Le Tchad, notre pays a cheval entre l'Afrique Noire et dite blanche avec une mosaïque ethnique qui rend la cohésion nationale plus ou moins fragile. Depuis les années 90, l'exclusion, les humiliations et le tribalisme ont vite fait de céder le terrain a une animosité fertile et sans cesse croissante. Une frange de la population se sentant proche dans ses origines ethniques ou claniques a ceux en charge de la destinée nationale, se croit investi d'une mission suprême de droit de vie et de mort sur leur concitoyen sans crainte des autoritaires judiciaires et policières qu'elle nargue comme bon vent leur voudra.
En effet, la mort tragique et cruelle a fleur d'age, dimanche 20 janvier de l'année 2008, de l'étudiante en fin de cycle(elle venait a peine- moins de 2 mois- de rentrer après 4 ans d'études au Ghana) Fatimé Brahim Ali Ngonengar, abattue froidement comme un animal entre 18H30 et 19H aux alentours du tristement célèbre camps de la mort de Chagoua par un délinquant en tenue(militaire) assoiffé de sang qui sans sommation tira a bout portant sur les occupants du véhicule dans lequel se trouvait la victime et une de ses amies grièvement blessées. Comme il est de coutume pour les occupants de ce sinistre lieux qui ironie de sort font face au domicile du ministre de la Justice Pahimi, après leur forfait regagne tranquillement le camp pour annoncer la nouvelle a leur collègue qui les déplacement dans un autre camp voire au palais rose le temps de se faire oublier pour revenir ensuite sur les lieux impuni et prêt a commettre encore d'autres cruauté de sang propre aux Hommes de leur espèce.
La question est de savoir si les autorités compétentes maintes fois saisies du cas de ce sinistre sont vraiment compatissantes avec la population de cette zone ou plutôt laisse t-on aux locataires de ces sinistres lieux de mettre aux pas les habitants de ce quartier farouchement opposés au régime pour les exactions commisses sur leur proches dans la zone méridionale durant les années de septembre noir et les autres faits sanglants ?
A quand cessera t-on de massacrer les habitants de ce quartier qui ne cherchent qu'a vivre en paix et gagné dignement leur pain quotidien au prix de dure labeur ?
Pourquoi cette nonchalance du régime a ne pas réprimer ces criminels cachés sous le manteau de l'Etat et qui liquident sans remords des paisibles citoyens ? Pourquoi cette culture de l'injustice et de l'impunité accordée a une partie de la population qui pense disposer de la vie des autres comme si celle-ci est un vil objet ?
Pourquoi cette magnanimité accordée aux « militaires » de serari(Chagoua) qui ne sont pas a leur premier forfait sanglant ? Pourquoi ce silence du Président de la république face aux agissements de ces militaires qui dépendent directement de sa garde et de son commandement ? Pourquoi, pourquoi et pourquoi ? seul Monsieur Idriss Deby pourra nous donner les réponses a ces kyrielles de POURQUOI ?
Si Monsieur Padacké, en tant que garde de sceau se trouve domicilier en face de ce sinistre lieu et de violation des droits élémentaires des citoyens est un homme digne de foi, il doit démissionner pour réfuter cet état de « black out » imposé aux habitants par ces sbires, il en va de sa crédibilité, de son honneur et en solidarité avec les résidants de son quartier mais, je doute fortement que Monsieur le Ministre puisse prendre cette option car, « on ne quitte pas si facilement et de son propre gré le grenier...»
En tant que père de famille et juriste, le garde de sceau doit prendre ses responsabilités en mains( sous réserve de démissionner) afin de punir ces criminels et mettre hors d'état de nuire ces Hommes qui confondent les humains comme des cibles en papier. S'ils veulent tirer, le champs de tir est fertile a l'Est du Tchad où les attendent des Hommes déterminés qui ne se laisseront pas abattre comme des lapins par ces hors la loi. Ce sinistre lieu doit d'être fermé et ces locataires consignés afin de leur dispenser une formation en éthique et droit de l'Homme, sur les limites et leur pouvoir.
Cette nième mort gratuite causé par les sbires de Chagoua doit être la dernière, il faut mettre fin a la tuerie en général et des Tchadiens et des jeunes en particuliers. Trop c'est trop !
un blog sera ouvert prochainement afin que les jeunes puissent s'exprimer sur leur condition de vie, leur martyre et les exactions dont ils font face quotidiennement. Des actions conséquentes seront prises pour dire NON aux tueries.
Abbas Kayangar
Fonctionnaire de police démissionnaire
Amérique du nord
En effet, la mort tragique et cruelle a fleur d'age, dimanche 20 janvier de l'année 2008, de l'étudiante en fin de cycle(elle venait a peine- moins de 2 mois- de rentrer après 4 ans d'études au Ghana) Fatimé Brahim Ali Ngonengar, abattue froidement comme un animal entre 18H30 et 19H aux alentours du tristement célèbre camps de la mort de Chagoua par un délinquant en tenue(militaire) assoiffé de sang qui sans sommation tira a bout portant sur les occupants du véhicule dans lequel se trouvait la victime et une de ses amies grièvement blessées. Comme il est de coutume pour les occupants de ce sinistre lieux qui ironie de sort font face au domicile du ministre de la Justice Pahimi, après leur forfait regagne tranquillement le camp pour annoncer la nouvelle a leur collègue qui les déplacement dans un autre camp voire au palais rose le temps de se faire oublier pour revenir ensuite sur les lieux impuni et prêt a commettre encore d'autres cruauté de sang propre aux Hommes de leur espèce.
La question est de savoir si les autorités compétentes maintes fois saisies du cas de ce sinistre sont vraiment compatissantes avec la population de cette zone ou plutôt laisse t-on aux locataires de ces sinistres lieux de mettre aux pas les habitants de ce quartier farouchement opposés au régime pour les exactions commisses sur leur proches dans la zone méridionale durant les années de septembre noir et les autres faits sanglants ?
A quand cessera t-on de massacrer les habitants de ce quartier qui ne cherchent qu'a vivre en paix et gagné dignement leur pain quotidien au prix de dure labeur ?
Pourquoi cette nonchalance du régime a ne pas réprimer ces criminels cachés sous le manteau de l'Etat et qui liquident sans remords des paisibles citoyens ? Pourquoi cette culture de l'injustice et de l'impunité accordée a une partie de la population qui pense disposer de la vie des autres comme si celle-ci est un vil objet ?
Pourquoi cette magnanimité accordée aux « militaires » de serari(Chagoua) qui ne sont pas a leur premier forfait sanglant ? Pourquoi ce silence du Président de la république face aux agissements de ces militaires qui dépendent directement de sa garde et de son commandement ? Pourquoi, pourquoi et pourquoi ? seul Monsieur Idriss Deby pourra nous donner les réponses a ces kyrielles de POURQUOI ?
Si Monsieur Padacké, en tant que garde de sceau se trouve domicilier en face de ce sinistre lieu et de violation des droits élémentaires des citoyens est un homme digne de foi, il doit démissionner pour réfuter cet état de « black out » imposé aux habitants par ces sbires, il en va de sa crédibilité, de son honneur et en solidarité avec les résidants de son quartier mais, je doute fortement que Monsieur le Ministre puisse prendre cette option car, « on ne quitte pas si facilement et de son propre gré le grenier...»
En tant que père de famille et juriste, le garde de sceau doit prendre ses responsabilités en mains( sous réserve de démissionner) afin de punir ces criminels et mettre hors d'état de nuire ces Hommes qui confondent les humains comme des cibles en papier. S'ils veulent tirer, le champs de tir est fertile a l'Est du Tchad où les attendent des Hommes déterminés qui ne se laisseront pas abattre comme des lapins par ces hors la loi. Ce sinistre lieu doit d'être fermé et ces locataires consignés afin de leur dispenser une formation en éthique et droit de l'Homme, sur les limites et leur pouvoir.
Cette nième mort gratuite causé par les sbires de Chagoua doit être la dernière, il faut mettre fin a la tuerie en général et des Tchadiens et des jeunes en particuliers. Trop c'est trop !
un blog sera ouvert prochainement afin que les jeunes puissent s'exprimer sur leur condition de vie, leur martyre et les exactions dont ils font face quotidiennement. Des actions conséquentes seront prises pour dire NON aux tueries.
Abbas Kayangar
Fonctionnaire de police démissionnaire
Amérique du nord