« Médias et prévention des conflits au Sahel (MPC/ SAHEL) »
Le Réseau des Journalistes pour l’Humanitaire et le Développement Durable du Tchad, membre de la plateforme des journalistes du G5 sahel pour la lutte contre l’extrémisme violent et la consolidation de la paix, en partenariat avec l’UE, RENJED ET l’UNICRI, a organisé un atelier de restitution et de formation des journalistes tchadiens, sur la prévention des conflits, la consolidation de la paix et la lutte contre le terrorisme, ce mardi 10 avril 2018 à la maison des médias du Tchad.
Le président du RJHDT, Djibrine Nouh Alwali, dans son discours d’ouverture a déclaré que, cet atelier fait suite à l’atelier régional couplé au lancement officiel du projet « médias et prévention des conflits au sahel » (MPC/ SAHEL), qui s’est déroulé du 22 au 24 août 2017 à Niamey. Il renseigne que l’origine du projet MPC/SAHEL qui est financé par l’Union européenne (UE), à travers l’Agence des Nations Unies sur la Criminalité et la Justice (UNICRI) s’étale sur deux (2) ans. Il trouve sa justification dans les proportions alarmantes que prennent le terrorisme, la radicalisation et les conflits en Afrique subsaharienne en général et dans les pays membres du G5 sahel en particulier », rapporte le président du RJHDT, Djibrine Nouh Alwali.
Selon lui, cette formation des journalistes est d’une importance capitale, car les médias sont les acteurs clés dans la prévention des conflits et de l’atténuation de la radicalisation au Sahel. « Par cette formation et les activités à venir, nous devons, pour ainsi dire, promouvoir un changement radical d’approche dans le traitement de l’information afin de mieux reconstruire le discours de la paix et de l’amour de l’autre. Les professionnels des médias que nous sommes, avons à ce titre un rôle essentiel à jouer compte tenu de notre impact dans l’opinion publique. Les médias sont à eux mêmes de contribuer à un changement de mentalités en informant juste, en participant à la libération de la parole et en alertant sur les menaces », soutient-t-il.
Le secrétaire général adjoint du ministère de la communication, Oumar Yaya Hissein, quant à lui trouve qu’aucune communauté, aucune société ne peut vivre sans information qui est une nourriture indispensable pour l’épanouissement de l’homme, et qu’une information répandue sans vérification préalable pourrait avoir des conséquences fâcheuses et regrettables. Pour ce faire, il invite les journalistes à exercer leur métier tout en respectant les règles éthiques et déontologiques de leur profession, tout en se soumettant à la relecture et à l’autocritique de leur papier afin d’éviter les erreurs qu’ils commettent souvent.
De son avis, cet atelier vient renforcer les aptitudes et connaissances des jeunes journalistes dans leur mission qui accompagne les efforts du gouvernement tchadien dans la recherche de la paix durable : « c’est le lieu de saluer l’initiative des associations des journalistes qui font de la question de la paix leur préoccupation majeure. En accompagnant les plus hautes autorités du pays dans la recherche de la paix et la résolution des conflits, les journalistes de la cause humanitaire participent non seulement à la consolidation de la paix au Tchad mais aussi dans la sous région ». Grâce aux reportages et aux articles qu’ils proposent, ils contribuent à changer les mentalités et amener la société à plus de responsabilités. C’est pourquoi, il est nécessaire de doter les journalistes des connaissances nécessaires dans le cadre surtout de la prévention de l’extrémisme violent et du crime organisé, a-t-il ajouté.
Le président du comité national de coordination du G5 sahel, DJONDANG TCHAKNONE ENOCH, de son côté, a retracé le but de la mise en place du G5 Sahel. « Avec tout le développement des actualités que vous connaissez ces dernières années, il fallait que quelque chose soit fait et que les maux ne soient plus ignorés mais attaqués de front. C’est ce qui avait motivé nos chefs d’Etats en février 2014 à lancer la dynamique du G5 Sahel à Nouakchott. Cette fois-ci, vu le scepticisme récurrent sur les organismes sous-régionaux existants, les consignes ont été strictes : moins de bureaucratie, plus d’initiatives, plus d’audace, avec les obligations de résultats », souligne-t-il.
Selon lui, les médias ont une place importante dans le relais des défis auxquels fait face le Sahel : « Tout d’abord, il faut dépasser l’attitude de considérer les médias comme des simples accompagnateurs chargés de faire échos aux faits et gestes des autres acteurs en scène : les médias sont aussi des acteurs moteurs qui ont leurs contributions intellectuelles. Pour cela, les entreprises de presse et les réseaux devraient initier des projets et recevoir des appuis des partenaires et du gouvernement, pour contribuer à relever les défis communs ». Cependant, les médias devraient développer des capacités d’investigation qui dépassent la simple gestion des actualités courantes sahéliennes, pour verser dans la recherche approfondie et décoder les problématiques. La contribution méthodique à la connaissance d’une situation critique dans ses racines profondes est ce qui est attendu de mieux de la part d’un média", a-t-il défendu.
Le Réseau des Journalistes pour l’Humanitaire et le Développement Durable du Tchad, espère que, cette formation permettra aux journalistes de lutter contre la haine et la violence que distillent les terroristes à travers certains médias et réseaux sociaux.
Le président du RJHDT, Djibrine Nouh Alwali, dans son discours d’ouverture a déclaré que, cet atelier fait suite à l’atelier régional couplé au lancement officiel du projet « médias et prévention des conflits au sahel » (MPC/ SAHEL), qui s’est déroulé du 22 au 24 août 2017 à Niamey. Il renseigne que l’origine du projet MPC/SAHEL qui est financé par l’Union européenne (UE), à travers l’Agence des Nations Unies sur la Criminalité et la Justice (UNICRI) s’étale sur deux (2) ans. Il trouve sa justification dans les proportions alarmantes que prennent le terrorisme, la radicalisation et les conflits en Afrique subsaharienne en général et dans les pays membres du G5 sahel en particulier », rapporte le président du RJHDT, Djibrine Nouh Alwali.
Selon lui, cette formation des journalistes est d’une importance capitale, car les médias sont les acteurs clés dans la prévention des conflits et de l’atténuation de la radicalisation au Sahel. « Par cette formation et les activités à venir, nous devons, pour ainsi dire, promouvoir un changement radical d’approche dans le traitement de l’information afin de mieux reconstruire le discours de la paix et de l’amour de l’autre. Les professionnels des médias que nous sommes, avons à ce titre un rôle essentiel à jouer compte tenu de notre impact dans l’opinion publique. Les médias sont à eux mêmes de contribuer à un changement de mentalités en informant juste, en participant à la libération de la parole et en alertant sur les menaces », soutient-t-il.
Le secrétaire général adjoint du ministère de la communication, Oumar Yaya Hissein, quant à lui trouve qu’aucune communauté, aucune société ne peut vivre sans information qui est une nourriture indispensable pour l’épanouissement de l’homme, et qu’une information répandue sans vérification préalable pourrait avoir des conséquences fâcheuses et regrettables. Pour ce faire, il invite les journalistes à exercer leur métier tout en respectant les règles éthiques et déontologiques de leur profession, tout en se soumettant à la relecture et à l’autocritique de leur papier afin d’éviter les erreurs qu’ils commettent souvent.
De son avis, cet atelier vient renforcer les aptitudes et connaissances des jeunes journalistes dans leur mission qui accompagne les efforts du gouvernement tchadien dans la recherche de la paix durable : « c’est le lieu de saluer l’initiative des associations des journalistes qui font de la question de la paix leur préoccupation majeure. En accompagnant les plus hautes autorités du pays dans la recherche de la paix et la résolution des conflits, les journalistes de la cause humanitaire participent non seulement à la consolidation de la paix au Tchad mais aussi dans la sous région ». Grâce aux reportages et aux articles qu’ils proposent, ils contribuent à changer les mentalités et amener la société à plus de responsabilités. C’est pourquoi, il est nécessaire de doter les journalistes des connaissances nécessaires dans le cadre surtout de la prévention de l’extrémisme violent et du crime organisé, a-t-il ajouté.
Le président du comité national de coordination du G5 sahel, DJONDANG TCHAKNONE ENOCH, de son côté, a retracé le but de la mise en place du G5 Sahel. « Avec tout le développement des actualités que vous connaissez ces dernières années, il fallait que quelque chose soit fait et que les maux ne soient plus ignorés mais attaqués de front. C’est ce qui avait motivé nos chefs d’Etats en février 2014 à lancer la dynamique du G5 Sahel à Nouakchott. Cette fois-ci, vu le scepticisme récurrent sur les organismes sous-régionaux existants, les consignes ont été strictes : moins de bureaucratie, plus d’initiatives, plus d’audace, avec les obligations de résultats », souligne-t-il.
Selon lui, les médias ont une place importante dans le relais des défis auxquels fait face le Sahel : « Tout d’abord, il faut dépasser l’attitude de considérer les médias comme des simples accompagnateurs chargés de faire échos aux faits et gestes des autres acteurs en scène : les médias sont aussi des acteurs moteurs qui ont leurs contributions intellectuelles. Pour cela, les entreprises de presse et les réseaux devraient initier des projets et recevoir des appuis des partenaires et du gouvernement, pour contribuer à relever les défis communs ». Cependant, les médias devraient développer des capacités d’investigation qui dépassent la simple gestion des actualités courantes sahéliennes, pour verser dans la recherche approfondie et décoder les problématiques. La contribution méthodique à la connaissance d’une situation critique dans ses racines profondes est ce qui est attendu de mieux de la part d’un média", a-t-il défendu.
Le Réseau des Journalistes pour l’Humanitaire et le Développement Durable du Tchad, espère que, cette formation permettra aux journalistes de lutter contre la haine et la violence que distillent les terroristes à travers certains médias et réseaux sociaux.