La Première Dame Hinda Deby a exhorté samedi les communautés à "une conscience renforcée sur l’ampleur du défi et la nécessité d’un changement de comportement", à l'occasion de la célébration en différé de la Journée mondiale de lutte contre le Sida.
Elle a estimé nécessaire d’organiser la riposte contre les conséquences multidimensionnelles de la crise sanitaire :
Selon la Première Dame, "l’épidémie du VIH au Tchad va à la régression" :
Hinda Deby appelle à renforcer la communication, la lutte contre les discriminations et le dépistage massif :
Elle rappelle que "la solidarité et la responsabilité partagée, ce n’est pas seulement l’affaire des Nations Unies, des gouvernements et des États. La responsabilité et la solidarité doivent surtout se manifester au sein de nos cellules de base de la société. C’est la somme des solidarités à l’échelle de nos familles et de nos communautés qui fera la plus value de la solidarité internationale".
Elle a estimé nécessaire d’organiser la riposte contre les conséquences multidimensionnelles de la crise sanitaire :
"Le Sida qui représente, en soi, un mal planétaire, est aujourd’hui renforcé dans sa dimension périlleuse par la Covid-19. Comme nous le savons tous, la Covid 19 a désarticulé les économies du monde et affecté sérieusement le tissu social surtout dans les pays en développement. Dans ce contexte de vulnérabilité accrue, les conditions de vie de millions de personnes et surtout celles des personnes vivant avec le VIH/Sida se détériorent fortement."
Selon la Première Dame, "l’épidémie du VIH au Tchad va à la régression" :
"En me conformant aux données programmatiques disponibles, je pourrais relever que la tendance générale de l’épidémie du VIH au Tchad va à la régression mais le pari est loin d’être gagné. De infections nouvelles sont enregistrées. Des enfants continuent à naitre avec le VIH en dépit de l’arsenal de prévention dont on dispose. La double stigmatisation et discrimination des personnes vivant avec le VIH crée des barrières dans l’accès aux services de soins, et en matière de protection des droits de l’Homme."
Hinda Deby appelle à renforcer la communication, la lutte contre les discriminations et le dépistage massif :
"Face tous ces défis, il n’y a pas de recette miracle. Nous devons simplement privilégier l’action tant dans le domaine la communication sociale, de la prise en charge des personnes infectées que de la lutte contre les discriminations et la stigmatisation.
Le dépistage massif et volontaire doit entrer dans les mœurs car il est important que chacun puisse connaître son statut sérologique et bénéficier au plus vite d’une prise en charge.
J’exhorte mes chères sœurs à fréquenter les structures sanitaires lorsqu’elles sont enceintes pour un meilleur suivi de la grossesse et se faire dépister le plus tôt possible. Celles dont le test est positif seront prises en charge et mises sous traitement antirétroviral pour leur propre santé et éviter la transmission à leur bébé. Le bébé bénéficiera également de soins et de traitement adéquat selon sa situation sérologique."
Elle rappelle que "la solidarité et la responsabilité partagée, ce n’est pas seulement l’affaire des Nations Unies, des gouvernements et des États. La responsabilité et la solidarité doivent surtout se manifester au sein de nos cellules de base de la société. C’est la somme des solidarités à l’échelle de nos familles et de nos communautés qui fera la plus value de la solidarité internationale".