Lancement ce lundi 18 mars de deux projets dans le secteur de la santé, financés par l'AFD. © DR/MSP
La cérémonie de lancement de deux projets dans le secteur de la santé, financés par l'Agence français de développement (AFD), a eu lieu ce lundi 18 mars à N'Djamena.
Il s'agit du projet d'appui aux soins de santé de base dans les provinces du Ouaddaï et du Moyen Chari et du projet pour l'autonomisation sociale des femmes tchadiennes par l'accès aux services de santé.
Le premier projet vise à améliorer l'accès des populations a des soins de santé de base de qualité, en améliorant la disponibilité et l'utilisation des services de santé maternelle, néonatale, infantile et des adolescents, de santé sexuelle et reproductive et de la planification familiale dans les régions transfrontalières du Ouaddaï et Moyen Chari.
Il permettra à 125.247 femmes et 12.000 enfants de moins de 5 ans de bénéficier d'une offre de soins améliorée. 70 000 personnes dont 64 leaders communautaires bénéficieront des actions communautaires. Le projet est d'une durée de 36 mois et d'un montant est quatre millions d'euros.
Le second projet porte sur l'autonomisation sociale des femmes tchadiennes par l'accès aux services de santé. Il vise à faire face aux défis de la santé reproductive, maternelle, infantile, adolescente, planning familial et violence basée sur le genre.
Malgré des améliorations minimes réalisées par le Tchad en terme de couverture sanitaire et de prestations, les indicateurs de santé restent toujours bas. Les résultats des dernières enquêtes EDS- MICS (2014-2015) et l'enquête sur la disponibilité des services et de l'operationnalité des structures montre que les taux de mortalité maternelle et infantile sont les plus élevés dans la sous-région, à savoir 860 pour 100.000 naissances pour la mortalité maternelle et 72 pour 1000 naissances vivantes pour la mortalité infantile.
En outre les jeunes et les adolescents qui sont pourtant très touchés par ces problématiques, restent les grands absents dans la fréquentation des structures de santé primaire.
Pour répondre à ces difficultés, les ONG CARE International, le bureau d'appui santé et environnement (BASE) et le Groupe URD ont élaboré le projet PASFASS, avec le support de l'AFD. Ce projet visera en priorité les provinces du Mandoul et du Logone Oriental et aura une durée d'exécution de 3 ans.
Le montant de ce projet est de cinq millions d'euros. Il vise a toucher 548.000 femmes dans les provinces du Mandoul et du Logone Oriental.
Les deux projets s'élèvent à un montant total de 5.9 milliards de Francs CFA.
Il s'agit du projet d'appui aux soins de santé de base dans les provinces du Ouaddaï et du Moyen Chari et du projet pour l'autonomisation sociale des femmes tchadiennes par l'accès aux services de santé.
Le premier projet vise à améliorer l'accès des populations a des soins de santé de base de qualité, en améliorant la disponibilité et l'utilisation des services de santé maternelle, néonatale, infantile et des adolescents, de santé sexuelle et reproductive et de la planification familiale dans les régions transfrontalières du Ouaddaï et Moyen Chari.
Il permettra à 125.247 femmes et 12.000 enfants de moins de 5 ans de bénéficier d'une offre de soins améliorée. 70 000 personnes dont 64 leaders communautaires bénéficieront des actions communautaires. Le projet est d'une durée de 36 mois et d'un montant est quatre millions d'euros.
Le second projet porte sur l'autonomisation sociale des femmes tchadiennes par l'accès aux services de santé. Il vise à faire face aux défis de la santé reproductive, maternelle, infantile, adolescente, planning familial et violence basée sur le genre.
Malgré des améliorations minimes réalisées par le Tchad en terme de couverture sanitaire et de prestations, les indicateurs de santé restent toujours bas. Les résultats des dernières enquêtes EDS- MICS (2014-2015) et l'enquête sur la disponibilité des services et de l'operationnalité des structures montre que les taux de mortalité maternelle et infantile sont les plus élevés dans la sous-région, à savoir 860 pour 100.000 naissances pour la mortalité maternelle et 72 pour 1000 naissances vivantes pour la mortalité infantile.
En outre les jeunes et les adolescents qui sont pourtant très touchés par ces problématiques, restent les grands absents dans la fréquentation des structures de santé primaire.
Pour répondre à ces difficultés, les ONG CARE International, le bureau d'appui santé et environnement (BASE) et le Groupe URD ont élaboré le projet PASFASS, avec le support de l'AFD. Ce projet visera en priorité les provinces du Mandoul et du Logone Oriental et aura une durée d'exécution de 3 ans.
Le montant de ce projet est de cinq millions d'euros. Il vise a toucher 548.000 femmes dans les provinces du Mandoul et du Logone Oriental.
Les deux projets s'élèvent à un montant total de 5.9 milliards de Francs CFA.