Tchad : Abdoulaye Mbodou Mbami conteste la légitimité de l'assemblée de l'ARD à Moundou. © Malick Mahamat/Alwihda Info
La Présidence nationale du parti Action pour la République et la Démocratie (ARD) est désormais revendiquée par deux personnes : Abdoulaye Mbodou Mbami et Ndolenodji Naïmbaye Alixe.
"Le seul bureau qui a la légitimité, c'est celui dont je préside aujourd'hui", a déclaré vendredi soir Abdoulaye Mbodou Mbami, réagissant à l'annonce de l'élection de Ndolenodji Naïmbaye Alixe à la tête de l'ARD, à l'issue d'une assemblée générale tenue à Moundou quelques heures plus tôt.
Abdoulaye Mbodou Mbami dit avoir constaté sur les réseaux sociaux une décision de justice de la Cour suprême qui fait état de la suspension des effets des résolutions du 3ème congrès du parti. "À la grande surprise de tous, ce matin encore, nous avons suivi un soi-disant congrès qui s'est tenu à Moundou où Alixe Naïmbaye s'est dite présidente de l'ARD. C'est une pure comédie mais comme au Tchad la comédie ne tue pas, on se comporte comme on veut", indique-t-il.
Il explique ne pas comprendre "qu'en dehors de toutes procédures normales, la justice puisse décider de suspendre les effets d'une décision du congrès". Même si c'est le cas, le bureau exécutif demeure toujours en place, estime-t-il.
"Le seul bureau qui a la légitimité, c'est celui dont je préside aujourd'hui", a déclaré vendredi soir Abdoulaye Mbodou Mbami, réagissant à l'annonce de l'élection de Ndolenodji Naïmbaye Alixe à la tête de l'ARD, à l'issue d'une assemblée générale tenue à Moundou quelques heures plus tôt.
Abdoulaye Mbodou Mbami dit avoir constaté sur les réseaux sociaux une décision de justice de la Cour suprême qui fait état de la suspension des effets des résolutions du 3ème congrès du parti. "À la grande surprise de tous, ce matin encore, nous avons suivi un soi-disant congrès qui s'est tenu à Moundou où Alixe Naïmbaye s'est dite présidente de l'ARD. C'est une pure comédie mais comme au Tchad la comédie ne tue pas, on se comporte comme on veut", indique-t-il.
Il explique ne pas comprendre "qu'en dehors de toutes procédures normales, la justice puisse décider de suspendre les effets d'une décision du congrès". Même si c'est le cas, le bureau exécutif demeure toujours en place, estime-t-il.
"Il ne revient nullement à quelqu'un qui n'est ni dans le bureau exécutif ni dans le bureau politique national de convoquer une réunion quelque part. Les textes de l'ARD sont clairs, l'histoire de soi-disant congrès tenu à Moundou, nous la considérons comme non lieu et n'a aucun sens pour tous les militants de l'ARD.
C'est par quel miracle aujourd'hui qu'un groupe de personnes se retrouve à Moundou pour parler d'un congrès, alors qu'aucune fédération n'est allée, toutes étaient sur place. Comment quelqu'un comme Alixe Naïmbaye, qui incarne quand-même la République, peut se comporter comme une gamine qui vient tout droit du village."