Le Palais de justice de N'Djamena. © Djimet Wiche/Alwihda Info
Amnesty International a appelé mercredi à l'abandon des charges contre Kemba Didah Alain, Bessane Éloge et Saleh Mahamadou, arrêtés vendredi dernier dans les locaux de la Radio FM Liberté et placés en détention provisoire pour troubles à l'ordre public et acte de rébellion.
« Les autorités doivent abandonner toutes les charges contre Alain Kemba Didah, ainsi que les deux autres personnes arrêtées dans les mêmes circonstances et les libérer immédiatement », déclare Tity Agbahey, chargée de campagnes pour l’Afrique centrale à Amnesty International.
Le 27 novembre, la radio privée FM Liberté a invité les initiateurs du forum alternatif pour recueillir leur réaction face à cette interdiction. Des éléments de la police sont intervenus dans les locaux de la radio et ont fait usage de gaz lacrymogène.
Le défenseur des droits humains Alain Kemba Didah, coordonnateur du mouvement citoyen Le Temps, figure parmi les organisateurs d’un forum alternatif prévu du 27 au 29 novembre, à l’initiative de plusieurs organisations et partis politiques.
"Alors que la journée dite de la fête de la liberté et de la démocratie a été célébrée hier au Tchad, les autorités doivent garantir en tout temps et en toutes circonstances le libre exercice de la liberté d’expression, y compris le droit à l’information de la population", souligne Tity Agbahey.
Elle ajoute que "la lutte contre la pandémie de COVID-19 ne doit pas servir de prétexte pour limiter abusivement les droits des citoyens en interdisant systématiquement des rassemblements de la société civile et des partis d’opposition".
Une soixantaine de radios a répondu mardi à l'appel de l'Union des radios privées du Tchad pour une "Journée sans radio", afin de protester contre les atteintes à la liberté de la presse
« Les autorités doivent abandonner toutes les charges contre Alain Kemba Didah, ainsi que les deux autres personnes arrêtées dans les mêmes circonstances et les libérer immédiatement », déclare Tity Agbahey, chargée de campagnes pour l’Afrique centrale à Amnesty International.
Le 27 novembre, la radio privée FM Liberté a invité les initiateurs du forum alternatif pour recueillir leur réaction face à cette interdiction. Des éléments de la police sont intervenus dans les locaux de la radio et ont fait usage de gaz lacrymogène.
Le défenseur des droits humains Alain Kemba Didah, coordonnateur du mouvement citoyen Le Temps, figure parmi les organisateurs d’un forum alternatif prévu du 27 au 29 novembre, à l’initiative de plusieurs organisations et partis politiques.
"Alors que la journée dite de la fête de la liberté et de la démocratie a été célébrée hier au Tchad, les autorités doivent garantir en tout temps et en toutes circonstances le libre exercice de la liberté d’expression, y compris le droit à l’information de la population", souligne Tity Agbahey.
Elle ajoute que "la lutte contre la pandémie de COVID-19 ne doit pas servir de prétexte pour limiter abusivement les droits des citoyens en interdisant systématiquement des rassemblements de la société civile et des partis d’opposition".
Une soixantaine de radios a répondu mardi à l'appel de l'Union des radios privées du Tchad pour une "Journée sans radio", afin de protester contre les atteintes à la liberté de la presse