-t-il affirmé.
Les sages du Pool qui ont prix la parole, par la suite, ont pris l’engagement d’œuvrer aux côtés du Président de la République pour ramener la paix durable dans leur département. Nous sommes disponible et engagé pour ce but, ont-ils déclaré, par la voix de Dominique Loubassou qui a énuméré les recommandations issues de leur réunion du 23 septembre 2017 à Kinkala. On en retient entre autres, de l’ouverture des couloirs humanitaires, pour faciliter la sortie des jeunes, « la libre circulation des personnes et des biens, le retour des populations dans leurs villages respectifs, le rétablissement du trafic sur le Cfco, la réouverture des écoles… ».
De son côté, Paul Ngoma qui s’est exprimé au nom des notabilités du département a, notamment, transmis le message du Roi de Mbé aux jeunes égarés : « Déposer les armes », parce que celui qui « s’opposera à ce message s’exposera au Nkwembalé », a-t-il martelé.
Répondant à ses hôtes, Denis Sassou N’Guesso a voulu dans une méthode pédagogique, rappeler « sans volonté de remuer le couteau dans la plaie », la parenthèse de sang et de violence que le pays a connue pendant la décennie 90 et dont le point culminant fut les événements atroces de 1997, jusqu’à l’année 2000, en passant par la conférence nationale. « Je n’ai aucun papier, parce que je veux vous parler simplement et directement, avec mon cœur », a prévenu Denis Sassou N’Guesso avant de rappeler qu’il avait «déjà lancé cet appel à toute personne de bonne volonté, en vue de la résolution de ce problème sécuritaire et humanitaire. Je ne dis pas problème politique », a-t-il insisté. Pour lui, ces rappels sont un diagnostic sans lequel le mal ne peut être guéri. « … on ne peut pas guérir un mal sans avoir posé le diagnostic ».
Depuis 16 ans, (2000-2016), a affirmé le président de la République, « nous avons ensemble créé les conditions de paix, de sécurité et de reconstruction du pays ». Rien de pouvait donc justifier la violence déclenchée par Ntumi et sa bande de miliciens, a fait observé le Président de la République qui a ajouté que ni le débat démocratique sur le changement ou non de la constitution du 20 janvier 2002, ni le référendum constitution encore moins l’élection présidentielle dont la campagne s’est déroulée dans la paix ne pouvaient justifier cette violence. Pour Denis Sassou N’Guesso, il est difficile de comprendre que cette violence vienne Ntumi qui, lors de l’élection présidentielle de 2016, n’avait que soutenu un candidat, en l’occurrence Guy Brice Parfait Kolelas,
Poursuivant sa démonstration, Denis Sassou N’Guesso s’est interrogé sur les raisons des violences dans le Pool, alors que tous les rendez-vous politiques se sont déroulés dans la paix, sans incidents majeurs.
Après ces rappels le président de la République a annoncé que la réflexion sur la résolution de la crise du Pool est en cours, car des instructions avaient au gouvernement pour que les conditions soient créées pour une sortie de ces jeunes en perdition dans le Pool.
Au sujet du problème humanitaire et sécuritaire, Denis Sassou N’Guesso a rassuré les notables et les sages que le gouvernement fait ce qu’il peut, pour soulager tant soit peu la détresse des populations du Pool ; mais le mieux pour lui « serait que dans les délais les plus courts que les populations regagnent leurs villages. »
Terminant sa réponse, le président de la République a affirmé qu’il était parfaitement en accord avec l’initiative prise par les sages et notables du Pool. Les « jeunes égarés» vont sortir des forêts, mais avec leurs armes pour éviter toute récidive. «Ils ne risqueront rien, c’est la parole du président». Cette parole a réconforté les sages et notabilités du Pool, au point de susciter des salves d’applaudissement dans la salle.
On peut dire, aujourd’hui, que les sages et notabilités du Pool ont répondu à cet appel. Venus de tous les dix districts du Pool, ils ont obtenu, du président de la République, une audience au cours de laquelle ils lui ont donné ce qui constitue, pour eux, les pistes de résolution de la situation sécuritaire et humanitaire qui prévaut dans certains villages de leur département.
La rencontre, considéré par le Président de la République comme un dialogue citoyen a donné lieu à trois messages, avant la réponse de Denis Sassou N’Guesso. C’est l’Évêque de Kinkala, Mgr Louis Portela Mbuyu qui a ouvert le bal des interventions. Pour lui, la situation que traverse cette partie du Congo interpelle toutes les bonnes volontés. Appelant au pardon et à la réconciliation, l’évêque de Kinkala a déclaré que « la paix s’affirme par la paix qui elle n’est pas séparable de la justice. Il se pose dans le Pool deux problèmes urgents qui sont d’ordre sécuritaire et humanitaire, a-t-il affirmé.
Les sages du Pool qui ont prix la parole, par la suite, ont pris l’engagement d’œuvrer aux côtés du Président de la République pour ramener la paix durable dans leur département. Nous sommes disponible et engagé pour ce but, ont-ils déclaré, par la voix de Dominique Loubassou qui a énuméré les recommandations issues de leur réunion du 23 septembre 2017 à Kinkala. On en retient entre autres, de l’ouverture des couloirs humanitaires, pour faciliter la sortie des jeunes, « la libre circulation des personnes et des biens, le retour des populations dans leurs villages respectifs, le rétablissement du trafic sur le Cfco, la réouverture des écoles… ».
De son côté, Paul Ngoma qui s’est exprimé au nom des notabilités du département a, notamment, transmis le message du Roi de Mbé aux jeunes égarés : « Déposer les armes », parce que celui qui « s’opposera à ce message s’exposera au Nkwembalé », a-t-il martelé.
Répondant à ses hôtes, Denis Sassou N’Guesso a voulu dans une méthode pédagogique, rappeler « sans volonté de remuer le couteau dans la plaie », la parenthèse de sang et de violence que le pays a connue pendant la décennie 90 et dont le point culminant fut les événements atroces de 1997, jusqu’à l’année 2000, en passant par la conférence nationale. « Je n’ai aucun papier, parce que je veux vous parler simplement et directement, avec mon cœur », a prévenu Denis Sassou N’Guesso avant de rappeler qu’il avait «déjà lancé cet appel à toute personne de bonne volonté, en vue de la résolution de ce problème sécuritaire et humanitaire. Je ne dis pas problème politique », a-t-il insisté. Pour lui, ces rappels sont un diagnostic sans lequel le mal ne peut être guéri. « … on ne peut pas guérir un mal sans avoir posé le diagnostic ».
Depuis 16 ans, (2000-2016), a affirmé le président de la République, « nous avons ensemble créé les conditions de paix, de sécurité et de reconstruction du pays ». Rien de pouvait donc justifier la violence déclenchée par Ntumi et sa bande de miliciens, a fait observé le Président de la République qui a ajouté que ni le débat démocratique sur le changement ou non de la constitution du 20 janvier 2002, ni le référendum constitution encore moins l’élection présidentielle dont la campagne s’est déroulée dans la paix ne pouvaient justifier cette violence. Pour Denis Sassou N’Guesso, il est difficile de comprendre que cette violence vienne Ntumi qui, lors de l’élection présidentielle de 2016, n’avait que soutenu un candidat, en l’occurrence Guy Brice Parfait Kolelas,
Poursuivant sa démonstration, Denis Sassou N’Guesso s’est interrogé sur les raisons des violences dans le Pool, alors que tous les rendez-vous politiques se sont déroulés dans la paix, sans incidents majeurs.
Après ces rappels le président de la République a annoncé que la réflexion sur la résolution de la crise du Pool est en cours, car des instructions avaient au gouvernement pour que les conditions soient créées pour une sortie de ces jeunes en perdition dans le Pool.
Au sujet du problème humanitaire et sécuritaire, Denis Sassou N’Guesso a rassuré les notables et les sages que le gouvernement fait ce qu’il peut, pour soulager tant soit peu la détresse des populations du Pool ; mais le mieux pour lui « serait que dans les délais les plus courts que les populations regagnent leurs villages. »
Terminant sa réponse, le président de la République a affirmé qu’il était parfaitement en accord avec l’initiative prise par les sages et notables du Pool. Les « jeunes égarés» vont sortir des forêts, mais avec leurs armes pour éviter toute récidive. «Ils ne risqueront rien, c’est la parole du président». Cette parole a réconforté les sages et notabilités du Pool, au point de susciter des salves d’applaudissement dans la salle.