Le vice-président du groupe de travail sur les droits des consommateurs de House of Africa, Abakar Ahmat Bilayo. © Malick Mahamat/Alwihda Info
Le vice-président du groupe de travail sur les droits des consommateurs de House of Africa, Abakar Ahmat Bilayo, a dénoncé vendredi la médiocrité des prestations de service fournies par les opérateurs de téléphonie mobile aux clients.
"Le constat amer est qu'aujourd'hui, les abonnés des deux grands opérateurs de téléphonie mobile du Tchad à savoir Tigo et Airtel payent pour souffrir. Ces services plus que médiocres sont facturés à prix d'or, alors qu'en principe ils ne le méritent même pas", déplore Abakar Ahmat Bilayo.
Le cout moyen d'un Gigaoctet de data est foudroyant et place le Tchad à la 221ème place mondiale sur 238 pays, affirme le groupe de travail des droits des consommateurs. En 2019, le chiffre d'affaire global du secteur s'élève à un montant de 137,5 milliards de FCFA, selon le dernier rapport annuel de l'Observatoire du marché des télécoms de l'ARCEP.
D'après le rapport, Airtel et Tigo ont réalisé respectivement un chiffre d'affaire de 61 milliards et 65,5 milliards de FCFA en 2019. "Nous n'avons pas à vous payer pour rien, pour des services qui n'aboutissent pas, pourtant on se fait facturé", souligne Abakar Ahmat Bilayo.
Il évoque des cas de malversations des compagnies, notamment la disparition et le vol de crédit ou de forfait internet, la réception d'appels frauduleux et les SMS indésirables, ou encore la dégradation permanente des services mobiles et Internet. Selon lui, "c'est une nouvelle forme d'escroquerie planifiée" qui se déroule "sur le dos des consommateurs".
Plusieurs recommandations de l'organisation
House of Africa recommande aux deux opérateurs de téléphonie mobile de baisser les prix des diverses offres à savoir le coût de l'Internet, des appels, des SMS ; de revoir la durabilité des services (date d'expiration de forfait) ; d'améliorer la qualité des services notamment la qualité du réseau sur toute l'étendue du territoire ; et mobiliser les moyens nécessaires pour prendre en compte les réclamations des consommateurs.
"Nous recommandons aux autorités étatiques, les agences spécialisées compétentes, de se saisir de cette défaillance de ces opérateurs vis-à-vis de leurs obligations et de mettre la pression sur ces derniers afin de nous fournir une prestation de services de qualité, à bon prix", déclare Abakar Ahmat Bilayo.
Levée de la censure : le gouvernement interpellé
House of Africa demande au gouvernement de lever la censure des réseaux sociaux et de rétablir l'Internet dans les provinces du Tchad. "Censurer n'est pas une solution durable", dit-il, préconisant plutôt de lancer des programmes de sensibilisation.
House of Africa est une organisation panafricaine qui intervient dans plusieurs domaines. L'une de ses missions est de défendre les droits des consommateurs tchadiens, à travers son groupe de défense des droits des consommateurs.
"Le constat amer est qu'aujourd'hui, les abonnés des deux grands opérateurs de téléphonie mobile du Tchad à savoir Tigo et Airtel payent pour souffrir. Ces services plus que médiocres sont facturés à prix d'or, alors qu'en principe ils ne le méritent même pas", déplore Abakar Ahmat Bilayo.
Le cout moyen d'un Gigaoctet de data est foudroyant et place le Tchad à la 221ème place mondiale sur 238 pays, affirme le groupe de travail des droits des consommateurs. En 2019, le chiffre d'affaire global du secteur s'élève à un montant de 137,5 milliards de FCFA, selon le dernier rapport annuel de l'Observatoire du marché des télécoms de l'ARCEP.
D'après le rapport, Airtel et Tigo ont réalisé respectivement un chiffre d'affaire de 61 milliards et 65,5 milliards de FCFA en 2019. "Nous n'avons pas à vous payer pour rien, pour des services qui n'aboutissent pas, pourtant on se fait facturé", souligne Abakar Ahmat Bilayo.
Il évoque des cas de malversations des compagnies, notamment la disparition et le vol de crédit ou de forfait internet, la réception d'appels frauduleux et les SMS indésirables, ou encore la dégradation permanente des services mobiles et Internet. Selon lui, "c'est une nouvelle forme d'escroquerie planifiée" qui se déroule "sur le dos des consommateurs".
Plusieurs recommandations de l'organisation
House of Africa recommande aux deux opérateurs de téléphonie mobile de baisser les prix des diverses offres à savoir le coût de l'Internet, des appels, des SMS ; de revoir la durabilité des services (date d'expiration de forfait) ; d'améliorer la qualité des services notamment la qualité du réseau sur toute l'étendue du territoire ; et mobiliser les moyens nécessaires pour prendre en compte les réclamations des consommateurs.
"Nous recommandons aux autorités étatiques, les agences spécialisées compétentes, de se saisir de cette défaillance de ces opérateurs vis-à-vis de leurs obligations et de mettre la pression sur ces derniers afin de nous fournir une prestation de services de qualité, à bon prix", déclare Abakar Ahmat Bilayo.
Levée de la censure : le gouvernement interpellé
House of Africa demande au gouvernement de lever la censure des réseaux sociaux et de rétablir l'Internet dans les provinces du Tchad. "Censurer n'est pas une solution durable", dit-il, préconisant plutôt de lancer des programmes de sensibilisation.
House of Africa est une organisation panafricaine qui intervient dans plusieurs domaines. L'une de ses missions est de défendre les droits des consommateurs tchadiens, à travers son groupe de défense des droits des consommateurs.