N'DJAMENA (Alwihda Info) - Le parti Union pour le Renouveau et la Démocratie (URD) a improvisé un point de presse ce mercredi 2 mars 2014 à son siège pour éclairer le public en général et ses militants en particulier suite à une ordonnance de la Cour d’Appel de Grande Instance de N’djamena le 23 décembre 2013 remettant en cause la Décision N°00/URD/BE/2013, portant exclusion de six militants du parti qui sont Ali Sou Khorthom, Djassira Assingar, Nantoïgngar Kabo, Djélaou Urbain, Sandé Ngarnoudjibé et Mme Kaya née Sinzouné Karka.
Mais, l’ordonnance n°531 du 27 mars dernier du même tribunal a rejeté la précédente portant n°2100 du 23 décembre en se déclarant incompétent. Du coup, la confusion dans l’interprétation soulève des remous dans le parti.
Le Secrétaire Général National de l’URD, lors du point de presse indexe directement Félix Romadoumngar Nialbé, le député du parti en l’accusant de semer de confusion dans l’esprit des militants et des tchadien. « Nous réitérons notre position selon laquelle les personnes qui siègent présentement au Cadre National de Dialogue Politique (CNDP) à savoir Mr Sandé Ngarnoudjibé et à la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), en la personne de Mme Kaya née Sinzouné Karka n’ont pas été désignées par les responsables légaux du parti URD. Ces dernières doivent par conséquent quitter ces postes, car elles ne sont pas les occupants légitimes», s’enrange le SG National de l’URD.