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Tchad: Les étudiants exigent la réhabilitation de leurs camarades
Une manifestation d'étudiants au Tchad. Photo non datée. Sources
N'Djamena (Alwihda Info) - Jeudi 20 mars, les étudiants ont manifesté pour exiger la réhabilitation de leurs camarades exclus par le rectorat. Ils sont au nombre de 22 étudiants, accusés de fauteurs des troubles par la direction de l'université qui campe sur sa position devant l'exigence des étudiants.
La décision de manifester a été prise à l'issue d'une assemblée générale extraordinaire, tenue jeudi 20 mars, à Ardabjoumal. Ils disent exprimer pacifiquement leur mécontentement mais ils sont dispersés à coup de gaz lacrymogène par la police qui les attendait devant le rectorat. Plusieurs étudiants auraient été arrêtés.
Les étudiants accusent le ministre, le recteur et le doyen de durcir leur position et de refuser de revenir sur leur décision d'exclusion.
"Nous sommes déçus à la suite de la réunion du comité directoire, présidé par le ministre Mackaye Hassan Taïsso lorsque ce dernier a laissé entendre qu'il n'est pas question de revenir sur cette décision", a déclaré un étudiant.
Selon le président national des étudiants tchadiens (UNET), Abakar Dangaya, l'espoir de retrouver une solution négociée n'est pas encore perdue et il fallait réhabiliter une partie d'étudiants jugés calmes et réconciliateurs.
De son côté, le recteur de l'université, M. Ali Haggar Abderamane, dans une interview au Tabloïd la Nation, a déclaré que "l'université n'est pas un camp militaire ni un sanatorium" et qu'il trouve normal de sanctionner des actes de troubles. Il accuse les étudiants d'avoir séquestrer le doyen, déchirer des documents officiels et l'un des étudiants était armé de machette, et qu'il est inadmissible de cautionner des tels actes.
La décision de manifester a été prise à l'issue d'une assemblée générale extraordinaire, tenue jeudi 20 mars, à Ardabjoumal. Ils disent exprimer pacifiquement leur mécontentement mais ils sont dispersés à coup de gaz lacrymogène par la police qui les attendait devant le rectorat. Plusieurs étudiants auraient été arrêtés.
Les étudiants accusent le ministre, le recteur et le doyen de durcir leur position et de refuser de revenir sur leur décision d'exclusion.
"Nous sommes déçus à la suite de la réunion du comité directoire, présidé par le ministre Mackaye Hassan Taïsso lorsque ce dernier a laissé entendre qu'il n'est pas question de revenir sur cette décision", a déclaré un étudiant.
Selon le président national des étudiants tchadiens (UNET), Abakar Dangaya, l'espoir de retrouver une solution négociée n'est pas encore perdue et il fallait réhabiliter une partie d'étudiants jugés calmes et réconciliateurs.
De son côté, le recteur de l'université, M. Ali Haggar Abderamane, dans une interview au Tabloïd la Nation, a déclaré que "l'université n'est pas un camp militaire ni un sanatorium" et qu'il trouve normal de sanctionner des actes de troubles. Il accuse les étudiants d'avoir séquestrer le doyen, déchirer des documents officiels et l'un des étudiants était armé de machette, et qu'il est inadmissible de cautionner des tels actes.
