Tchad : Lancement d’un projet contre les violences faites aux femmes à Am-Timan
Un projet dénommé « Halte aux violences faites aux jeunes filles et femmes, et la participation de celles-ci dans la vie économique, sociale et publique », avait été lancé en date du 27 juin 2017 à Am-Timan, chef-lieu de la région du Salamat. La cérémonie de lancement officiel, a été présidée par le Secrétaire Général, Rimadjibaye Nadjinangar, représentant le Gouverneur.
Le Tchad a ratifié plusieurs conventions internationales relatives à la protection de la femme parmi lesquelles, la Convention sur l'Elimination de toutes formes de violences à l’Egard des Femmes (CEDEF) de 1981. Malgré les multiples efforts, les violences à l'égard des femmes perdurent. Les cas des violences physiques, économiques, morales ou sexuelles vont grandissant mais les victimes ne peuvent dénoncer les auteurs par peur des représailles ou de rejet de la communauté surtout en milieu rural. Ce projet est financé par l’Union Européenne et géré par l’Association des Jeunes pour le Renouveau et le Progrès du Salamat (AJRPS), une ONG locale qui est à son 4ème projet exécuté dans la région du Salamat. Sa durée est de deux ans.
Le vice-président de l’AJRPS, Adoum Ababkar Abdoulaye, prenant la parole au nom du président, s’est exprimé en ces termes : « En effet, dans ses expériences antérieures, l’AJRPS a fait le constat qui impose la nécessité de travailler sur la thématique de la violence faites aux femmes, en particulier la violence physique dont les femmes sont victimes. (…) et d'autres formes de disparités sociales qui gangrènent les communautés et constituent en elles-mêmes l’expression des discriminations entre les hommes et les femmes, naturellement tous, sujets des droits et des devoirs en tant que détenteurs et/ou obligataires en générale ».
Pour le Secrétaire Général, Rimadjibaye Nadjinangar, « l’AJRPS est vraiment une organisation qui est pour les jeunes mais pour toute la population. Créée par les jeunes au service de la région du Salamat toute entière ». Pour lui toujours : « La femme tchadienne est valeureuse et généreuse. Elle est patriote et engagée. Elle est responsable et d’une dignité insoupçonnable. Elle mérite l’admiration et la reconnaissance de la nation ». Il a remis une attestation de reconnaissance à l’AJRPS pour les efforts fournis, il a par ailleurs, lancé un appel à la représentante de la Cellule de Liaison et d’Information des Associations Féminines (CELIAF) pour la création d’une antenne CELIAF dans la région.
Les objectifs du projet consistent à réduire de façon significative les violences faites aux jeunes filles et femmes dans le département du Bahr-Azoum, zone d’intervention, qui prend en compte les sous-préfectures de Mouraye, Djouna et celle d’Am-Timan rurale sans oublier la commune d'Am-Timan. Le projet vise également à assurer une prise en charge (psychosociale et réhabilitation) adéquate aux filles victimes d’excision, aux femmes victimes de violences physiques et vulnérables.
Parmi ses activités principales, le projet forme des membres des groupements féminins sur les droits et devoirs des femmes et les techniques de dénonciation des violences. Les autorités administratives locales, les forces de l’ordre, les autorités traditionnelles et religieuses, seront informées sur la CEDEF. Des formations sur le leadership politique à l’approche genre, le plaidoyer politique et à la participation aux processus politiques, sont aussi prévues.
Le Tchad a ratifié plusieurs conventions internationales relatives à la protection de la femme parmi lesquelles, la Convention sur l'Elimination de toutes formes de violences à l’Egard des Femmes (CEDEF) de 1981. Malgré les multiples efforts, les violences à l'égard des femmes perdurent. Les cas des violences physiques, économiques, morales ou sexuelles vont grandissant mais les victimes ne peuvent dénoncer les auteurs par peur des représailles ou de rejet de la communauté surtout en milieu rural. Ce projet est financé par l’Union Européenne et géré par l’Association des Jeunes pour le Renouveau et le Progrès du Salamat (AJRPS), une ONG locale qui est à son 4ème projet exécuté dans la région du Salamat. Sa durée est de deux ans.
Le vice-président de l’AJRPS, Adoum Ababkar Abdoulaye, prenant la parole au nom du président, s’est exprimé en ces termes : « En effet, dans ses expériences antérieures, l’AJRPS a fait le constat qui impose la nécessité de travailler sur la thématique de la violence faites aux femmes, en particulier la violence physique dont les femmes sont victimes. (…) et d'autres formes de disparités sociales qui gangrènent les communautés et constituent en elles-mêmes l’expression des discriminations entre les hommes et les femmes, naturellement tous, sujets des droits et des devoirs en tant que détenteurs et/ou obligataires en générale ».
Pour le Secrétaire Général, Rimadjibaye Nadjinangar, « l’AJRPS est vraiment une organisation qui est pour les jeunes mais pour toute la population. Créée par les jeunes au service de la région du Salamat toute entière ». Pour lui toujours : « La femme tchadienne est valeureuse et généreuse. Elle est patriote et engagée. Elle est responsable et d’une dignité insoupçonnable. Elle mérite l’admiration et la reconnaissance de la nation ». Il a remis une attestation de reconnaissance à l’AJRPS pour les efforts fournis, il a par ailleurs, lancé un appel à la représentante de la Cellule de Liaison et d’Information des Associations Féminines (CELIAF) pour la création d’une antenne CELIAF dans la région.
Les objectifs du projet consistent à réduire de façon significative les violences faites aux jeunes filles et femmes dans le département du Bahr-Azoum, zone d’intervention, qui prend en compte les sous-préfectures de Mouraye, Djouna et celle d’Am-Timan rurale sans oublier la commune d'Am-Timan. Le projet vise également à assurer une prise en charge (psychosociale et réhabilitation) adéquate aux filles victimes d’excision, aux femmes victimes de violences physiques et vulnérables.
Parmi ses activités principales, le projet forme des membres des groupements féminins sur les droits et devoirs des femmes et les techniques de dénonciation des violences. Les autorités administratives locales, les forces de l’ordre, les autorités traditionnelles et religieuses, seront informées sur la CEDEF. Des formations sur le leadership politique à l’approche genre, le plaidoyer politique et à la participation aux processus politiques, sont aussi prévues.