Il fallait que quelqu’un osât leur dire la vérité et, elle le leur fut soufflée à démis mot.
Au premier tour de 2012 : Wade= 34.82%, Macky= 26.5% et Idy= 7.86%.
Les libéraux, 69.25% et les socialistes et autres, le reste, 30.75% pour 11 formations, soit une moyenne de 2.75% du suffrage populaire pour accéder aux commandes ! n’a-t-on pas entendu un honorable candidat s’adresser au peuple en lui disant avec ses 11% « nous avons gagné les élections» ! Même celui qui a eu 1.93%, s’est écrié toute honte bue : « nous avons gagné les élections !». Brave ministre !
Tout ce reste s’allie contre Wade et Macky accède au pouvoir. D’où cette éternelle et morbide reconnaissance à ceux que le peuple a sanctionné en les éjectant par la grande porte et qui reviennent confortablement s’installer aux commandes de la République, en passant par les trous à rat.
Ce reste, c’est tout d’abord et surtout, les assises.
Les assises, c’est d’abord et surtout le BSS.
Le BSS c’est d’abord et surtout le Parti socialiste.
Le parti socialiste c’est d’abord Tanor Dieng et ensuite Moustapha Niasse. Depuis Senghor. 60 ans de vie d’orée sur le peuple.
Les assises, c’est aussi Dansokho et Batchily, ces dinosaures de la politique, aux partis lilliputiens ! Quel contraste ! Leurs minuscules barques ont pu traverser 60 ans de notre houleuse histoire politique,
Dans chaque régime, ce beau monde est successivement de la mouvance puis de l’opposition. Ils sentent le vent tourner avant tout le monde et récupère à leur seul profit, les erreurs de leur allié au pouvoir, pour se positionner ensuite au près de celui qui a le vent en poupe.
Sans dire tout haut ce que le peuple commence à dire tout bas, Idy a mis le doigt sur la plaie. En allié de BBY, il a dit ce qu’il pensait ne marchait pas.
Cela est le rôle de l’allié honnête : avoir le courage de dénoncer les tares de la coalition, du compagnonnage et du pouvoir.
Une pluie de bois vert s’est abattu sur lui. Et pourtant il aidait à une rectification pour une meilleure marche.
Le Bilan du Président :
Vengeance, vengeance et vengeance. Voilà à quoi ressemble cette année présidentielle. Le Sénégal est figé dans une mobilisation nationale contre la traque des biens mal acquis et, aucune autre activité n’a de l’importance.
Nominations, nominations et nomination. L’administration est déstructurée et des gens sans compétences et expérience, remplace des spécialistes de l’administration. Tous les dossiers qui entrent dans les cabinets ministériels, n’en sortent plus ou s’ils en sortent, bafouent les procédures. Chaque ministre s’entoure de conseillers qui n’ont ni en connaissance et encore moins en compétence, la mémoire du ministère. Tout ministère a une mémoire et une âme. Un ministère est une famille dont le père est le ministre. Le ministère est une pyramide qui est fragilisé par le retrait de la moindre brique. Tous nos ministères sont branlants. Nos ministres ne sont connus ni du peuple, ni de leurs administrés. Les administrés coptés ou nommés par l’ancien régime, dans des postes politiques, continuent à avoir la même influence dans des réseaux mafieux que tarde à identifier le régime actuel.
Népotisme, népotisme et népotisme. La famille présidentielle est arrivée, de tous les côtés que l’on se tourne, en force, avec bruits et fracas, dans la vie de la Nation. Elle nous pompe l’air que l’on respire. Elle enrichit des conseillers eux même népotistes comme elle. Elle est hissée à une station que les 9% de l’APR n’auraient jamais pu leur offrir si une fois encore, le peuple qui sait si bien dégommer, n’avait pas su si mal élire !
Demande sociale, demande sociale et encore demande sociale. C’est ce paramètre qui a mis hors jeu ; l’ancien pouvoir. Un candidat qui ne maîtrise pas les marchés internationaux, les fournisseurs, les intermédiaires et les transporteurs, un candidat qui ne devra vivre exclusivement des droits et taxes, un candidat dont la consommation nationale est pervertie et tournée vers l’importation, s’est permis de dire tout haut : « voter pour moi et je baisserai les prix ! ». le premier anniversaire, ni le second, ni le cinquième et dernier que je souhaite très fortement, ne permettront à ce candidat devenu président, de diminuer le prix de l’aiguille que nous ne produisons pas. C’est dans la tête du sénégalais que de préférer les produits importés aux produits nationaux. C’est dans la tête des dirigeants, de préférer les entreprises étrangères aux entreprises nationales. N’est-ce pas la mairie de Dakar qui préfère attribuer des milliards à une entreprise étrangère pour des pavés en lieu et place d’entreprises nationales ! dans ces conditions, le consommateur préférera le blé au mil.
De 500.000 emplois promis pendant la campagne, on arrive, par décret, sans l’appui du secteur privé créateur par excellence, de richesses et d’emplois, à 5500 emplois qui sûrement, seront destinés aux jeunes de BBY.
Le mot est lâché, BBY. Idy est membre de la coalition BBY, usurpatrice de notre souveraineté nationale. Idy ne compte pas sortir de cette coalition mystificatrice de la volonté populaire. D compromission en compromission, tous les membres véridiques de BBT, finiront par être des compromis. Idy devrait avoir le courage de lâcher BBY pendant qu’il est encore temps. Dans son histoire, il n’avait pas compris qu’il devait lâcher l’autre. Maintenant qu’il nous dit qu’il a compris, il faudrait qu’il lâche BBY.
La récente cacophonie au sommet du pouvoir pour savoir si désormais au Sénégal, la peine à un voleur serait la restitution de 20% du produit du larcin, est une honte pour un état organisé.
Contrainte par corps jusqu’au jugement dans dix ans serait la formule la mieux appropriée.
Ce serait une usurpation du suffrage populaire et une malhonnêteté politique que BBY utilise les moyens de l’Etat pour aller aux élections locales au sein de cette coalition.
Si Idy est tête de liste de BBY, il perdra sûrement Thiès. Et pour la présidentielle de 2017, jamais BBY ne pensera une seule seconde à faire d’Idy, leur candidat à la place de Macky. Idy et Macky seront forcément des rivaux en 2017. Alors à quoi sert ce côtoiement plus Hippocrate que sincère ? pour Moustapha Niasse, Tanor Dieng, Bathily et Dansokho qui sont en glissade libre sur une pente vers Yoff, on comprend qu’ils s’agrippent au flanc de Macky et de l’APR, mais pour Idy, quand même !
C’est bien qu’Idy comprenne sur le tard, que le pouvoir n’a pas d’amis mais rien que des intérêts. Depuis 14 ans avec Wade, il ne lui reste que des larmes et la nostalgie de la dictature wadienne, jusqu’à la tombe. Se réveillera –t il un jour. Avant la tombe !
Thiès avant le Sénégal et l’Afrique ne donne pas confiance à un peuple qui cherche un guide pour le Sénégal. La Patrie avant la famille, le terroir ou le parti, donnerait plus confiance. Thiès est pour le moment l’affaire de Macky Sall. Si rien n’uy a été fait, les thièssois jugeront en 2017, au sein d’une coalition autre que BBT.
Pour les fonds taïwanais, nous étions sûrs qu’Idy savait. Et comme lui-même déclare qu’il a les documents et qu’il ne pose jamais une question en l’air, il devrait éclairer notre lanterne. Car de Macky Sal lui dit « je ne regarde jamais dans mon rétroviseur », nous ne pourrons nous attendre à grand-chose.
Néanmoins, cette intervention d’Idy, est un cours magistral à Abdoul Mbaye et à son gouvernement. Par son interview, Idy renoue avec sa pertinence
Au premier tour de 2012 : Wade= 34.82%, Macky= 26.5% et Idy= 7.86%.
Les libéraux, 69.25% et les socialistes et autres, le reste, 30.75% pour 11 formations, soit une moyenne de 2.75% du suffrage populaire pour accéder aux commandes ! n’a-t-on pas entendu un honorable candidat s’adresser au peuple en lui disant avec ses 11% « nous avons gagné les élections» ! Même celui qui a eu 1.93%, s’est écrié toute honte bue : « nous avons gagné les élections !». Brave ministre !
Tout ce reste s’allie contre Wade et Macky accède au pouvoir. D’où cette éternelle et morbide reconnaissance à ceux que le peuple a sanctionné en les éjectant par la grande porte et qui reviennent confortablement s’installer aux commandes de la République, en passant par les trous à rat.
Ce reste, c’est tout d’abord et surtout, les assises.
Les assises, c’est d’abord et surtout le BSS.
Le BSS c’est d’abord et surtout le Parti socialiste.
Le parti socialiste c’est d’abord Tanor Dieng et ensuite Moustapha Niasse. Depuis Senghor. 60 ans de vie d’orée sur le peuple.
Les assises, c’est aussi Dansokho et Batchily, ces dinosaures de la politique, aux partis lilliputiens ! Quel contraste ! Leurs minuscules barques ont pu traverser 60 ans de notre houleuse histoire politique,
Dans chaque régime, ce beau monde est successivement de la mouvance puis de l’opposition. Ils sentent le vent tourner avant tout le monde et récupère à leur seul profit, les erreurs de leur allié au pouvoir, pour se positionner ensuite au près de celui qui a le vent en poupe.
Sans dire tout haut ce que le peuple commence à dire tout bas, Idy a mis le doigt sur la plaie. En allié de BBY, il a dit ce qu’il pensait ne marchait pas.
Cela est le rôle de l’allié honnête : avoir le courage de dénoncer les tares de la coalition, du compagnonnage et du pouvoir.
Une pluie de bois vert s’est abattu sur lui. Et pourtant il aidait à une rectification pour une meilleure marche.
Le Bilan du Président :
Vengeance, vengeance et vengeance. Voilà à quoi ressemble cette année présidentielle. Le Sénégal est figé dans une mobilisation nationale contre la traque des biens mal acquis et, aucune autre activité n’a de l’importance.
Nominations, nominations et nomination. L’administration est déstructurée et des gens sans compétences et expérience, remplace des spécialistes de l’administration. Tous les dossiers qui entrent dans les cabinets ministériels, n’en sortent plus ou s’ils en sortent, bafouent les procédures. Chaque ministre s’entoure de conseillers qui n’ont ni en connaissance et encore moins en compétence, la mémoire du ministère. Tout ministère a une mémoire et une âme. Un ministère est une famille dont le père est le ministre. Le ministère est une pyramide qui est fragilisé par le retrait de la moindre brique. Tous nos ministères sont branlants. Nos ministres ne sont connus ni du peuple, ni de leurs administrés. Les administrés coptés ou nommés par l’ancien régime, dans des postes politiques, continuent à avoir la même influence dans des réseaux mafieux que tarde à identifier le régime actuel.
Népotisme, népotisme et népotisme. La famille présidentielle est arrivée, de tous les côtés que l’on se tourne, en force, avec bruits et fracas, dans la vie de la Nation. Elle nous pompe l’air que l’on respire. Elle enrichit des conseillers eux même népotistes comme elle. Elle est hissée à une station que les 9% de l’APR n’auraient jamais pu leur offrir si une fois encore, le peuple qui sait si bien dégommer, n’avait pas su si mal élire !
Demande sociale, demande sociale et encore demande sociale. C’est ce paramètre qui a mis hors jeu ; l’ancien pouvoir. Un candidat qui ne maîtrise pas les marchés internationaux, les fournisseurs, les intermédiaires et les transporteurs, un candidat qui ne devra vivre exclusivement des droits et taxes, un candidat dont la consommation nationale est pervertie et tournée vers l’importation, s’est permis de dire tout haut : « voter pour moi et je baisserai les prix ! ». le premier anniversaire, ni le second, ni le cinquième et dernier que je souhaite très fortement, ne permettront à ce candidat devenu président, de diminuer le prix de l’aiguille que nous ne produisons pas. C’est dans la tête du sénégalais que de préférer les produits importés aux produits nationaux. C’est dans la tête des dirigeants, de préférer les entreprises étrangères aux entreprises nationales. N’est-ce pas la mairie de Dakar qui préfère attribuer des milliards à une entreprise étrangère pour des pavés en lieu et place d’entreprises nationales ! dans ces conditions, le consommateur préférera le blé au mil.
De 500.000 emplois promis pendant la campagne, on arrive, par décret, sans l’appui du secteur privé créateur par excellence, de richesses et d’emplois, à 5500 emplois qui sûrement, seront destinés aux jeunes de BBY.
Le mot est lâché, BBY. Idy est membre de la coalition BBY, usurpatrice de notre souveraineté nationale. Idy ne compte pas sortir de cette coalition mystificatrice de la volonté populaire. D compromission en compromission, tous les membres véridiques de BBT, finiront par être des compromis. Idy devrait avoir le courage de lâcher BBY pendant qu’il est encore temps. Dans son histoire, il n’avait pas compris qu’il devait lâcher l’autre. Maintenant qu’il nous dit qu’il a compris, il faudrait qu’il lâche BBY.
La récente cacophonie au sommet du pouvoir pour savoir si désormais au Sénégal, la peine à un voleur serait la restitution de 20% du produit du larcin, est une honte pour un état organisé.
Contrainte par corps jusqu’au jugement dans dix ans serait la formule la mieux appropriée.
Ce serait une usurpation du suffrage populaire et une malhonnêteté politique que BBY utilise les moyens de l’Etat pour aller aux élections locales au sein de cette coalition.
Si Idy est tête de liste de BBY, il perdra sûrement Thiès. Et pour la présidentielle de 2017, jamais BBY ne pensera une seule seconde à faire d’Idy, leur candidat à la place de Macky. Idy et Macky seront forcément des rivaux en 2017. Alors à quoi sert ce côtoiement plus Hippocrate que sincère ? pour Moustapha Niasse, Tanor Dieng, Bathily et Dansokho qui sont en glissade libre sur une pente vers Yoff, on comprend qu’ils s’agrippent au flanc de Macky et de l’APR, mais pour Idy, quand même !
C’est bien qu’Idy comprenne sur le tard, que le pouvoir n’a pas d’amis mais rien que des intérêts. Depuis 14 ans avec Wade, il ne lui reste que des larmes et la nostalgie de la dictature wadienne, jusqu’à la tombe. Se réveillera –t il un jour. Avant la tombe !
Thiès avant le Sénégal et l’Afrique ne donne pas confiance à un peuple qui cherche un guide pour le Sénégal. La Patrie avant la famille, le terroir ou le parti, donnerait plus confiance. Thiès est pour le moment l’affaire de Macky Sall. Si rien n’uy a été fait, les thièssois jugeront en 2017, au sein d’une coalition autre que BBT.
Pour les fonds taïwanais, nous étions sûrs qu’Idy savait. Et comme lui-même déclare qu’il a les documents et qu’il ne pose jamais une question en l’air, il devrait éclairer notre lanterne. Car de Macky Sal lui dit « je ne regarde jamais dans mon rétroviseur », nous ne pourrons nous attendre à grand-chose.
Néanmoins, cette intervention d’Idy, est un cours magistral à Abdoul Mbaye et à son gouvernement. Par son interview, Idy renoue avec sa pertinence
El Hadj Hamidou Diallo, Secrétaire Général du BRDS.