Une fête de la liberté et de la démocratie hautement sabotée par les Ngambaye membres du comité d’organisation. De prime abord les Moundoulais autochtones ont été d’office écartés de l’organisation. Tous les faux selon les mecontents que Alwihda a interrogés sont montés de toutes les pièces depuis N’djaména « quelque 6 personnes parentes aux membres de différentes commissions sont impliquées dans l’organisation. Tout ce qui a été fait à Ndjamena est resté intact. Nous sommes mécontents, nous ne voulons pas sortir pour aller à la cérémonie des festivités. Nous sommes au tour de cette marmite de bilibili juste pour voir les chars venus pour protéger le couple présidentiel. Demain nous irons à Belaba, le village qui abrite la fête de Tabé Eugène pour voir Deby avec la Première Dame Hinda parce que nous ne les avons jamais vus », fait remarquer un groupe d’élèves et d’étudiants.
La jeunesse moundoulaise qui ose et qui a l’audace se dit foudroyée et marginalisée de toute l’organisation des festivités de la 21e journée de la liberté et de la démocratie. Les étudiants se sont violemment pris aux organisateurs.
La population n’a rien bénéficié de cette fête. Elle s’indigne contre le comité d’organisation. Tous les matériels destinés pour la circonstance sont ramenés à N’Djamena. La police de Moundou se met à la trousse de N’Djamenois pour récupérer quelques matelas, tapis, ustensiles et autres pacotilles.
Toutes les délégations venues de N’Djamena sont abandonnées à leur triste sort. La délégation des artistes s’est trop plainte de restauration. Quant aux journalistes, leur cas est plus lamentable car, ils ont été logés dans une hutte où habitent les araignées, des guêpes maçonnes, les moustiques et les serpents. Comme si cela ne suffisait pas, les confrères chargés de les gérer leur ont extorqué 20000 F CFA sous prétexte de frais d’hébergement et de restauration. Alors qu’en réalité la commission restauration doit s’occuper des journalistes, des officiels et autres. Les dix jours de couverture médiatique accordé aux médiats publics et privés sont entachés de discrimination : pendant que les médias publics ont effectivement assuré les dix jours prévus, ceux du privé n’en ont assuré que quatre. Si on doit se livrer à une gymnastique de comparaison entre la fête du 1er décembre commémorant le 20ème anniversaire de la journée de la liberté et de la démocratie à Ati l’année dernière et celle de Belaba, cette année en terre Ngambaye, il n’y a pas de comparaison.
Les journalistes ont été minimisés voire même ridiculisés par la commission de communication. Lorsque les journalistes revendiquent les 20000f prélevés sur chacun pour la restauration et le logement durant leur séjour, le chargé de communication leur répond avec un ton peu amical : « vous êtes tous des vétérans de Moundou. Vous connaissez les réfectoires allez-y chercher à manger comme vous cherchez aussi de l’information » jusque-là, les journalistes réclament leur 20000 frs auprès de leurs gestionnaires. Quelques journalistes ont mieux choisi de rejoindre leurs parents aux quartiers.
Deby a la volonté de construire ce pays. Mais ceux à qui il fait confiance gâchent sa politique. Voilà qu’il a débloqué une somme faramineuse pour la fête du 1er décembre afin que chaque citoyen puisse au moins bénéficier d’un franc. Hélas à Moundou, la population accueillante n’a rien gagné. Tout est entré dans la poche d’un groupuscule de personnes. Des milliards permettront aux organisateurs de moralité douteuse d’achever leurs chantiers et inscrire leurs enfants à l’extérieur. L’Agence Tchadienne de Presse mise dans le lot des journalistes privés a su se faire du lait en faisant un numéro spécial. Mais qui va se tailler la part du lion ?
La jeunesse moundoulaise qui ose et qui a l’audace se dit foudroyée et marginalisée de toute l’organisation des festivités de la 21e journée de la liberté et de la démocratie. Les étudiants se sont violemment pris aux organisateurs.
La population n’a rien bénéficié de cette fête. Elle s’indigne contre le comité d’organisation. Tous les matériels destinés pour la circonstance sont ramenés à N’Djamena. La police de Moundou se met à la trousse de N’Djamenois pour récupérer quelques matelas, tapis, ustensiles et autres pacotilles.
Toutes les délégations venues de N’Djamena sont abandonnées à leur triste sort. La délégation des artistes s’est trop plainte de restauration. Quant aux journalistes, leur cas est plus lamentable car, ils ont été logés dans une hutte où habitent les araignées, des guêpes maçonnes, les moustiques et les serpents. Comme si cela ne suffisait pas, les confrères chargés de les gérer leur ont extorqué 20000 F CFA sous prétexte de frais d’hébergement et de restauration. Alors qu’en réalité la commission restauration doit s’occuper des journalistes, des officiels et autres. Les dix jours de couverture médiatique accordé aux médiats publics et privés sont entachés de discrimination : pendant que les médias publics ont effectivement assuré les dix jours prévus, ceux du privé n’en ont assuré que quatre. Si on doit se livrer à une gymnastique de comparaison entre la fête du 1er décembre commémorant le 20ème anniversaire de la journée de la liberté et de la démocratie à Ati l’année dernière et celle de Belaba, cette année en terre Ngambaye, il n’y a pas de comparaison.
Les journalistes ont été minimisés voire même ridiculisés par la commission de communication. Lorsque les journalistes revendiquent les 20000f prélevés sur chacun pour la restauration et le logement durant leur séjour, le chargé de communication leur répond avec un ton peu amical : « vous êtes tous des vétérans de Moundou. Vous connaissez les réfectoires allez-y chercher à manger comme vous cherchez aussi de l’information » jusque-là, les journalistes réclament leur 20000 frs auprès de leurs gestionnaires. Quelques journalistes ont mieux choisi de rejoindre leurs parents aux quartiers.
Deby a la volonté de construire ce pays. Mais ceux à qui il fait confiance gâchent sa politique. Voilà qu’il a débloqué une somme faramineuse pour la fête du 1er décembre afin que chaque citoyen puisse au moins bénéficier d’un franc. Hélas à Moundou, la population accueillante n’a rien gagné. Tout est entré dans la poche d’un groupuscule de personnes. Des milliards permettront aux organisateurs de moralité douteuse d’achever leurs chantiers et inscrire leurs enfants à l’extérieur. L’Agence Tchadienne de Presse mise dans le lot des journalistes privés a su se faire du lait en faisant un numéro spécial. Mais qui va se tailler la part du lion ?