Le sommet de la CEEAC à N'Djamena. Crédit photo : Présidence Tchad
N'DJAMENA (Tchad) - Le vendredi matin, bien avant la clôture du sommet, le Président Idris Déby a un long entretien avec son homologue congolais Denis Sassou Nguesso, Président du comité de suivi des accords de Libreville, et ¨Président du groupe international de contact sur la crise centrafricaine, détaille la Présidence de la République.
Les deux Chefs d’Etat font, dans un premier temps, le tour de la question, avant d’être rejoints, plus tard, par le Président gabonais Ali Bongo Ondimba, dont le pays avait servi de cadre à la signature des accords dits de Libreville sur la résolution de la crise centrafricaine.
Les deux Chefs d’Etat font, dans un premier temps, le tour de la question, avant d’être rejoints, plus tard, par le Président gabonais Ali Bongo Ondimba, dont le pays avait servi de cadre à la signature des accords dits de Libreville sur la résolution de la crise centrafricaine.
La transition centrafricaine connait un échec total et il faut trouver une issue favorable et rapide. « la CEEAC ne peut rien imposer aux Centrafricains », souligne Idriss Déby.
Au cours de la discussion entre les Présidents tchadien, congolais et gabonais, le Président de la transition centrafricaine, Michel Djotodia, se fait annoncer (ce dernier se joint aux discussions privés). Après un échange, celui-ci, conscient de la gravité de la situation, annonce à ses pairs sa décision de présenter sa démission afin de sauver son pays et contribuer, ainsi, à rétablir la paix et la sécurité sur toute l’étendue du territoire national.
C’est une issue honorable, mais aussi et surtout, une décision sage et courageuse qui permettra, sans nul doute, de tracer une nouvelle voie devant permettre à la RCA de sortir du chaos dans lequel elle est plongée.