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Tchad - Le SYNECS paralyse l'enseignement supérieur : 3 jours de grève à partir de lundi


Alwihda Info | Par - 20 Octobre 2024


Les enseignants et chercheurs du supérieur montent au créneau.


Tchad - Le SYNECS paralyse l'enseignement supérieur : 3 jours de grève à partir de lundi
L'enseignement supérieur tchadien est au bord du chaos. Face au silence des autorités face à leurs revendications, les membres du Syndicat national des enseignants et chercheurs du supérieur (SYNECS) ont décidé d'observer une grève de trois jours à partir de lundi 21 octobre. Cette décision, annoncée dans un communiqué, risque de paralyser les universités et les grandes écoles du pays.
 
Les enseignants du supérieur dénoncent plusieurs griefs, parmi lesquels :
Le non-paiement des arriérés de salaires, de primes et d'indemnités: De nombreux enseignants attendent depuis plusieurs mois le versement de leurs dus.
L'absence de statut autonome pour les enseignants du supérieur: Ce statut permettrait d'améliorer leurs conditions de travail et de reconnaissance.
Le non-respect du décret sur le minima horaire: Les enseignants réclament l'application effective de ce décret qui définit les conditions d'exercice de leur profession.
Les retards dans le versement des primes et indemnités: Les enseignants dénoncent des retards récurrents dans le paiement de leurs primes, notamment celles liées aux examens et aux jurys.
 
Cette grève risque d'avoir de lourdes conséquences sur le bon déroulement des enseignements, des examens et des soutenances de mémoires. Les étudiants sont les premières victimes de cette situation, car leur cursus risque d'être perturbé.
 
Le SYNECS appelle les autorités à ouvrir un dialogue constructif afin de trouver des solutions durables à leurs revendications. Les enseignants sont prêts à reprendre le chemin des classes dès que leurs doléances seront satisfaites.
 
Les réactions sont vives au sein de la communauté universitaire. Les étudiants expriment leur inquiétude quant à l'avenir de leurs études, tandis que les parents d'élèves appellent les autorités à trouver rapidement une issue à ce conflit.
 
La grève du SYNECS est un signal fort envoyé aux autorités. Il est urgent de trouver une solution pour sortir de cette crise et garantir la continuité des enseignements dans le supérieur.
 
Peter Kum
Peter Kum est un jeune journaliste doté d’une expérience d’une quinzaine d’années dans la collecte... En savoir plus sur cet auteur



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