COMMUNIQUE DE PRESSE N°48/2015
La Convention Tchadienne pour la Défense des Droits Humains (C.T.D.D.H) est profondément scandalisée par les rackets éhontés des populations tchadiennes d’origine étrangère par les policiers.
En effet, les haoussa, les Bornou Kanouri, habitants N’djamena vivent pratiquement un enfer depuis que la police à commencé les rafles massives d’étrangers.
Ces personnes dont certaines ressortissants de la Région du Lac et qui avaient fui les exactions de Boko haram pour se réfugier à N’djamena son systématiquement raflées et parquées dans des endroits insalubres. Elles doivent payer chacune 2000 frs CFA pour celles qui possèdent des cartes d’identité Nationales; celles ne possédant pas ce document doivent elles payer 10 000 frs chacune et sont libérées séance tenante ; celles n’ayant ni pièces d’identité, ni argent sont alors embarquées dans des camions et expulsées.
La C.T.D.D.H estime que ces rackets illégaux outre le fait qu’elles violent les Droits Fondamentaux de ces personnes humaines n’honorent pas notre police et ces expulsions systématiques, irréfléchies et sans discernement peuvent à terme, provoquer le droit de réciprocité des pays voisins ; ce qui serait préjudiciable pour nos compatriotes vivants dans ces pays.
La Convention Tchadienne pour la Défense des Droits Humains(C.T.D.D.H) exige l’arrêt immédiat des rackets tendant à dépouiller ces personnes de leurs maigres biens et de ne rafler que les vrais suspects. Elle exige la libération immédiate et sans condition de tous ceux qui possèdent des pièces d’identité Tchadienne et de se renseigner sur l’identité des femmes qui souvent n’ont pas ces documents avant de les expulser ; en aucun cas, ces personnes ne doivent jamais monnayer leur libération alors qu’elles ne sont pas formellement reconnues comme suspectes.
La C.T.D.D.H, tout en reconnaissant le bien fondé de lutter contre le terrorisme estime qu’elle ne peut pas se faire au détriment des droits Fondamentaux des personnes Humaines ; elle pense que ces agissement indignes des représentants de la loi risque d’être un handicape pour la coopération de la population tchadienne avec les autorités en vue de débusquer les suspects.
Fait à N’djamena le 08/07/2015.
Le Secrétaire Général
Mahamat nour IBEDOU
En effet, les haoussa, les Bornou Kanouri, habitants N’djamena vivent pratiquement un enfer depuis que la police à commencé les rafles massives d’étrangers.
Ces personnes dont certaines ressortissants de la Région du Lac et qui avaient fui les exactions de Boko haram pour se réfugier à N’djamena son systématiquement raflées et parquées dans des endroits insalubres. Elles doivent payer chacune 2000 frs CFA pour celles qui possèdent des cartes d’identité Nationales; celles ne possédant pas ce document doivent elles payer 10 000 frs chacune et sont libérées séance tenante ; celles n’ayant ni pièces d’identité, ni argent sont alors embarquées dans des camions et expulsées.
La C.T.D.D.H estime que ces rackets illégaux outre le fait qu’elles violent les Droits Fondamentaux de ces personnes humaines n’honorent pas notre police et ces expulsions systématiques, irréfléchies et sans discernement peuvent à terme, provoquer le droit de réciprocité des pays voisins ; ce qui serait préjudiciable pour nos compatriotes vivants dans ces pays.
La Convention Tchadienne pour la Défense des Droits Humains(C.T.D.D.H) exige l’arrêt immédiat des rackets tendant à dépouiller ces personnes de leurs maigres biens et de ne rafler que les vrais suspects. Elle exige la libération immédiate et sans condition de tous ceux qui possèdent des pièces d’identité Tchadienne et de se renseigner sur l’identité des femmes qui souvent n’ont pas ces documents avant de les expulser ; en aucun cas, ces personnes ne doivent jamais monnayer leur libération alors qu’elles ne sont pas formellement reconnues comme suspectes.
La C.T.D.D.H, tout en reconnaissant le bien fondé de lutter contre le terrorisme estime qu’elle ne peut pas se faire au détriment des droits Fondamentaux des personnes Humaines ; elle pense que ces agissement indignes des représentants de la loi risque d’être un handicape pour la coopération de la population tchadienne avec les autorités en vue de débusquer les suspects.
Fait à N’djamena le 08/07/2015.
Le Secrétaire Général
Mahamat nour IBEDOU