Revue de la presse tchadienne
"La capitale vit un état de siège qui ne dit pas son nom"
N’Djaména, garnison militaire, c’est le grand titre à la Une du Journal ‘’Tribune Infos’’. Pour ce Journal, « la capitale du Tchad vit un état de siège qui ne dit pas son nom. Des gendarmes, des policiers avec leurs chiens sans oublier les gardes nomades qui prennent d’assaut les ronds-points des grandes artères rien qu’à l’écoute d’un mouvement populaire. La peur a désormais changé de camp ». Une terreur s’installe au sein de la population par un armement qu’on croyait alors pour combattre la rébellion, s’indigne le Journal. C’est pourquoi N’Djaména Bi-Hebdo, de dévoiler « Le régime MPS impose la terreur ».
Notre confrère s’alarme « Au vu de la circulation des armes de guerre et hommes en treillis à travers les villes et campagnes tchadiennes, au vu des exactions et répressions perpétrées sur les paisibles citoyens, entre autres étudiante et élèves qui occasionnent à chaque cout mort d’hommes, l’on est en droit de s’interroger où est-ce le président Déby Itno et son gouvernement veulent nous amener, … ». En effet, la liste de violations des droits humains est aujourd’hui difficile à dresser. Et N’Djaména Bi-Hebdo de souligner que « La dégradation de la situation des droits de l’homme devient de plus en plus inquiétante dans toutes les localités du Tchad ».
Droits de l'homme
Le Secrétaire de la CTDDH de décrire « Ces gens nous prennent tout : l’économie, l’armée, l’administration. Maintenant, ce sont les terrains. Ils se renseignent sur les terrains périphériques non lotis. Ils négocient au service des cadastres pour antidater. Le tribunal, la cour suprême, cassation, c’est pour donner l’impression que la justice fait son travail », d’où le titre « La terre appartient aux riches ».
Opposition, démocratie, pouvoir
Le Journal La Suggestion renchérit « Au nom du MPS et celui d’Idriss Déby Itno, on torture, arnaque les paisibles citoyens, vole des bétails ; les menaces sont lésions dans nos provinces où les chefs des unités administratives et d’autres corps font régner leurs lois… Ce qui s’est passé en provinces en particulier dans la ville de Moundou, est antidémocratique. Cela provient d’une haine politique envers la personne du maire Laoukein Kourayo Mbaïherem». Notre confrère se désole en ces termes « Si tel est le cas, il serait mieux d’instaurer un parti UNIQUE et nous serions tranquilles ». Or, rappelle le Journal, « La règle primordiale d’une démocratie…c’est l’opposition face au pouvoir ».
"Le cri du peuple"
Justement à propos, le Député Gali Ngothé Gatta rappelle le pouvoir à la raison, sous ces termes poétiques « Le cri du peuple », dans les colonnes de N’Djaména Bi-Hebdo « Le cri sonne l’alerte. Le chagrin nous étouffe-t-il ?...Celui qui se noie crie pour appeler du secours ! Oui, le cri c’est la vie ! Celui qui étouffe le cri méprise la mort. C’est pourquoi les assassins de la liberté d’expression en particulier mérite d’être traités de criminels ». « Peut-on s’arrêter un instant pour et mesurer le fossé qui nous éloigne et nous sépare des pays du XXIème siècle ?...Arrêter avec toutes les turpitudes moyenâgeuses : gouvernance clanique, armée tribale, force aveugle, responsabilisation des illettrés…bref nous gérer par notre côté obscur ? C’est seulement une question de choix, de bon choix », martèle le député. C’est à cause de cette politique obscurantiste que, Tribune-Infos nous informe que ‘’Goré baigne dans le sang et en perpétuelle inquiétude’’.
Pour le Journal « Ce jour 26 février 2017…des tirs d’armes ont retenti dans le quartier Goré 1 et entendus par les habitants. La panique s’est généralisée dans la ville de Goré (à l’extrême Sud du Tchad)… Les conséquences de ces tirs sont lourdes de bilan : 6 morts et 12 personnes grièvement blessées ». Ce forfait est l’œuvre de la DGSSIE, force présidentielle.
"Lycée de Walia, un autre Soweto"
Entretemps, Eclairages le 3ème œil s’alarme dans sa dernière page en ces termes ‘’Lycée de Walia, un autre Soweto’’. Notre confrère rappelle que « Le mouvement d’humeur des étudiants du campus de Toukra (N’Djaména), suite à la condamnation d’une soixantaine de leurs camarades pour « outrages à l’autorité de l’Etat », a fait boule de neige jusqu’au Lycée de Walia. Les 28 février et 1er mars 2017, le Lycée a été transformé en un théâtre de répressions violentes. Les forces mixtes de sécurité ont torturé élèves, enseignants et administrateurs. Chronique d’une bavure sans précédent ». C’est dans cette atmosphère tendue que le Journal Eclairages le 3ème œil nous informe que ‘’Iyina prépare une descente dans la rue’’.
En effet, précise le Journal Eclairages le 3ème œil « le porte-parole du Mouvement citoyen Iyina, Nadjo Kaïna, lors d’une conférence de presse le 01 mars 2017, à la bourse du travail, condamne l’emprisonnement des étudiants de l’université de N’Djaména, suite à l’incident du 25 février 2017 ; et appelle la jeunesse tchadienne à durcir sa position ».
N’Djaména, garnison militaire, c’est le grand titre à la Une du Journal ‘’Tribune Infos’’. Pour ce Journal, « la capitale du Tchad vit un état de siège qui ne dit pas son nom. Des gendarmes, des policiers avec leurs chiens sans oublier les gardes nomades qui prennent d’assaut les ronds-points des grandes artères rien qu’à l’écoute d’un mouvement populaire. La peur a désormais changé de camp ». Une terreur s’installe au sein de la population par un armement qu’on croyait alors pour combattre la rébellion, s’indigne le Journal. C’est pourquoi N’Djaména Bi-Hebdo, de dévoiler « Le régime MPS impose la terreur ».
Notre confrère s’alarme « Au vu de la circulation des armes de guerre et hommes en treillis à travers les villes et campagnes tchadiennes, au vu des exactions et répressions perpétrées sur les paisibles citoyens, entre autres étudiante et élèves qui occasionnent à chaque cout mort d’hommes, l’on est en droit de s’interroger où est-ce le président Déby Itno et son gouvernement veulent nous amener, … ». En effet, la liste de violations des droits humains est aujourd’hui difficile à dresser. Et N’Djaména Bi-Hebdo de souligner que « La dégradation de la situation des droits de l’homme devient de plus en plus inquiétante dans toutes les localités du Tchad ».
Droits de l'homme
Le Secrétaire de la CTDDH de décrire « Ces gens nous prennent tout : l’économie, l’armée, l’administration. Maintenant, ce sont les terrains. Ils se renseignent sur les terrains périphériques non lotis. Ils négocient au service des cadastres pour antidater. Le tribunal, la cour suprême, cassation, c’est pour donner l’impression que la justice fait son travail », d’où le titre « La terre appartient aux riches ».
Opposition, démocratie, pouvoir
Le Journal La Suggestion renchérit « Au nom du MPS et celui d’Idriss Déby Itno, on torture, arnaque les paisibles citoyens, vole des bétails ; les menaces sont lésions dans nos provinces où les chefs des unités administratives et d’autres corps font régner leurs lois… Ce qui s’est passé en provinces en particulier dans la ville de Moundou, est antidémocratique. Cela provient d’une haine politique envers la personne du maire Laoukein Kourayo Mbaïherem». Notre confrère se désole en ces termes « Si tel est le cas, il serait mieux d’instaurer un parti UNIQUE et nous serions tranquilles ». Or, rappelle le Journal, « La règle primordiale d’une démocratie…c’est l’opposition face au pouvoir ».
"Le cri du peuple"
Justement à propos, le Député Gali Ngothé Gatta rappelle le pouvoir à la raison, sous ces termes poétiques « Le cri du peuple », dans les colonnes de N’Djaména Bi-Hebdo « Le cri sonne l’alerte. Le chagrin nous étouffe-t-il ?...Celui qui se noie crie pour appeler du secours ! Oui, le cri c’est la vie ! Celui qui étouffe le cri méprise la mort. C’est pourquoi les assassins de la liberté d’expression en particulier mérite d’être traités de criminels ». « Peut-on s’arrêter un instant pour et mesurer le fossé qui nous éloigne et nous sépare des pays du XXIème siècle ?...Arrêter avec toutes les turpitudes moyenâgeuses : gouvernance clanique, armée tribale, force aveugle, responsabilisation des illettrés…bref nous gérer par notre côté obscur ? C’est seulement une question de choix, de bon choix », martèle le député. C’est à cause de cette politique obscurantiste que, Tribune-Infos nous informe que ‘’Goré baigne dans le sang et en perpétuelle inquiétude’’.
Pour le Journal « Ce jour 26 février 2017…des tirs d’armes ont retenti dans le quartier Goré 1 et entendus par les habitants. La panique s’est généralisée dans la ville de Goré (à l’extrême Sud du Tchad)… Les conséquences de ces tirs sont lourdes de bilan : 6 morts et 12 personnes grièvement blessées ». Ce forfait est l’œuvre de la DGSSIE, force présidentielle.
"Lycée de Walia, un autre Soweto"
Entretemps, Eclairages le 3ème œil s’alarme dans sa dernière page en ces termes ‘’Lycée de Walia, un autre Soweto’’. Notre confrère rappelle que « Le mouvement d’humeur des étudiants du campus de Toukra (N’Djaména), suite à la condamnation d’une soixantaine de leurs camarades pour « outrages à l’autorité de l’Etat », a fait boule de neige jusqu’au Lycée de Walia. Les 28 février et 1er mars 2017, le Lycée a été transformé en un théâtre de répressions violentes. Les forces mixtes de sécurité ont torturé élèves, enseignants et administrateurs. Chronique d’une bavure sans précédent ». C’est dans cette atmosphère tendue que le Journal Eclairages le 3ème œil nous informe que ‘’Iyina prépare une descente dans la rue’’.
"Iyina prépare une descente dans la rue" face à "une bavure sans précédent"
En effet, précise le Journal Eclairages le 3ème œil « le porte-parole du Mouvement citoyen Iyina, Nadjo Kaïna, lors d’une conférence de presse le 01 mars 2017, à la bourse du travail, condamne l’emprisonnement des étudiants de l’université de N’Djaména, suite à l’incident du 25 février 2017 ; et appelle la jeunesse tchadienne à durcir sa position ».