Le premier ministre tchadien est revenu sur deux points lors d'une interview qu'il a accordé à la presse d'État. Le chef du gouvernement a évoqué la loi sur le droit à la grève et la taxe prélevée sur le carburant.
La sortie du premier ministre Pahimi Padacke Albert ne pourra pas faciliter la poursuite des discussions entre son gouvernement et la centrale qui réclame l'abrogation de la loi réglementant le droit de grève au Tchad.
L'Etat prendra en charge au maximum 3 jours de grève
Il a indiqué que la loi relative au droit de grève ne limite pas le droit de grève mais contribue à responsabiliser chacun en matière de grève. Avant d'ajouter que l'agent gréviste au delà de trois jours, devra être payé par sa centrale syndicale qui l'a appelé à la grève.
"Un pays pauvre comme le notre ne peut jamais s'en sortir sans la valeur travail. Nous sommes obligés de travailler. Les grandes puissances de ce monde ne le sont que par la valeur travail. Est-ce que nous sommes fiers de nous-mêmes que nous restions à la maison pendant 4 mois et que nous continuons à reclamer pendant 4 mois ? Où est-ce-que l'État va retrouver cet argent pour payer ces agents alors qu'ils ne produisent pas pendant 4 mois. C'est impossible. Dans d'autres pays, lorsqu'une centrale syndicale appelle à la grève, elle assure les salaires de ses militants. Certe, la grève est un droit constitutionnel. Exceptionnellement, l'État prend sur lui de payer de payer les journées non assurées jusqu'à 3 jours. Au delà l'agent a le droit de continuer sa grève en relation avec sa centrale syndicale qui l'a appelé à l'observer. Donc, le salaire de l'agent gréviste est à la charge de la centrale syndicale. Cela ne limite en rien le droit de grève. Cela responsabilise chacun en matière de grève dans notre pays", a déclaré le premier ministre Pahimi Padacke Albert.
Suppression de la taxe de circulation
Le chef du gouvernement a souligné dans son intervention que la suppression de la taxe de circulation consiste à instaurer une mesure d'équité entre tous les citoyens. Cette taxe de circulation, a dit le premier ministre, a été supprimé dans le budget 2017 parce qu' elle donne lieu à la discrimination dans sa forme physique. "Nous avons inséré la taxe de circulation dans le carburant. D'abord, un certain nombre de services ne paient pas leur taxe de circulation. Chacun à la pompe paie sa taxe de circulation, sans discrimination pour tout le monde. C'est une mesure d'équité. Je ne vois pas pourquoi les gens s'en plaindraient",a conclu le premier ministre.
La sortie du premier ministre Pahimi Padacke Albert ne pourra pas faciliter la poursuite des discussions entre son gouvernement et la centrale qui réclame l'abrogation de la loi réglementant le droit de grève au Tchad.
L'Etat prendra en charge au maximum 3 jours de grève
Il a indiqué que la loi relative au droit de grève ne limite pas le droit de grève mais contribue à responsabiliser chacun en matière de grève. Avant d'ajouter que l'agent gréviste au delà de trois jours, devra être payé par sa centrale syndicale qui l'a appelé à la grève.
"Un pays pauvre comme le notre ne peut jamais s'en sortir sans la valeur travail. Nous sommes obligés de travailler. Les grandes puissances de ce monde ne le sont que par la valeur travail. Est-ce que nous sommes fiers de nous-mêmes que nous restions à la maison pendant 4 mois et que nous continuons à reclamer pendant 4 mois ? Où est-ce-que l'État va retrouver cet argent pour payer ces agents alors qu'ils ne produisent pas pendant 4 mois. C'est impossible. Dans d'autres pays, lorsqu'une centrale syndicale appelle à la grève, elle assure les salaires de ses militants. Certe, la grève est un droit constitutionnel. Exceptionnellement, l'État prend sur lui de payer de payer les journées non assurées jusqu'à 3 jours. Au delà l'agent a le droit de continuer sa grève en relation avec sa centrale syndicale qui l'a appelé à l'observer. Donc, le salaire de l'agent gréviste est à la charge de la centrale syndicale. Cela ne limite en rien le droit de grève. Cela responsabilise chacun en matière de grève dans notre pays", a déclaré le premier ministre Pahimi Padacke Albert.
Suppression de la taxe de circulation
Le chef du gouvernement a souligné dans son intervention que la suppression de la taxe de circulation consiste à instaurer une mesure d'équité entre tous les citoyens. Cette taxe de circulation, a dit le premier ministre, a été supprimé dans le budget 2017 parce qu' elle donne lieu à la discrimination dans sa forme physique. "Nous avons inséré la taxe de circulation dans le carburant. D'abord, un certain nombre de services ne paient pas leur taxe de circulation. Chacun à la pompe paie sa taxe de circulation, sans discrimination pour tout le monde. C'est une mesure d'équité. Je ne vois pas pourquoi les gens s'en plaindraient",a conclu le premier ministre.