Père,
Permettez-moi de vous écrire à cœur ouvert, sans a priori, sans couverture politique ni organisationnelle, mais simplement en tant que tchadien et ce, dans un esprit de citoyenneté, en tant que fils de ce grand pays le Tchad dont vous êtes le président et père de sa nation.
Dans ce rapport de père et de fils, je vous parlerai dans un langage simple et clair, tel un fils qui parle à son père et qu’il lui est strictement interdit de le mentir. Soyez-en sûr que je ne dérogerai pas au principe.
Ce faisant, si je me suis accordé la Liberté de vous écrire, c’est parce que je crois que vous êtes le mieux placé pour mesurer la valeur de cette Liberté et d’en connaître son véritable prix.
La Liberté… oui, la Liberté ! Cette Liberté que je respire en vous écrivant. La Liberté que vous aviez arraché au prix de votre vie tout en sachant au plus profond de vous que, si vous perdiez la partie, vous et ces centaines de combattants qui ont cru en votre idéal, alliez finir dans les geôles de la DDS ou de la mort et… que ce peuple tchadien meurtri s’éterniserait dans son pitoyable état de misère et de désolation dans ses formes les plus abruptes.
Mais au nom de cette Liberté qui vous tient à cœur, le courage vous a amené à défier l’impensable. Et, vous aviez eu gain de cause. C’est dire que votre arrivée à la tête de notre pays, le Tchad, est un ouf de soulagement que le peuple tchadien dans son ensemble a poussé avec impétuosité et espoir à vos côtés.
Sachez qu’en en ce mois de décembre 1990, les yeux de millions de tchadiennes et tchadiens ont scintillé de bonheur. Des familles entières se penchaient sur vos images pour vanter votre bravoure et j’en faisais partie ! D’aucun voyait en vous le messie porteur de la bonne nouvelle ; celle de la paix avec pour corollaire la démocratie et le développement.
Mais malheureusement, les bras cachés du régime déchu vont tout de suite vous « pourrir » la vie. Votre pouvoir a battu des ailes pour retrouver le cap que vous vous êtes fixés afin de bâtir notre pays des cendres les plus noirs de son histoire.
Quelques mois après votre accession au pouvoir, des poches de résistances internes écloraient de toutes les contrées du pays. Profitant du désordre et de la situation encore trouble, des séries d’exactions de toutes catégories (pillages, règlements de compte et vengeances personnelles) se commettaient.
La population qui vous avait acclamé lors de votre entrée dans Ndjamena et qui avait cru en vous la baguette magique qui allait d’un clin d’œil changer sa vie, commençait par douter à tort du bien fondé de votre courageuse initiative. Très vite l’espoir qu’elle nourrissait se tarissait. Et là encore, en tant que Chef de la grande famille tchadienne que vous êtes devenu, vous aviez su assumez vos responsabilités pour éviter tout débordement.
Toujours, au nom de la Liberté qui vous est cher, vous vous n’êtes pas opposé - comme beaucoup l’avait fait - pour empêcher la population de s’organiser en groupements, en associations ou en partis politiques.
Du fil à l’aiguille, vous aviez su rassurer vos « enfants » que nous sommes en se hissant au-delà des ragots et des rumeurs infondés. Vous aviez planté le décor d’un dialogue national. La conférence nationale souveraine s’est soldée d’un brillant résultat. Un cahier des charges fut élaboré et les institutions républicaines se sont petit à petit mises en place. Le pays peut désormais se lancer dans la voie que vous lui avez tracée.
C’est dans ce sens que beaucoup de ceux qui se réclament aujourd’hui plus démocrates que vous ont su se faire des bases ethnocentriques dénommés maladroitement partis politiques.
Ils se sont laissés entrainés dans des sillages familiaux, claniques, ethniques, tribaux et j’en passe ! Ils ont oublié que cette nouvelle ère qui s’est ouverte à eux doit la construction de sa fondation sur un terrain national tout en restant dans l’étymologie de ce précieux double mot : parti politique.
Ils ont - sans le savoir semer les graines de la haine qu’heureusement vous avez su nettoyer dans vos multiples discours d’unité nationale.
Il faut encore le souligner - même si c’est regrettable - que cette fissure sociale provoquée a ouvert la voie à ceux qui ont refusé de s’exprimer pacifiquement à prendre les armes contre vous et votre régime alors qu’au moment où il fallait le faire (1982 -1990), ils avaient brillé par leur absence.
Et pourtant… Dieu seul sait, vous leur aviez arraché des griffes du tigre qui attend son jugement dans le pays de la Téranga. Ça, ce n’est qu’une parenthèse !
Ainsi, comme une trainée de poudre, on a assisté à des rebellions et à des agressions extérieures. Durant des années, vous aviez fait face à de résistances multidimensionnelles en croyant mordicus à ce en quoi vous vous êtes toujours battu. Vous avez tenu bon avec l’ultime conviction de votre sacrifice suprême : un Tchad où il fera bon vivre !
Depuis, l’eau a coulé sous le pont ; la raison est restée à vos côtés et les frères révoltés ont fini par s’en rendre compte. Nombre d’entre eux a regagné la légalité et ceux qui ne partagent pas jusque-là la vision globale manifestent toujours leurs mécontentements, par des procédures - malheureusement non démocratiques.
A l’heure où je vous écris, notre pays a retrouvé son honneur perdu. Considéré il y’a quelques décennies comme un Etat néant, sa reconnaissance sur l’échiquier international est plus qu’affirmé aujourd’hui. Partout où la paix est menacée, le Tchad est présent pour porter main forte aux victimes.
Vous êtes sans exagération la lumière qui illumine notre pays…et, de ces rayons de lumière éclairante et rassurante jaillissent les bases matérielles d’un Etat en plein progrès.
Grâce à votre ténacité et à votre courage sans faille, notre mère patrie, le Tchad, recouvre sa dignité bafouée et altérée au fil du temps.
Certes, en tant qu’être humain, nul n’est sans défaut. Etant donc un maillon de cette chaîne humaine, il vous est arrivé à prendre des décisions qui n’agréent pas l’assentiment de tous. Chose tout à fait normale, car le plus dur est de le reconnaître, d’en parler pour mieux avancer. Ici encore, vous aviez eu le courage de le faire et je vous cite : « nous avons tous commis des erreurs…nous devons oublier le passé et nous tourner vers l’avenir » fin de citation.
Père, mon image voire ma réputation sera sans nul doute trainée dans les sentiers des débats stériles par mes frères et sœurs tchadiennes et tchadiens, parce que j’ose vous rendre hommage.
Je serai qualifié du « griot » qui chante vos mérites. D’aucuns me traiteront de tous les maux malsains qui existent dans le langage humain. D’autres prieront pour qu’un jour vous n’occupiez plus la fonction que vous assumez actuellement pour me doigter au loin lors des grandes rencontres nationales.
Je le sais, j’en suis conscient et je l’assume pleinement. Pourquoi ? Ma réponse est très simple et mon explication se résume à celle-ci :« un dirigeant, un homme d’Etat ou un président est tout d’abord un être humain. Il a ses qualités et ses défauts. Il est appelé à prendre des décisions de grandes importances et de portée vitale. Son peuple est appelé à le juger d’une manière ou d’une autre pour ce qu’il a fait, pour ce qu’il a posé comme acte et pour des décisions qu’il continu à prendre dans l’exercice de ses fonctions. Un bilan global (provisoire et/ou définitif) sera établi à cet effet. Et, c’est seulement en ce moment que l’histoire ou le temps le jugera, le blanchira ou le condamnera à tort ou à juste titre.
Mais, la conscience intellectuelle exige également de son peuple la reconnaissance des efforts que ce dirigeant fournit pour sortir son peuple de la misère par des évaluations objectives réservées à cela. Maintenant, qu’on aime la personne du dirigeant ou pas, là n’est pas le problème, car nul n’est né pour être aimé de tous. Ainsi va la vie ! ».
En dépit de cette succincte explication et au vu des avancées non négligeables sur les plans de l’agriculture, des infrastructures, de l’éducation, de la culture, de l’économie et de la politique, je n’ai point de gêne pour dire, ici, que j’aime le président que vous êtes et je souhaite que Dieu le tout puissant puisse vous aider à parachever tout ce que vous avez entreprit pour notre cher pays le Tchad ! »
Tel est mon point de vue réfléchit sur le père de la nation tchadienne que vous êtes.
Aussi, j’en profite pour appeler votre attention sur quelques questions-réflexions que je peine à leurs trouver de réponses adéquates.
Continuons donc et constatons le fait que de nos jours, Il est en général recommandé qu’une plume au service de son pays soit du côté de l’opposition pour critiquer les dérives et déviations d’un dirigeant en pleine exercice.
Mais, je dirai qu’il est aussi tout à fait censé que cette même plume écrive, encourage, et vante les bons actes, les mérites et succès de ce même dirigeant parce qu’une critique ne doit pas seulement se focaliser dans la négation. Elle doit également s’incruster dans la réalité pour décortiquer les vecteurs de son fondement.
Dans notre cas précis, la réalité est que notre pays dont vous assumez la pleine responsabilité est en marche. Il avance. Peut-être en boitant… mais sûrement vers un avenir radieux. Qu’on le veuille ou non les réalisations sont visibles, les faits sont là, les preuves sont palpables.
Alors, dites-moi pourquoi nos intellectuelles, nos politiciens ou hommes de pensée ont si peurs de sortir de leurs coquilles virtuelles pour laisser libre cours à leurs profondes convictions ? Deviendront-ils la risée des autres parce qu’ils ont - à un moment donné de leurs vies - pris des actes courageux ? Seront-ils lapidés pour cela ? Si c’était le cas, je ne serai pas entrain de vous écrire à présent… j’en suis sûr !
Le comble est que beaucoup d’entre eux vous admire pour ce que vous faites présentement pour notre pays, mais n’ont pas la force ni le courage de vous le dire par orgueil et par crainte de se sentir ridicule au niveau de leurs bases respectives.
Vous savez, la vie sur terre n’est qu’un tremplin pour accéder à une autre dimension de vie. Au lieu de voir que du noir partout, pourquoi ces pseudo-politiciens ou autres déracinent et arrachent ce qui nous unis et nous avance au lieu de paitre dans des champs du progrès et de réussite ?
Une fois de plus, j’aimerais vous faire partager ce que je ressens à ce sujet: « Il ne suffit pas de critiquer pour le plaisir de critiquer en empruntant des convictions étrangères aux siennes pour se faire une place dans l’arène. Il faut être soi-même, même si, ceci nous privera de nos moyens de défense… mais au moins, on aura la conscience tranquille et le courage de dire avant notre dernier souffle que nous avions vécu comme bon nous semble. ».
Il y’a lieu d’exclamer que le ver qui a détruit le développement et l’épanouissement de notre fruit commun qu’est le Tchad doit être recherché ailleurs, partout, mais pas dans ce nouveau Tchad qui entame sa croissance ; pas dans ce nouveau Tchad qui grandi ; pas dans ce nouveau Tchad qui se construit ; pas dans ce Tchad de la renaissance tout court !
Là encore, j’aimerais m’adresser à mes frères et sœurs du Tchad : « Ne voyez vous pas qu’une extraordinaire histoire de notre pays est train de s’écrire sur une nouvelle page de ce grand livre qui s’appelle la renaissance ?
C’est historique et nul n’est sans ignorer que cela est rendu possible par la volonté manifeste de ce grand homme (Idriss Deby Itno) qui fait l’objet d’innombrables critiques fondées ou non.
Frères et Sœurs, prenons le temps d’observer ensemble, un instant, ces Imans, ces Pasteurs et ces Prêtes qui marchent main dans la main, qui prient côte à côte, qui regardent dans la même direction en implorant Allah ou Dieu le très miséricordieux, créateur de la terre et du ciel… N’est-ce pas merveilleux !? N’est-ce pas magnifique !? N’est-ce pas sacrée !?
Je dirai même que cette démarche relève de la métaphysique parce que, c’est plus qu’une simple solution aux maux qui ont si longtemps déchiré notre peuple et retardé notre cher pays… C’est une nouvelle porte divine qui s’ouvre à notre peuple qui a tant souffert. Alors, de grâce, s’il vous plait, ne la refermons pas !»
Par conséquent, ma prière pour vous, père de ma nation tchadienne, est celle-ci : « Que Dieu le tout puissant vous accorde davantage sa sagesse et vous guide dans l’exercice de vos fonctions pour un Tchad prospère et paisible ! »
Voilà ce que j’ai à vous dire et à travers vous le reste de mes frères et sœurs.
Votre « fils » Olivier Ndilmbaye Ndilédé
Permettez-moi de vous écrire à cœur ouvert, sans a priori, sans couverture politique ni organisationnelle, mais simplement en tant que tchadien et ce, dans un esprit de citoyenneté, en tant que fils de ce grand pays le Tchad dont vous êtes le président et père de sa nation.
Dans ce rapport de père et de fils, je vous parlerai dans un langage simple et clair, tel un fils qui parle à son père et qu’il lui est strictement interdit de le mentir. Soyez-en sûr que je ne dérogerai pas au principe.
Ce faisant, si je me suis accordé la Liberté de vous écrire, c’est parce que je crois que vous êtes le mieux placé pour mesurer la valeur de cette Liberté et d’en connaître son véritable prix.
La Liberté… oui, la Liberté ! Cette Liberté que je respire en vous écrivant. La Liberté que vous aviez arraché au prix de votre vie tout en sachant au plus profond de vous que, si vous perdiez la partie, vous et ces centaines de combattants qui ont cru en votre idéal, alliez finir dans les geôles de la DDS ou de la mort et… que ce peuple tchadien meurtri s’éterniserait dans son pitoyable état de misère et de désolation dans ses formes les plus abruptes.
Mais au nom de cette Liberté qui vous tient à cœur, le courage vous a amené à défier l’impensable. Et, vous aviez eu gain de cause. C’est dire que votre arrivée à la tête de notre pays, le Tchad, est un ouf de soulagement que le peuple tchadien dans son ensemble a poussé avec impétuosité et espoir à vos côtés.
Sachez qu’en en ce mois de décembre 1990, les yeux de millions de tchadiennes et tchadiens ont scintillé de bonheur. Des familles entières se penchaient sur vos images pour vanter votre bravoure et j’en faisais partie ! D’aucun voyait en vous le messie porteur de la bonne nouvelle ; celle de la paix avec pour corollaire la démocratie et le développement.
Mais malheureusement, les bras cachés du régime déchu vont tout de suite vous « pourrir » la vie. Votre pouvoir a battu des ailes pour retrouver le cap que vous vous êtes fixés afin de bâtir notre pays des cendres les plus noirs de son histoire.
Quelques mois après votre accession au pouvoir, des poches de résistances internes écloraient de toutes les contrées du pays. Profitant du désordre et de la situation encore trouble, des séries d’exactions de toutes catégories (pillages, règlements de compte et vengeances personnelles) se commettaient.
La population qui vous avait acclamé lors de votre entrée dans Ndjamena et qui avait cru en vous la baguette magique qui allait d’un clin d’œil changer sa vie, commençait par douter à tort du bien fondé de votre courageuse initiative. Très vite l’espoir qu’elle nourrissait se tarissait. Et là encore, en tant que Chef de la grande famille tchadienne que vous êtes devenu, vous aviez su assumez vos responsabilités pour éviter tout débordement.
Toujours, au nom de la Liberté qui vous est cher, vous vous n’êtes pas opposé - comme beaucoup l’avait fait - pour empêcher la population de s’organiser en groupements, en associations ou en partis politiques.
Du fil à l’aiguille, vous aviez su rassurer vos « enfants » que nous sommes en se hissant au-delà des ragots et des rumeurs infondés. Vous aviez planté le décor d’un dialogue national. La conférence nationale souveraine s’est soldée d’un brillant résultat. Un cahier des charges fut élaboré et les institutions républicaines se sont petit à petit mises en place. Le pays peut désormais se lancer dans la voie que vous lui avez tracée.
C’est dans ce sens que beaucoup de ceux qui se réclament aujourd’hui plus démocrates que vous ont su se faire des bases ethnocentriques dénommés maladroitement partis politiques.
Ils se sont laissés entrainés dans des sillages familiaux, claniques, ethniques, tribaux et j’en passe ! Ils ont oublié que cette nouvelle ère qui s’est ouverte à eux doit la construction de sa fondation sur un terrain national tout en restant dans l’étymologie de ce précieux double mot : parti politique.
Ils ont - sans le savoir semer les graines de la haine qu’heureusement vous avez su nettoyer dans vos multiples discours d’unité nationale.
Il faut encore le souligner - même si c’est regrettable - que cette fissure sociale provoquée a ouvert la voie à ceux qui ont refusé de s’exprimer pacifiquement à prendre les armes contre vous et votre régime alors qu’au moment où il fallait le faire (1982 -1990), ils avaient brillé par leur absence.
Et pourtant… Dieu seul sait, vous leur aviez arraché des griffes du tigre qui attend son jugement dans le pays de la Téranga. Ça, ce n’est qu’une parenthèse !
Ainsi, comme une trainée de poudre, on a assisté à des rebellions et à des agressions extérieures. Durant des années, vous aviez fait face à de résistances multidimensionnelles en croyant mordicus à ce en quoi vous vous êtes toujours battu. Vous avez tenu bon avec l’ultime conviction de votre sacrifice suprême : un Tchad où il fera bon vivre !
Depuis, l’eau a coulé sous le pont ; la raison est restée à vos côtés et les frères révoltés ont fini par s’en rendre compte. Nombre d’entre eux a regagné la légalité et ceux qui ne partagent pas jusque-là la vision globale manifestent toujours leurs mécontentements, par des procédures - malheureusement non démocratiques.
A l’heure où je vous écris, notre pays a retrouvé son honneur perdu. Considéré il y’a quelques décennies comme un Etat néant, sa reconnaissance sur l’échiquier international est plus qu’affirmé aujourd’hui. Partout où la paix est menacée, le Tchad est présent pour porter main forte aux victimes.
Vous êtes sans exagération la lumière qui illumine notre pays…et, de ces rayons de lumière éclairante et rassurante jaillissent les bases matérielles d’un Etat en plein progrès.
Grâce à votre ténacité et à votre courage sans faille, notre mère patrie, le Tchad, recouvre sa dignité bafouée et altérée au fil du temps.
Certes, en tant qu’être humain, nul n’est sans défaut. Etant donc un maillon de cette chaîne humaine, il vous est arrivé à prendre des décisions qui n’agréent pas l’assentiment de tous. Chose tout à fait normale, car le plus dur est de le reconnaître, d’en parler pour mieux avancer. Ici encore, vous aviez eu le courage de le faire et je vous cite : « nous avons tous commis des erreurs…nous devons oublier le passé et nous tourner vers l’avenir » fin de citation.
Père, mon image voire ma réputation sera sans nul doute trainée dans les sentiers des débats stériles par mes frères et sœurs tchadiennes et tchadiens, parce que j’ose vous rendre hommage.
Je serai qualifié du « griot » qui chante vos mérites. D’aucuns me traiteront de tous les maux malsains qui existent dans le langage humain. D’autres prieront pour qu’un jour vous n’occupiez plus la fonction que vous assumez actuellement pour me doigter au loin lors des grandes rencontres nationales.
Je le sais, j’en suis conscient et je l’assume pleinement. Pourquoi ? Ma réponse est très simple et mon explication se résume à celle-ci :« un dirigeant, un homme d’Etat ou un président est tout d’abord un être humain. Il a ses qualités et ses défauts. Il est appelé à prendre des décisions de grandes importances et de portée vitale. Son peuple est appelé à le juger d’une manière ou d’une autre pour ce qu’il a fait, pour ce qu’il a posé comme acte et pour des décisions qu’il continu à prendre dans l’exercice de ses fonctions. Un bilan global (provisoire et/ou définitif) sera établi à cet effet. Et, c’est seulement en ce moment que l’histoire ou le temps le jugera, le blanchira ou le condamnera à tort ou à juste titre.
Mais, la conscience intellectuelle exige également de son peuple la reconnaissance des efforts que ce dirigeant fournit pour sortir son peuple de la misère par des évaluations objectives réservées à cela. Maintenant, qu’on aime la personne du dirigeant ou pas, là n’est pas le problème, car nul n’est né pour être aimé de tous. Ainsi va la vie ! ».
En dépit de cette succincte explication et au vu des avancées non négligeables sur les plans de l’agriculture, des infrastructures, de l’éducation, de la culture, de l’économie et de la politique, je n’ai point de gêne pour dire, ici, que j’aime le président que vous êtes et je souhaite que Dieu le tout puissant puisse vous aider à parachever tout ce que vous avez entreprit pour notre cher pays le Tchad ! »
Tel est mon point de vue réfléchit sur le père de la nation tchadienne que vous êtes.
Aussi, j’en profite pour appeler votre attention sur quelques questions-réflexions que je peine à leurs trouver de réponses adéquates.
Continuons donc et constatons le fait que de nos jours, Il est en général recommandé qu’une plume au service de son pays soit du côté de l’opposition pour critiquer les dérives et déviations d’un dirigeant en pleine exercice.
Mais, je dirai qu’il est aussi tout à fait censé que cette même plume écrive, encourage, et vante les bons actes, les mérites et succès de ce même dirigeant parce qu’une critique ne doit pas seulement se focaliser dans la négation. Elle doit également s’incruster dans la réalité pour décortiquer les vecteurs de son fondement.
Dans notre cas précis, la réalité est que notre pays dont vous assumez la pleine responsabilité est en marche. Il avance. Peut-être en boitant… mais sûrement vers un avenir radieux. Qu’on le veuille ou non les réalisations sont visibles, les faits sont là, les preuves sont palpables.
Alors, dites-moi pourquoi nos intellectuelles, nos politiciens ou hommes de pensée ont si peurs de sortir de leurs coquilles virtuelles pour laisser libre cours à leurs profondes convictions ? Deviendront-ils la risée des autres parce qu’ils ont - à un moment donné de leurs vies - pris des actes courageux ? Seront-ils lapidés pour cela ? Si c’était le cas, je ne serai pas entrain de vous écrire à présent… j’en suis sûr !
Le comble est que beaucoup d’entre eux vous admire pour ce que vous faites présentement pour notre pays, mais n’ont pas la force ni le courage de vous le dire par orgueil et par crainte de se sentir ridicule au niveau de leurs bases respectives.
Vous savez, la vie sur terre n’est qu’un tremplin pour accéder à une autre dimension de vie. Au lieu de voir que du noir partout, pourquoi ces pseudo-politiciens ou autres déracinent et arrachent ce qui nous unis et nous avance au lieu de paitre dans des champs du progrès et de réussite ?
Une fois de plus, j’aimerais vous faire partager ce que je ressens à ce sujet: « Il ne suffit pas de critiquer pour le plaisir de critiquer en empruntant des convictions étrangères aux siennes pour se faire une place dans l’arène. Il faut être soi-même, même si, ceci nous privera de nos moyens de défense… mais au moins, on aura la conscience tranquille et le courage de dire avant notre dernier souffle que nous avions vécu comme bon nous semble. ».
Il y’a lieu d’exclamer que le ver qui a détruit le développement et l’épanouissement de notre fruit commun qu’est le Tchad doit être recherché ailleurs, partout, mais pas dans ce nouveau Tchad qui entame sa croissance ; pas dans ce nouveau Tchad qui grandi ; pas dans ce nouveau Tchad qui se construit ; pas dans ce Tchad de la renaissance tout court !
Là encore, j’aimerais m’adresser à mes frères et sœurs du Tchad : « Ne voyez vous pas qu’une extraordinaire histoire de notre pays est train de s’écrire sur une nouvelle page de ce grand livre qui s’appelle la renaissance ?
C’est historique et nul n’est sans ignorer que cela est rendu possible par la volonté manifeste de ce grand homme (Idriss Deby Itno) qui fait l’objet d’innombrables critiques fondées ou non.
Frères et Sœurs, prenons le temps d’observer ensemble, un instant, ces Imans, ces Pasteurs et ces Prêtes qui marchent main dans la main, qui prient côte à côte, qui regardent dans la même direction en implorant Allah ou Dieu le très miséricordieux, créateur de la terre et du ciel… N’est-ce pas merveilleux !? N’est-ce pas magnifique !? N’est-ce pas sacrée !?
Je dirai même que cette démarche relève de la métaphysique parce que, c’est plus qu’une simple solution aux maux qui ont si longtemps déchiré notre peuple et retardé notre cher pays… C’est une nouvelle porte divine qui s’ouvre à notre peuple qui a tant souffert. Alors, de grâce, s’il vous plait, ne la refermons pas !»
Par conséquent, ma prière pour vous, père de ma nation tchadienne, est celle-ci : « Que Dieu le tout puissant vous accorde davantage sa sagesse et vous guide dans l’exercice de vos fonctions pour un Tchad prospère et paisible ! »
Voilà ce que j’ai à vous dire et à travers vous le reste de mes frères et sœurs.
Votre « fils » Olivier Ndilmbaye Ndilédé