La coordination des cellules (deux lycées de Walia et le collège logés dans la même enceinte) de Syndicats des Enseignants du Tchad annonce dans un communiqué de presse, signé de son secrétaire général, Djerayom Djimogeaye, la suspension de toutes les activités pédagogiques allant du jeudi 2 au vendredi 3 mars 2017, au Lycée de Walia pour permettre aux autorités compétentes de garantir la sécurité des élèves et des enseignants.
Cette suspension vise à protester contre le comportement très peu orthodoxe, d'après le terme du communiqué de presse de la coordination des cellules de Syndicat des Enseignants du Tchad, de la police nationale, notamment les éléments du GMIP (Groupement Mobile d'Intervention de la Police), du CA9 et du CSP17, suite à leurs interventions du mardi 28 février au mercredi 1 mars 2017 face à la manifestation des étudiants de l'université de N'Djamena.
Cette suspension vise à protester contre le comportement très peu orthodoxe, d'après le terme du communiqué de presse de la coordination des cellules de Syndicat des Enseignants du Tchad, de la police nationale, notamment les éléments du GMIP (Groupement Mobile d'Intervention de la Police), du CA9 et du CSP17, suite à leurs interventions du mardi 28 février au mercredi 1 mars 2017 face à la manifestation des étudiants de l'université de N'Djamena.
La coordination des cellules du Lycée de Walia indique que l'établissement a subi depuis 2 jours des incursions et des interventions intempestives de la police. Avant d'ajouter que ces policiers, qui au lieu de s'en prendre uniquement aux étudiants manifestants, ont débordé le cadre de leur intervention en violant allègrement l'enceinte du lycée et en faisant des victimes tant du coté enseignant que des élèves. Or, les établissements d'enseignement publics, rappelle la coordination des cellules, sont en effet des lieux inviolables.
"Après avoir encerclé le lycée avec tout leur arsenal de guerre, ces policiers ont fait usage de gaz lacrymogènes dans les salles de classe et même dans les bureaux durant deux heures d'affilé par jour, faisant assez de victimes. Suite à cette bévue policière, une centaine d'élèves ont été arrêtés et gardés à la coordination de police, plusieurs centaines de nos élèves ont été asphyxiés et transportés d'urgences dans les hôpitaux de la place", déplore le Secrétaire général de la coordination des cellules de Syndicat des Enseignants du Tchad (SET) du Lycée de Walia, Djerayom Djimongaye.
Par ailleurs, la coordination des cellules comprenant les deux lycées et le collège publique de Walia, exige la libération immédiate et sans conditions de tous les élèves arrêtés.
Par ailleurs, la coordination des cellules comprenant les deux lycées et le collège publique de Walia, exige la libération immédiate et sans conditions de tous les élèves arrêtés.