Par Dr Jean-Prosper Boulada
A la rédaction des IZVESTIA,
Je vous prie de bien vouloir publier aux lecteurs des Izvestia mon droit de Réponse.
Elections Présidentielles américaines : Les colombes ou faucons de l'administration Medvedev-Poutine ont préféré McCain à Obama : Droit de Réponse du Dr Jean-Prosper BOULADA à M. Vitali IVANOV, Vice-Président du Centre de la Conjoncture Politique de Russie (traduit du russe vers le français)
A la rédaction des IZVESTIA,
Je vous prie de bien vouloir publier aux lecteurs des Izvestia mon droit de
réponse à Vitali IVANOV. Par avance, je vous remercie infiniment.
Mon cher Vitali IVANOV,
Je m'appelle Jean-Prosper BOULADA, traducteur assermenté auprès des tribunaux de Grande Instance de Strasbourg et de Saverne(France), candidat ès Sciences Pharmaceutiques, ex-doyen de la Chaire de Chimie Organique et Pharmaceutique de l'Université d¹Annaba (Algérie). Vous avez compris, je suis l'un des représentants de l'Afrique qui ont étudié dans l'ex-URSS, jusqu'à la thèse de doctorat d'Etat.
Après le démembrement de l'URSS, tout ce qui concerne la Russie nous intéresse au plus haut point. Quand nous rencontrons en Occident un citoyen de la Russie ou de la Communauté des Etats Indépendants, nous l'appelons, sans aucune forme de formalité, notre compatriote, quoique les Africains francophones se considèrent Français et pensent que la France est leur mère-patrie et que leurs ancêtres sont les Gaulois. Compatriote, il n'y a que les Russes qui comprennent la subtilité de l'usage de ce mot.
Demandez à votre Poutine, il garde un bon souvenir de sa vie partagée avec les étudiants africains dans les chambres des campus universitaires. J'ai lu avec beaucoup de plaisir votre article paru dans les Isvestia parus le 19 mai 2008 à l'adresse : http://www.izvestia.ru/world/article3116352/ portant sur les élections présidentielles américaines.
Il ne fait aucun doute pour vous comme pour la plupart des observateurs, que c'est le sénateur démocrate de l'Illinois Barack Obama qui sera confronté au républicain John McCain et vous vous posez la question, lequel des deux prétendants à la magistrature suprême des Etats-Unis, est préférable pour la Russie. Si on comprend votre interrogation, on comprend mal pourquoi vous titrez votre article que " le pronostic est pour McCain " ? Mieux, vous influez sur l'opinion russe en préférant McCain comme le moindre mal pour la Russie.
Permettez-moi de vous dire que je suis totalement en désaccord avec vous pour plusieurs raisons.
Mon cher Vitali IVANOV, vous n'êtes pas un simple observateur politique.
Vous occupez un poste important au Centre de la Conjoncture Politique de la Russie. En faisant une projection avec l'administration de Georges W.Bush, vous faites partie des penseurs, qui comme vous le savez, se divisent en deux groupes : les faucons et les colombes. Dans l'administration Medvedev-Poutine, nous ne savons pas à quel groupe vous appartenez.
Comme citoyen russe, vous avez le droit de vous préoccuper de la sécurité de la Russie.
Mais si McCain, comme vous le dites, ne porte pas la Russie dans son cœur et envisage dans l¹éventualité de son arrivée au pouvoir, de virer la Russie du G8 comme un mal-propre et de mener envers elle une politique agressive, nous ne comprenons pas pourquoi Barack Obama, qui pour vous, est un " Gorbatchev naturel américain " ne peut-il pas mener une politique de coexistence pacifique avec une super-puissance comme la Russie ? Vous-même, vous êtes convaincus qu¹Obama est capable de mener une " restructuration globale " tant dans le domaine économique, politique et social pour le bonheur de la majorité de la population américaine. Ne sont-elles pas là les fonctions régaliennes dévouées à un chef d¹Etat ? En quoi cette restructuration globale de la société américaine devrait mécontenter les Américains et conduire à une crise voire à un blocage des USA ?
Votre analyse du genre " Un homme averti, est mieux armé " ou qu’" un ennemi ouvertement déclaré est mieux qu'un ennemi non identifié ", est totalement incompréhensible pour nous. De notre point de vue, la Russie a tellement accumulé une telle expérience dans l'arène internationale depuis a guerre froide jusqu'à la nouvelle donne d'apparition et de renforcement de nouveaux centres mondiaux, qu'elle est prête à chaque instant de s’attendre à tout: du bon tout comme du mauvais, c'est-à-dire qu'elle est capable de résister à n'importe quel pays agressif. Elle est à tout moment armée indépendamment des discussions pacifiques et amicales, des interventions, discours des leaders de grandes puissances dans les salons feutrés des rencontres et pour-parlers diplomatiques.
Si l'administration Medvedev-Poutine a l'intention de mener une politique libérale pure et dure comme McCain, répondant aux intérêts de la classe dominante et de la nomenclature, alors tout semble clair pour nous. Il n'y a qu’une substance semblable, comme on dit en chimie, qui peut se dissoudre dans un solvant semblable ou encore qui s'assemble, se ressemble.
Je vous prie de croire à l'expression de mes profonds respects.
Dr Jean-Prosper BOULADA,
Tél.: 00 33 3 88 45 70 07
Fax: 00 33 3 88 31 22 44
Mobile: 00 33 6 31 32 08 86
Email : [email protected]
Je vous prie de bien vouloir publier aux lecteurs des Izvestia mon droit de Réponse.
Elections Présidentielles américaines : Les colombes ou faucons de l'administration Medvedev-Poutine ont préféré McCain à Obama : Droit de Réponse du Dr Jean-Prosper BOULADA à M. Vitali IVANOV, Vice-Président du Centre de la Conjoncture Politique de Russie (traduit du russe vers le français)
A la rédaction des IZVESTIA,
Je vous prie de bien vouloir publier aux lecteurs des Izvestia mon droit de
réponse à Vitali IVANOV. Par avance, je vous remercie infiniment.
Mon cher Vitali IVANOV,
Je m'appelle Jean-Prosper BOULADA, traducteur assermenté auprès des tribunaux de Grande Instance de Strasbourg et de Saverne(France), candidat ès Sciences Pharmaceutiques, ex-doyen de la Chaire de Chimie Organique et Pharmaceutique de l'Université d¹Annaba (Algérie). Vous avez compris, je suis l'un des représentants de l'Afrique qui ont étudié dans l'ex-URSS, jusqu'à la thèse de doctorat d'Etat.
Après le démembrement de l'URSS, tout ce qui concerne la Russie nous intéresse au plus haut point. Quand nous rencontrons en Occident un citoyen de la Russie ou de la Communauté des Etats Indépendants, nous l'appelons, sans aucune forme de formalité, notre compatriote, quoique les Africains francophones se considèrent Français et pensent que la France est leur mère-patrie et que leurs ancêtres sont les Gaulois. Compatriote, il n'y a que les Russes qui comprennent la subtilité de l'usage de ce mot.
Demandez à votre Poutine, il garde un bon souvenir de sa vie partagée avec les étudiants africains dans les chambres des campus universitaires. J'ai lu avec beaucoup de plaisir votre article paru dans les Isvestia parus le 19 mai 2008 à l'adresse : http://www.izvestia.ru/world/article3116352/ portant sur les élections présidentielles américaines.
Il ne fait aucun doute pour vous comme pour la plupart des observateurs, que c'est le sénateur démocrate de l'Illinois Barack Obama qui sera confronté au républicain John McCain et vous vous posez la question, lequel des deux prétendants à la magistrature suprême des Etats-Unis, est préférable pour la Russie. Si on comprend votre interrogation, on comprend mal pourquoi vous titrez votre article que " le pronostic est pour McCain " ? Mieux, vous influez sur l'opinion russe en préférant McCain comme le moindre mal pour la Russie.
Permettez-moi de vous dire que je suis totalement en désaccord avec vous pour plusieurs raisons.
Mon cher Vitali IVANOV, vous n'êtes pas un simple observateur politique.
Vous occupez un poste important au Centre de la Conjoncture Politique de la Russie. En faisant une projection avec l'administration de Georges W.Bush, vous faites partie des penseurs, qui comme vous le savez, se divisent en deux groupes : les faucons et les colombes. Dans l'administration Medvedev-Poutine, nous ne savons pas à quel groupe vous appartenez.
Comme citoyen russe, vous avez le droit de vous préoccuper de la sécurité de la Russie.
Mais si McCain, comme vous le dites, ne porte pas la Russie dans son cœur et envisage dans l¹éventualité de son arrivée au pouvoir, de virer la Russie du G8 comme un mal-propre et de mener envers elle une politique agressive, nous ne comprenons pas pourquoi Barack Obama, qui pour vous, est un " Gorbatchev naturel américain " ne peut-il pas mener une politique de coexistence pacifique avec une super-puissance comme la Russie ? Vous-même, vous êtes convaincus qu¹Obama est capable de mener une " restructuration globale " tant dans le domaine économique, politique et social pour le bonheur de la majorité de la population américaine. Ne sont-elles pas là les fonctions régaliennes dévouées à un chef d¹Etat ? En quoi cette restructuration globale de la société américaine devrait mécontenter les Américains et conduire à une crise voire à un blocage des USA ?
Votre analyse du genre " Un homme averti, est mieux armé " ou qu’" un ennemi ouvertement déclaré est mieux qu'un ennemi non identifié ", est totalement incompréhensible pour nous. De notre point de vue, la Russie a tellement accumulé une telle expérience dans l'arène internationale depuis a guerre froide jusqu'à la nouvelle donne d'apparition et de renforcement de nouveaux centres mondiaux, qu'elle est prête à chaque instant de s’attendre à tout: du bon tout comme du mauvais, c'est-à-dire qu'elle est capable de résister à n'importe quel pays agressif. Elle est à tout moment armée indépendamment des discussions pacifiques et amicales, des interventions, discours des leaders de grandes puissances dans les salons feutrés des rencontres et pour-parlers diplomatiques.
Si l'administration Medvedev-Poutine a l'intention de mener une politique libérale pure et dure comme McCain, répondant aux intérêts de la classe dominante et de la nomenclature, alors tout semble clair pour nous. Il n'y a qu’une substance semblable, comme on dit en chimie, qui peut se dissoudre dans un solvant semblable ou encore qui s'assemble, se ressemble.
Je vous prie de croire à l'expression de mes profonds respects.
Dr Jean-Prosper BOULADA,
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